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Une étude révèle de graves problèmes
avec le vaccin contre le VPH
L. S. Baker
Traduction : Pétrus Lombard
Une étude juste sortie en août dans la 19ème édition du Journal of the American Medical Association (JAMA) ressemble encore à première vue à un autre opération de blanchiment à propos de l’innocuité du vaccin recombinant quadrivalent contre le papillomavirus humain mieux connu sous le nom de Gardasil, ou vaccin contre le virus du papillome humain (VPH) génital. Autorisé en juin 2006 par la Food and Drug Administration pour les jeunes filles et femmes entre neuf et 26 ans, ce vaccin promu à l’aide d’un énorme battage publicitaire, est destiné à prévenir l'infection due à quatre types de VPH : les types 16 et 18 peuvent être à l’origine du cancer du col de l'utérus et les types 6 et 11 sont les plus courants dans les verrues génitales.
Le rapport de JAMA indique que les effets secondaires signalés avec le Gardasil sont pour la plupart compatibles avec les données recueillies avant que le vaccin ait été jugé suffisamment sûr pour être administré largement aux jeunes filles. Mais une lecture attentive révèle des faits troublants supplémentaires.
Tout comme Natural News le signale avec constance, ce vaccin a provoqué une quantité extraordinaire d'effets secondaires indésirables (http://www.naturalnews.com/026722_G...). Et voilà maintenant le rapport de JAMA qui nous dit que ce vaccin est de façon inattendue à l’origine d’évanouissements et de caillots sanguins pouvant être mortels. En fait, lors d’une déclaration aux médias, ces effets ont été qualifiés de « disproportionnés » c’est-à-dire que les effets secondaires sont tout sauf rares. En plus, parmi les 12.424 déclarations d'effets indésirables du vaccin, 772 (6,2 pour cent) étaient graves et incluait 32 décès.
Dans les autres problèmes dus au vaccin, on trouve des réactions locales, éruptions cutanées, nausées, étourdissements, maux de tête et même des syndromes de Guillain-Barré (une affection où le système immunitaire attaque le système nerveux périphérique, provoquant parfois la paralysie) et des anaphylaxies (réaction d'hypersensibilité pouvant provoquer la mort subite). Comme vient juste de le signaler CBS News, la fille du médecin Scott Ratner est l’une des malheureuses tombées gravement atteintes d’une maladie auto-immune chronique, la myofasciite, après sa première dose de Gardasil. Le Dr Ratner a déclaré à CBS que sa fille était si affectée par le problème neurologique « ...qu’elle aurait mieux fait d’avoir le cancer du col de l'utérus que la vaccination. »
L’un des principaux chercheurs sur le Gardasil a aussi fait une révélation cette semaine. Il a dit sur CBS News qu’aucune donnée ne montre que le vaccin reste encore efficace au-delà de cinq ans. Cela signifie que, même si une fillette de dix ans est vaccinée, et exposée à d’éventuels effets secondaires graves ou même mortels, le vaccin ne pourra pas du tout la protéger quand elle sera adolescente ou jeune adulte.
Ce qui rend démentiel le débat sur le Gardasil, c’est que, au départ, les études montraient que 70 à 90 pour cent des femmes touchées par le VPH éliminent naturellement l’infection de leur organisme en deux ans, et sans l'aide de médicaments ou de vaccins. La protection la plus efficace aux problèmes engendrés par le VPH, c’est donc d'éviter d'être infecté par des souches multiples de ce virus en ne s'engageant pas dans une sexualité débridée, non protégée par des préservatifs (le virus est transmis sexuellement et les préservatifs n'offrent pas une protection à 100 pour cent), et en maintenant le système immunitaire fort et sain grâce à une bonne nutrition, de l'exercice et l'exposition au Soleil.
Dans un éditorial accompagnant l'étude de JAMA, Charlotte Haug, docteur en médecine et titulaire d’une maîtrise en sciences, du Journal de l'Association médicale norvégienne à Oslo, a exprimé son inquiétude au sujet du vaccin Gardasil intensément mis en avant : « Qu’un risque soit bon à prendre ne dépend pas seulement du risque absolu, mais du rapport entre les risques potentiels et les avantages potentiels. Si les bénéfices potentiels étaient considérables, la plupart seraient prêtes à accepter les risques. Mais l’avantage net du vaccin contre le VPH pour une femme est incertain. Même continuellement infectée par le HPV, une femme ne développera très probablement pas de cancer si elle est contrôlée régulièrement... »
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