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Démonstration de la Méthode Mythogénétique
John Lash
Traduction de Dominique Guillet.
Le barycentre Terre-Lune constitue le mécanisme de navigation permettant à la Terre d’opérer en tant que corps céleste auto-propulsé. J’entends par cela “l’armature”, ou le palonnier de contrôle, de la ligne des apsides lunaires que j’ai explicitée par ailleurs. L’équipage de navigation, en compagnie de la Déesse de Sagesse, observe mensuellement les phases d’apogée et de périgée de la Lune. Durant ces moments spécifiques, le palonnier de contrôle - le mécanisme de gouvernail - du vaisseau-mère vire à droite ou à gauche, à tribord ou à bâbord, pour employer des expressions nautiques, en fonction de la manière dont la Terre louvoye dans les courants du flux galactique. Et c’est alors que le phénomène des embardées entre en jeu.
Faire une embardée:
1. C’est le mouvement latéral d’un bateau, par exemple lorsqu’il est frappé de plein fouet par de fortes vagues.
2. Partir en mouvement de lacet (pour un avion, un missile, un projectile).
3. Tituber, se déplacer en chancelant.
Cette terminologie décrit les mouvements astronomiques et géophysiques de la Terre. Des soubresauts se manifestent au moment des embardées lorsque le vaisseau-mère prend la houle, dans les courants galactiques, et lorsqu’il corrige sa trajectoire. Il est ainsi possible d’observer ces moments et de participer au processus de correction en cours.
Mais cet exercice recèle encore plus. A ce jour, dans mes explications concernant le mécanisme de barycentre et des embardées, je n’ai fait référence qu’aux périodes du mois durant lesquelles des soubresauts se manifestent. Ces soubresauts arrivent localement lorsque l’apogée et le périgée de la Lune passent au-dessus de nos têtes, sur le méridien local. Cela peut également s’observer souvent en repérant visuellement la Lune. Ce que je n’ai pas encore révélé, c’est le positionnement de la Lune sur l’arrière-plan des constellations Zodiacales au moment précis des embardées. A savoir la position Zodiacale - un événement graphique que nous devons observer et, simultanément, un événement mythopoétique que nous devons imaginer.
Ce dernier aspect, le facteur mythopoétique, amène cet exposé écrit/oral à l’exercice de lecture du Journal de bord de la Capitaine.
Art spagyrique: la fusion de deux processus ou de deux éléments - qui normalement ou automatiquement ne se combinent pas ensemble - afin de les faire fonctionner dans un système couplé et synergétique.
Le Code Lunaire
Une fois que vous avez compris les fondements du barycentre Terre-Lune, vous pouvez aisément et pratiquement observer les embardées lunaires et vous y impliquer. Tout cela est purement empirique, tangible et patent sur le plan de l’observation. Lorsque vous devenez confortable, avec cet exercice de participation, vous pouvez alors envisager la seconde phase: comment rendre cette participation imaginale. A savoir, comment impliquer votre imagination (la seconde attention dans le jargon shamanique), dans ce qui se manifeste, tout autant que vos facultés d’observation (la première attention). Deux étapes sont nécessaires afin d’aborder la seconde phase de cet exercice.
Tout d’abord, considérez que la ligne des apsides s’avance au travers des cieux, le long de l’échelle des constellations zodiacales. En d’autres termes, les positions des apogées et des périgées lunaires ne restent pas constantes. La ligne connectant ces deux points extrêmes sur l’orbite lunaire, entourant la Terre, s’avance constamment. Elle se meut dans la direction de l’ordre naturel des constellations zodiacales: le Bélier, le Taureau, les Gémeaux, et ainsi de suite. (En contraste avec la précession, à savoir à l’encontre de cet ordre. Les noeuds lunaires et les axes saisonniers de la Terre vont en arrière, ils précessent, ils retournent vers un point arrière plutôt que d’avancer). La ligne des apsides réalise un cycle complet autour des treize Constellations du Zodiaque en 8,85 années.
Par exemple, alors que je rédige ces mots, l’apogée lunaire se tient à 7° sur l’écliptique, à savoir 7° du signe astrologique Aries, tel qu’il est mesuré sur l’échelle écliptique sans relation aucune avec les constellations de l’arrière-scène. Il se tenait également dans cette position il y a 8,85 années, aux alentours d’août 2002. Il retournera à cet emplacement en mai 2020. Ce sont des intervalles de temps qui sont tout à fait adaptés à l’amplitude d’observation et de remémorisation humains. Le cycle des apsides lunaires est très aisé à intégrer, à cet égard. Il peut être repéré par une observation à l’oeil nu sans nul besoin d’instruments.
Le second point consiste à déterminer la seconde phase: le positionnement de l’apogée ou du périgée qui se tient quelque part dans la bande visible des Constellations Zodiacales. Pour découvrir où, vous convertissez des sections de longitude de l’échelle écliptique (les signes astrologiques) au format de ciel réel, à savoir les constellations visibles. L’apogée de la lune, en juin 2011, se tient dans la Constellation des Poissons (les Baleines), dans la région d’étoiles marquées par la ligne qui connecte les deux Poissons.
Note. A (apogée) de Lune (symbole) dans le fil des Poissons. Le périhélion de Jupiter, son point le plus proche du Soleil, se tient à 14° ECL (14° du signe Aries), il existe donc une conjonction d’alignement de l’apogée lunaire avec ce facteur. La planète Uranus se tient à proximité, près du point vernal de l’équinoxe du printemps, 0° sur l’ECL., dans la partie inférieure du corps de la Baleine Occidentale.
Au début de la correction, en mars 2011, Jupiter se situait à son propre périhélion, le point le plus proche du soleil. Maintenant, Jupiter s’est déplacé à la frontière entre les Poissons et le Bélier, mais il est en boucle inversée, un mouvement rétrograde qui va durer cinq mois. Le 21 décembre 2011, Jupiter repartira en progression directe et initiera son passage vers le Bélier. Il se tient à ce moment en alignement avec M31, la galaxie Andromède, illustrée par le dessin en forme de soucoupe du nez de la Baleine qui saute.
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Tout ce qui est dépeint, ici, est observable. Vous pouvez percevoir Jupiter entrant dans le Bélier et ensuite repartir en arrière pendant 5 mois pour se retrouver en position d’alignement parfait avec la Galaxie Andromède, M31, à 19° sur ECL. Vous pouvez même observer la Galaxie Andromède qui constitue l’objet céleste le plus distant visible à l’oeil nu. Vous ne pouvez pas voir l’apogée de la Lune mais vous pouvez observer où est positionnée la Lune durant son apogée. Associez ces observations avec l’imagination et vous entrez dans la pratique de la mythologie à l’oeil nu. C’est ainsi qu’il faut lire le Journal de bord de la Capitaine: suivez l’apogée lunaire imaginativement au cours des constellations.
Dans le commentaire audio accompagnant cet essai, j’explique comment et pourquoi cette méthode fonctionne. Cette explication est, en effet, plus aisée à présenter sous forme orale plutôt qu’écrite. Je subodore, également, qu’il est plus facile de l’apprendre lorsqu’elle est enseignée oralement.
Le CODE LUNAIRE est le cryptogramme graphique de la Lune alors qu’elle rédige une histoire en traversant le Zodiaque; cependant, les éléments fondamentaux de l’histoire, ceux qui évoquent les fluctuations de l’arche de l’histoire, sont révélés par le déplacement des apsides. Le déplacement de l’apogée lunaire au travers des Poissons vers le Bélier, décrit comment la Capitaine présente ses entrées dans le Journal de bord du vaisseau, en en consignant la course. Le déplacement du périgée lunaire (pas vraiment l’opposé, mais grosso modo) montre quelque chose d’autre qui sera pris en considération lors d’un prochain essai.
Rappel Gaïen
La progression de l’apogée lunaire déploie la mémoire de Sophia, son rappel de sa propre expérience sur laquelle elle fonde les entrées dans le Journal de bord du vaisseau-mère. Elle est, après tout, sur un long voyage commencé au coeur galactique et qui y retourne. La manière dont elle programme ce voyage dépend de sa mémoire des phases de son expérience, dont certaines sont consignées dans l’histoire de vision Gnostique, le scénario de la Déesse Déchue.
Pour l’exprimer autrement: nous percevons, dans l’image graphique où l’apogée lunaire se meut, un indice mythologique - un mythème - qui signale des incidents spécifiques dans la mémoire Gaïenne. Par exemple, le transit dans les Poissons fait référence à la mémoire de la Déesse de la période de l’intercession Christique, associée au motif des Poissons. C’est en fait le fondement originel et authentique, enseigné dans les Mystères, de l’association de Jésus/Christ avec le poisson.
Le positionnement de cet événement, sur l’échelle du temps géologique, n’est qu’une mesure provisoire, une astuce pour mettre notre mental à l’oeuvre sur le contenu mythologique. Je ne garantis pas que l’échelle géologique conventionnelle soit correcte mais il peut s’avérer bénéfique de la corréler, de quelque manière que ce soit, à la mythographie présente afin d’en développer le scénario. Cela peut nous aider à activer les circuits neuronaux-narratifs. Magnifique si c’est le cas. On peut alors laisser tomber le cadre de temps linéaire. Il n’est pas nécessaire que nous soyons vêtus des paradigmes que nous utilisons. Lorsque vous avez reçu le message, raccrochez le téléphone.
Dans le paradigme conventionnel du temps géologique, l’intercession Christique se manifesta juste à la suite de l’Explosion Cambrienne, durant l’Ere Paléozoïque, il y a environ 585 millions d’années de cela. C’est à cette époque que les premiers crustacés et coraux apparurent, selon du moins ce qu’en rapporte la légende. C’est également peu après l’événement Cambrien que les premiers poissons apparurent, des leviathans tels qu’Astrapasis, un des tout premiers vertébrés. C’est également durant cette Ère que les premières plantes terrestres émergèrent. A la suite d’une extinction, il y a 438 millions d’années environ, les succulents émergèrent, les premières plantes vasculaires. Et puis vinrent alors les insectes, et les premiers lézards, ou tétrapodes, les prédécesseurs des dinosaures. Fred Flintstone et son gang ne tardèrent pas ensuite, pourrait-on imaginer. C’est ce que raconte la légende...
Mais il nous faut encore apprendre comment Gaïa-Sophia, elle-même, se souvient de ces événements. Pour autant que ce terton sache, les êtres humains n’apparurent pas avant la résurrection des plantes terrestres subséquemment à l’extinction qui survint il y a 438 millions d’années. Tout au début, seules les femmes existaient sur Terre. Elles étaient des créatures arborées, des femmes-arbres. La composante mâle de l’espèce humaine arriva ultérieurement par projection astrale d’Orion... Mais tout cela anticipe des événements qui se sont déroulés beaucoup plus tard au cours de l’histoire.
La Constellation d’Andromède, à ne pas confondre avec la galaxie Andromède (M31), qui est localisée dans cet ensemble d’étoiles. La signature de cette constellation est un V allongé dont l’apex se situe à l’étoile Alpharetz, au coin inférieur gauche du Carré de Pégase. Ainsi, l’étoile de tête d’Andromède fait partie d’une autre constellation, Pégase, le cheval ailé qui jaillit de la tête d’Andromède, la femme déchue. La Baleine Orientale des Poissons saute vers Andromède. En fait, la signature de cette formation, point à point, de cette région des Poissons pointe vers M31 - ce qui n’est pas fortuit mais intentionnel, soyez-en assurés. La silhouette allongée d’Andromède se situe sur les franges extérieures de la Voie Lactée. M31, notre galaxie-soeur, enclenchée dans un axe gravitationnel partagé avec nous, se situe juste à quelques degrés de la région très étoilée de la Voie Lactée: juste là où vous pouvez la voir, sinon elle serait obscurcie dans la densité de la lumière ambiante.
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Atlas des étoiles d’Elijah Burritt, montrant la Baleine Orientale, ou verticale, des Poissons, sautant vers Andromède et pointant exactement vers la localisation de M31. La Constellation des Poissons se tient en-dessous d’Andromède et du carré de Pégase.
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Le point dont il faut prendre conscience, en cette phase d’introduction de cette pratique occulte, c’est que - pour notre commodité, permettez-moi de l’appeler - Gaïa se souvient de sa propre histoire en fonction de la séquence du Zodiaque. Au fil de sa souvenance, Gaïa consigne des entrées dans le Journal de bord du vaisseau et fonde ainsi sa navigation sur la trajectoire globale de ses expériences, l’arc de l’histoire de la mémoire planétaire. La correction se déroule au fil de sa remémorisation de ce qui lui est arrivé et elle corrige ou ajuste la course de son voyage selon la manière dont elle gère, pour ainsi dire, ses expériences. C’est dans cette mesure, mais encore à peine, que nous pouvons soutenir une telle analogie anthropomorphique. Mais la pratique démontrera que cette analogie tient la route solidement et authentiquement.
Tout cela s’applique à ce qui arrive depuis la correction. Rien de ce qui a précédé, au cours de l’histoire humaine, ne peut lui être comparé. Aujourd’hui, tout ce qui se déroule dans la mémoire Gaïenne implique l’attention humaine et le processus d’interactivité en devient vivement intensifié, démontré en parallèles de temps réel. L’apogée lunaire entra dans les Poissons aux alentours de Juillet 2010 mais la correction ne fut pas initiée avant mars 2011. C’est à ce moment que Gaïa-Sophia, avec une soudaineté extraordinaire, commence à récapituler et à consigner des entrées dans le Journal de bord du vaisseau. Au fur et à mesure de son rappel, de sa remémorisation, elle rédige le voyage par avance et l’équipage de navigation le consulte, au fur et à mesure qu’elle le rédige.
L’apogée lunaire va rester dans les Poissons jusqu’au début Janvier 2012. Pour l’équipe du vaisseau-mère, un présage remarquable marque l’entrée dans cette année tant évoquée, 2012: l’apogée lunaire s’aligne avec M31, la galaxie Andromède. De par cet événement, un bloc massif de mémoires perdues se remet en place pour la Déesse de Sagesse. Ce dont elle se remémore, à partir de maintenant jusque lors, et à ce moment de début de l’année prochaine, ne peut pas être connu jusqu’au moment où elle s’en rappelle! En tant que terton qui lit le code stellaire, je peux suggérer et indiquer le thème général - ou l’aire/ère de l’expérience en cours de rappel alors, mais je peux pas en détecter les caractéristiques spécifiques tant qu’elles n’ont pas émergé en sa mémoire. C’est un aspect extraordinaire de la correction: elle ne peut pas être projetée, ou prévue, en un schéma linéaire car elle doit être développée imaginativement en temps réel et en synchronisation avec le rappel de Gaïa. Je peux préciser cependant, quelque peu en avance, quels seront les éléments de son histoire globale dont elle se souviendra.
Solution divisée
La physique est destinée. Instruction de Dakini d’Idris (Bagalamukhi).
Ainsi que je l’ai souligné, lors du septième interview sur le Tantra Planétaire à la radio de Grok the Talk, chacune des Dakinis et des Mahavidyas du Nexus des Shaktis est une spécialiste. C’est en observant votre propre mental, en synchronisation avec les cycles lunaires, que vous pouvez le mieux apprécier l’amplitude de leurs expertises. Idris est la sorcière infernale actuellement en poste et en charge du mois lunaire qui commença le 2 juin. Sa spécialité est la physique dyadique, la magie du doublage et le reflet des mondes. Elle est une ardente danseuse de tango. Ce sera bien votre chance si elle vous fait tanguer en vous instruisant de quelques pas de danse.
Dans ses mouvements de tango, Idris vous fait aller et venir abruptement entre la première et la seconde attention. L’astuce de ces mouvements vigoureux, c’est qu’à chaque fois que vous revenez à la seconde attention, (la mémoire), cela oscille entre deux réglages. Donc, lors d’une secousse, elle vous plonge dans la mémoire ordinaire et elle vous fait ensuite virevolter dans la première attention, en se concentrant sur ce qui est immédiatement présent à votre mental sans rappel. Lorsqu’elle vous fait revirevolter vers la seconde attention, c’est sur un autre mode: la mémoire a été mise en pause et vous rêvez. Et cela continue, ainsi de suite, entre les deux modes de la seconde attention, le rappel ordinaire et le rêve, la projection imaginative.
En syntaxe shamanique, c’est le Tango d’Idris: entre ce que vous êtes maintenant et ce que vous serez devenu dans le futur. Futur antérieur.
Pourquoi présentais-je un tel point technique de shamanisme Gaïen? Cela peut sembler non corrélé à ce qui précède et tout simplement superfétatoire. Mais je propose que le tango d’Idris met en exergue les desseins de la pratique intégrale déclinée ci-dessus. Pourquoi s’ennuyer à suivre les étoiles de cette manière, en premier lieu? Pourquoi s’impliquer dans cet exercice sophistiqué qui combine les facultés d’observation et les facultés d’imagination? Quel est le propos? Et quels en sont les bénéfices?
Il existe deux réponses que je puisse offrir à ces questions. La première est la réponse courte: Gaïa-Sophia, en tant qu’entité céleste auto-propulsée, navigue au gré des étoiles et si vous souhaitez partager ce voyage avec elle, et dans l’intimité, plutôt que d’en être seulement un passager anonyme, vous pouvez en faire autant.
Voici la seconde réponse: puisque sa correction est une solution divisée, di-orthosis, vous ne pourrez pas y pénétrer sans en découvrir la division, le facteur dyadique. L’équipage de navigation qui suit la course du vaisseau-mère en correction le fait en tant qu’exercice de perception de la solution divisée. Tout un chacun, suivant cette pratique correctement, bénéficiera des mêmes expériences: vous allez réaliser, au bout d’un certain moment, que vous vivez dans un monde de réalité consensuelle avec l’humanité tout en vivant simultanément dans une autre version de ce monde.
Par exemple, certaines personnes observent que le soleil se situe plus au nord qu’il ne l’est habituellement à cette période de l’année. En janvier, cette année, j’ai observé que les jours s’allongeaient en lumière à peu près trois semaines en avance sur le cycle normal. Ce phénomène a également été observé par d’autres personnes de par le monde et des vidéos ont été postées sur YouTube et divers blogs. L’année dernière, en juin, j’ai noté avec étonnement que le soleil était loin au nord au lieu de se trouver au nord-est où il devrait se situer juste avant le solstice d’été. Cette année, certaines personnes rapportent la même observation, et elles estiment que l’orbite solaire se situe dix degrés plus septentrionalement qu’elle devrait être si les lois de la mécanique sont correctes. Ce décalage de dix degrés représente exactement ce que j’avais estimé l’an passé.
Imaginez maintenant la scène suivante. Vous vous tenez sur votre pelouse en train d’observer ce phénomène en compagnie d’un scientifique de la NASA. Vous lui montrez le soleil et vous lui explicitez vos observations. L’autorité spécialisée dans les événements célestes consulte des équations mathématiques et des tables et secoue la tête: il affirme que cela ne peut pas se passer ainsi parce que cela ne correspond pas aux modèles, cela viole le paradigme fondant l’autorité et donc cela défie les lois cosmiques. Mais le phénomène est pourtant là puisque vous pouvez l’observer. Mais l’expert de la NASA, l’autorité, ne peut pas le voir malgré que cela soit patent et vérifiable par l’expérience directe. Bien que vous teniez côte à côte sur la même pelouse, et sur la même planète, vous êtes deux personnes vivant dans des mondes différents, dans une réalité divisée.
Et cela continue au fil de la correction. La physique est la destinée. La physique que vous adoptez détermine votre destin. Fondamentalement, il existe deux options, d’une part la physique Gaïenne - qui est empirique et observable et qui peut être validée sans instruments - et, d’autre part, la physique des experts et des autorités, composée de mathématiques et de modèles et dissociée des événements dans le temps réel. Décliner la course de la correction de Gaïa constitue à la fois une pratique de distinction, montrant la différence entre ces deux destinées, et une participation dans la destinée de la Déesse de Sagesse, le futur imaginable de la Terre.
John Lash. Flandres. 13 juin 2011.
Traduction de Dominique Guillet.
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