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Le programme à long terme de la Fondation Rockefeller:
Au-delà du riz doré et des aliments chimériques
Jurriaan Maessen
«Cela va explorer les possibilités de programmes de formation, de séminaires, de forums publics, de symposiums et autres modalités afin de transmettre des informations, quant à l’impact de la croissance démographique sur le développement économique et social, aux officiels des gouvernements dans les ministères de la santé, dans les commissions de planification, et autres agences adéquates, dans le but d’activer une implication plus conséquente pour tout ce qui concerne les politiques démographiques et les programmes de contrôle de la population.» Rapport annuel de 1968 de la Fondation Rockefeller, page 54.
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«Une population totale de 250 à 300 millions de personnes, une baisse de 95% par rapport au niveau démographique actuel, serait l’idéal». Ted Turner au Magazine Audubon en 1996.
Dans un article du 18 avril 2009 sur le développement d’aliments transgéniques pour le continent Africain, “Strange Fruit: Could genetically modified foods offer a solution to the world’s food crisis?”, l’auteur mentionne que la Fondation Rockefeller a récemment pris la décision de soutenir financièrement, pour les nations du Tiers-Monde, le processus de “riz biofortifié”, inventé par un scientifique Suisse du nom de Ingo Potrykus.
En 2000, ce scientifique, en effet, modifia un riz en ajoutant un gène bactérien et deux gènes de jonquille, afin d’en accroître la teneur en vitamine A. Son objectif était de découvrir une voie rapide permettant de remédier à la déficience en vitamine A qui provoque la cécité chez près d’un demi-million d’êtres humains chaque année, en majorité des enfants. La moitié de ces personnes affectées meurent dans l’année suivant la cécité et les autres meurent de maladies, telles que la malaria, parce que la déficience influe sur leur système immunitaire. Le Professeur Potrykus appela son invention “golden rice”, le riz doré.
Cependant, il n’y a rien de récent quant à l’implication de la Fondation Rockefeller dans la recherche et le développement de riz génétiquement fortifié ainsi qu’il l’est mentionné dans la publication de la Fondation Rockefeller du 14 novembre 2000, dans laquelle le directeur de la sécurité alimentaire de la fondation, Gary H. Toenniessen, affirme qu’au début des années 1990, le scientifique Suisse et un autre de ses collègues:
«... s’adressèrent à la fondation. Le docteur Ingo Potrykus de l’Institut Fédéral Suisse de Technologie de Zurich était un spécialiste dans la manipulation génétique des plantes et son laboratoire était l’un des premiers à modifier génétiquement le riz... Ces deux scientifiques proposèrent de modifier génétiquement “du riz avec des gènes de jonquille afin de produire des teneurs nutritivement conséquentes de béta-carotène dans l’endosperme du riz”. Durant un séminaire sponsorisé par la fondation, d’autres scientifiques déclarèrent que cette tâche était difficile mais réalisable, et cette recherche fut subventionnée».
Dix années plus tard, il semble que l’expérimentation ait été couronnée d’un grand succès. Lors d’un discours d’ouverture, le 17 octobre 2008, par la présidente de la Fondation Rockefeller, Judith Rodin, il fut précisé que la recherche concernant le riz génétiquement modifié avait été en cours durant au moins 65 années - et que durant tout ce laps de temps, elle avait été généreusement subventionnée par les fonds abondants de la fondation. Rodin explique:
«Depuis que les recherches ont débuté, il y a 65 ans, nous avons subventionné le travail des ingénieurs du riz doré, le Dr Peter Beyer, le Dr Ingo Potrykus, et plus de 15 autres. (....). J’ai le plaisir d’annoncer aujourd’hui que nous allons subventionner l’IRRI (International Rice Research Institute) - que nous avons aidé à établir il y a 50 ans - afin d’accompagner le riz doré au travers des processus d’approbation officielle en Inde, au Bangladesh, en Indonésie et aux Philippines. Et nous espérons que cela ne soit qu’un début ».
Au nom de la Fondation Rockefeller, Akinwumi Adesina (Directeur adjoint de la sécurité alimentaire de la Fondation) affirma devant le Congressional Black Caucus Legislative Conference, le 28 septembre 2007, que le continent Africain avait été spécifiquement choisi comme le terrain de jeu favori de la Fondation Rockefeller. Mais il se plaignit que:
«En ce qui concerne les manipulations génétiques, de façon générale, les nations Africaines n’ont pas mis en place des cadres règlementaires permettant leur utilisation dans la production de nourriture. L’introduction et la culture des plantes génétiquement modifiées doivent faire face à de nombreux défis en Afrique, y compris la peur des OGMs ».
Adesina continua en amenant le changement climatique dans le tableau, déversant peur après peur en espérant, peut-être, qu’une nouvelle peur allait éliminer la précédente.
«Le soutien à l’Afrique, pour qu’elle puisse subvenir à ses besoins alimentaires, possède d’autres avantages pour le changement climatique. (....). L’accroissement de la pression démographique et la dépendance vis à vis de pratiques agricoles extensives vont induire, probablement, d’autres déforestations, des émissions de dioxyde de carbone et des contributions au changement climatique».
Sous l’égide du “changement climatique”, il semble que toute question sérieuse quant au fait de jouer à Dieu avec la flore (et la faune) peut être écartée sans coup férir. Le représentant de la Fondation Rockefeller, Gary H. Toenniessen affirma, lors d’un symposium, durant sa conférence “Opportunities for and challenges to Plant Biotechnology Adoption in Developing Countries”:
«L’acceptation, ou plutôt la non-acceptation, par le public des cultures transgéniques et des aliments génétiquement modifiés, constitue une contrainte majeure pour l’adoption des biotechnologies végétales, particulièrement en Europe. (...). Des campagnes orchestrées contre les aliments modifiés génétiquement ont trouvé une oreille attentive chez les consommateurs urbains. Il se peut que la situation dans les pays en voie de développement soit très différente».
Cette même opinion est exprimée en 2005 lors “d’une évaluation stratégique de l’organisation” (la Fondation Rockefeller): divers “défis” y furent déclinés qui pouvaient constituer un obstacle sur la voie du prochain niveau de globalisation que la Fondation a programmé pour nous tous - l’un de ces obstacles étant la «résistance au développement et à l’utilisation des aliments génétiquement modifiés».
C’est là que la promotion du “réchauffement global” entre en scène. En prétendant que le réchauffement climatique va affecter toutes les nations et tous les peuples, et en invoquant les risques climatiques pour valider la nécessité des cultures transgéniques (afin que les nations Africaines ne soient pas affamées et ne meurent pas de disette d’OGMs), les différents morceaux de ce puzzle diabolique se mettent en place. Le spectre du changement climatique global plane au-dessus de la situation alimentaire mondiale, prétendent-ils, et la résistance anticipée pourrait être amoindrie si les gens sont adéquatement embobinés pour accepter le programme de nourriture génétiquement modifiée de la Fondation de peur qu’un Dieu vengeur fasse tomber son courroux sur leurs têtes. Si les globalistes ont recours au mensonge pour pousser les gens à accepter les aliments transgéniques, cela ne les dérangent sûrement pas plus que cela de mentir au sujet des motifs qui soutiennent le développement de ces aliments pour une production de masse.
Le 8 octobre 2006, dans un éditorial par Dean Kleckner (membre émérite du World Food Prize Board of Advisors) sur le site AgWeb.com, ce dernier commenta les investissements annoncés par la Fondation Bill et Melinda Gates en conjonction avec l’ambition de la Fondation Rockefeller d’initier une “Révolution Verte” sur le continent appauvri de l’Afrique. Il y affirme que la «Révolution Verte du 21 ème siècle doit aussi être une Révolution Génétique».
La Fondation elle-même est étrangement franche, quant à ses objectifs à long terme, lorsqu’elle se vante dans “The Rockefeller Foundation’s International Program on Rice Biotechnology” de 2006:
«La Fondation Rockefeller possède une histoire longue, riche et complexe dans la promotion du développement agricole des pays en voie de développement. La Fondation a commencé son programme principal, sur le terrain, au Mexique dans les années 40, ce qui amena à une série de technologies, de perceptions et de processus connus globalement sous le nom de “Révolution Verte”. (...). Grâce à une série de financements stratégiquement déployés, certains des laboratoires les plus avancés au monde furent invités à participer au programme».
Comme nous l’apprend le rapport annuel 1968 de la Fondation Rockefeller, la terminologie de Révolution Verte date déjà d’un certain temps. Dans ce rapport, le président de la Fondation Rockefeller, J. George Harrah, parle déjà de la Révolution Verte, fondée sur le “riz miraculeux” et le “blé miraculeux”.
Dix ans plus tard, dans un panégyrique dédié au créateur de la Fondation, John D. Rockefeller III, il est mentionné comme étant un de ses mérites:
«Mr Rockefeller fut l’un des grands esprits qui ont guidé la Fondation durant une période de 47 ans et il fut le président du conseil d’administration de 1952 à 1971. Durant cette période, la Fondation a consacré la plus grande partie de ses engagements au développement agricole et à la conquête de la faim, ce qui a résulté en ce qu’on appelle la Révolution Verte».
Plus loin, à la page 21, dans une franche révélation qui surprend, le président de la Fondation s’exprime sur le contenu véridique de cette “Révolution Verte”:
«Grâce à la Révolution Verte, la consommation de protéines par individu est allée à la même vitesse que le doublement de la population, qui s’est manifesté, dans les nations les moins développées, entre 1950 et 1975. Mais il fut généralement reconnu - et l’équipe de la Fondation l’a certainement reconnu également - que nous ne faisions que gagner du temps et que l’accroissement exponentiel de la population devait être réduit de peur que les prédictions Malthusiennes ne se réalisent sur le plan mondial, alors qu’elles ne s’appliquent pour le moment que sur le plan régional.»
Dans une autre publication, Africa’s Turn: A New Green Revolution for the 21st century, la fondation déclare que «avant toute chose, la Révolution Verte originale était le fruit d’une philanthropie associée à un partenariat soigneusement négocié avec les gouvernements. (...). Après avoir sollicité et reçu une invitation du gouvernement Mexicain, la Fondation créa la “Oficina de estudios especiales” au sein du Ministère Mexicain de l’Agriculture, dont les premiers membres étaient salariés par la Fondation Rockefeller.»
Ce n’est pas de la vantardise vaine ou de la prétention démesurée de fondation. Dans un éditorial d’avril 2008 dans la revue Science, Nina Fedoroff (généticienne des plantes, en poste de conseiller scientifique pour la Secrétaire d’Etat Hillary Clinton) écrivit:
«Une nouvelle Révolution Verte requiert un engagement global afin de créer une infrastructure agricole moderne en toutes places».
La Fondation Rockefeller acquiesce totalement à cette affirmation. En fait, elle a focalisé toutes ses ressources, pendant des décennies, pour créer une telle infrastructure. Il suffit de citer dans le texte un rapport annuel de 1963 de la Fondation Rockefeller pour prouver que cette recherche, et cet objectif international déterminé, remontent à très loin dans le passé:
«La Fondation met en place des projets internationaux pour l’amélioration des 4 espèces alimentaires les plus essentielles au monde: le maïs, le blé, la pomme de terre et le riz».
Il est intéressant de souligner ici que la même année (1963), la création de la Commission du Codex Alimentarius fut imposée par l’OMS et la FAO, deux officines des Nations Unies. Mais il est important de toujours garder à l’esprit que ces entités internationales émanent de la même source et sont toutes financées par les mêmes familles. Durant la seule année 1984, la Fondation alloua des subventions de millions de dollars affectées à des scientifiques travaillant dans le domaine de la génétique moléculaire (Université de l’Etat de Washington) et dans le domaine de la manipulation génétique du riz (Université de Leiden). Durant les années subséquentes, la Fondation a alloué des fonds, avec grand enthousiasme, à la recherche et au développement de cultures transgéniques, et ce chaque année.
Et la liste de subventions allouées est littéralement interminable, avec des financements donnés à de nombreux centres de recherches dans le monde entier, toujours dans l’objectif de produire, de promouvoir et de mettre en place des cultures génétiquement modifiées dans le Tiers-Monde, dans le Second-Monde et dans le Premier-Monde. L’étape suivante, dans le développement du programme de la Fondation, était la création d’une peur adéquate sur laquelle leur “super-nourriture” puisse prospérer rapidement. Plus il y a d’êtres humains qui utilisent les ressources de la planète, plus il est nécessaire d’activer rapidement une politique de réduction de la population.
Mais à l’origine, c’était un refroidissement global, et non un réchauffement global, qui devait constituer le fondement de la promotion du programme OGM. Dans le rapport annuel 1974 de la Fondation, un symposium fut annoncé sur le thème du changement climatique dont l’intitulé était “Changement climatique, Production alimentaire et Conflit entre nations”.
«Ce symposium interdisciplinaire, organisé conjointement par RF (Fondation Rockefeller) et par des responsables des programmes “Conflict in International Relations”, “Quality of the Environment”, et “Conquest of Hunger”, va rassembler des climatologistes, des scientifiques concernés par la production alimentaire (...) afin d’examiner les implications futures de la tendance au refroidissement global qui est en cours et ses effets sur la production alimentaire mondiale».
Dans le rapport annuel de 1973 (page 54), bien avant que la théorie du Réchauffement Global Anthropique ne fut injectée dans le flux sanguin de la société, un des financements fut approuvé pour être alloué à des “organisations internationales” afin d’analyser les implications de la modification climatique dans les affaires internationales. “L’Institute for World Order” reçut un financement pour la réalisation “de recherches universitaires sur l’ordre mondial”.
Dès qu’il fut décidé par les globalistes qu’un matraquage médiatique au réchauffement climatique servirait plus aisément leurs intérêts qu’une tendance de refroidissement global, ils accélérèrent leur programme avec une grande célérité. En 1996, la Fondation mentionna dans son rapport annuel que:
«La Fondation Rockefeller a créé le programme LEAD (Leadership for Environment and Development) afin de cultiver un réseau de professionnels talentueux, en milieu de carrière, provenant de diverses disciplines et divers domaines d’activités, et impliqués dans le développement durable».
Eu égard aux nombreuses activités de LEAD, le rapport mentionne:
«L’évolution économique et le développement humain sont fondés sur des approvisionnements énergétiques suffisants. Néanmoins, les sous-produits de la production de combustibles fossiles posent à l’humanité certaines des menaces les plus grandes. Le dioxyde de carbone libéré par les combustibles fossiles, laissé à un accroissement de sa teneur dans l’atmosphère de la terre, a le potentiel de piéger un excès de chaleur qui pourrait induire un réchauffement global».
Qu’en est-il donc de tout ce programme complexe de “riz magique” et de “blé magique”, qui se déroule sur de nombreuses décennies en une progression lente mais stratégique? Et pourquoi le “réchauffement global” entre-t-il dans l’équation? C’est dans le rapport annuel de 1968 de la Fondation que la raison véritable de ce processus laborieux, et déterminé, est explicitée au grand jour:
«De grandes organisations, telles que le “Population Council” et les “National and International Planned Parenthood Federations”, ont été soutenues (lisez, par la Fondation) de façons diverses. Ces organisations et d’autres qui existent, tout autant que celles qui vont émerger, représentent des outils excessivement importants pour le développement des méthodes contraceptives et des programmes d’information relatifs au planning familial».
Dans des mots qui glacent le sang, les étapes et les objectifs futurs de la Fondation sont déclinés à la page 54:
«Cela va explorer les possibilités de programmes de formation, de séminaires, de forums publics, de symposiums et autres modalités afin de transmettre des informations, quant à l’impact de la croissance démographique sur le développement économique et social, aux officiels des gouvernements dans les ministères de la santé, dans les commissions de planification, et autres agences adéquates, dans le but d’activer une implication plus conséquente pour tout ce qui concerne les politiques démographiques et les programmes de contrôle de la population.»
Comme nous le savons, l’appel à une intensification du planning familial au nom de l’environnement a été promu de façon croissante par l’élite Malthusienne. Il est évident que l’une des autres modalités mentionnées par le rapport a été découverte et exploitée, de fond en comble: le grand mythe du Réchauffement Global Anthropique fut créé et recouvert d’une sauce subtile de science afin de donner à tout le ragoût un air de crédibilité. Et le programme eugénique suit son chemin.
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