|
|
Navigation aux Etoiles
John Lash
Traduction de Dominique Guillet.
Le BTL, le Barycentre Terre-Lune, est le point de masse partagée, ou le centre de gravité, entre la Terre et la Lune. A savoir, c’est le pivot de la masse associée dans le couplage Terre-Lune, tel le pivot d’une balançoire. Selon la loi astronomique, pour deux corps entrelacés en une dynamique gravitationnelle mutuelle, le centre de la masse partagée sera déplacé vers le corps le plus grand en proportion du multiple de sa masse comparé au corps le moins grand. La masse de la Terre est 81 fois plus grande que celle de la Lune. Donc, le Barycentre du système Terre-Lune est déplacé de 81 unités à partir de la Lune, de moindre masse, vers la Terre, de plus grande masse.
La distance moyenne entre la Terre et la Lune est de 370 000 km. Le 81 ème de cette distance est approximativement 4568 km. Le rayon de la Terre est de 6357 km. Donc, si l’on mesure à partir du centre de la Terre et que l’on soustrait cette unité (1/81 ème) du rayon, on obtient 1789 km. Cela représente la localisation moyenne du barycentre à une distance de 1789 km en-dessous de la surface de la Terre. Le centre commun de la masse, dans le système Terre-Lune, est déplacé tellement loin vers le corps de plus grande masse, la Terre, qu’il se situe à l’intérieur de la Terre physique.
Apsides Lunaires
Définition astronomique des apsides: le point de plus grande ou de plus petite distance de l’orbite d’un corps céleste à partir d’un centre d’attraction. Dans le cas de la Lune, la ligne des apsides connecte le périgée (le point le plus proche) à l’apogée (le point le plus distant). C’est une ligne qui traverse l’orbite ovale, elliptique, de la Lune autour de la Terre.
Note.Les orbites de toutes les planètes, dans le système solaire, sont en forme d’ovale ou d’ellipse. Elles possèdent toutes un point extrême rapproché et un point extrême distant mais ces points ne sont appelés périgée et apogée parce que ces derniers termes font uniquement référence à la distance à laquelle est située la Lune de la Terre (-gee, c’est à dire Gaïa). Pour les autres planètes, y compris la Terre, ces points sont décrits par des termes indiquant la distance du Soleil: -hélion. Le périhélion (au pluriel, périhelia) est le point le plus proche tandis que l’aphélion (au pluriel, aphelia) est le point le plus distant sur l’ovale de chaque orbite planétaire. Ces apsides planétaires sont stables et restent positionnés à une opposition de 180° les uns par rapport aux autres. Les apsides de certaines planètes, et plus particulièrement, la Terre, Jupiter, Saturne jouent un rôle important d’accompagnement dans la correction de Sophia.
|
Le barycentre, ainsi que les points de l’apogée et du périgée sur l’orbite lunaire écliptique, constituent le mécanisme de navigation permettant à Gaïa de décider d’une course, et de la suivre, au travers des courants galactiques, au travers de la région des bras galactiques en spirales en laquelle le système solaire (la flotte) est localisée. Alors que nous commençons à prendre conscience du fait que la Terre est un corps céleste capable de mouvement auto-propulsé, il est naturel que nous nous posions la question de savoir comment elle navigue et comment elle se dirige en toute autonomie. Non seulement pouvons-nous découvrir comment elle le fait mais nous pouvons également participer au processus grâce auquel elle détermine sa course et grâce auquel elle s’y maintient en navigant avec les étoiles.
Suivre le voyage céleste de la Terre, en temps réel, constitue la mission de choix de l’équipe de navigation sur le Vaisseau-Mère, Terra Navis. Imaginez que vous soyez sur le pont de navigation du Vaisseau-Mère et que vous ayez la chance de prendre la barre pendant un moment. Pour ce faire, il vous faut vous tenir proche du poste de navigation où se trouve le gouvernail. La barre de la planète se rapproche du manche de navigation d’un avion ou d’un jeu-vidéo qui est appelé un volant.
Tenir la Barre
Le gouvernail du Vaisseau-Mère possède des propriétés particulières dues au fait que Gaïa utilise l’intégralité du mécanisme de barycentre pour naviguer. Une métaphore nautique pourrait nous aider à décrire la construction du système timon-gouvernail de la planète. Comparons la Terre à un vaisseau de confection spécifique, un vaisseau hybride fonctionnant à la vapeur et à la voile. Dans ce cas, un voilier au gréement carré et avec deux cheminées.
Cette visualisation va de suite s’avérer bénéfique. Nous consignons que le Vaisseau-Mère navigue avec l’air et la vapeur: à savoir, grâce aux courants extérieurs (LE vent) et grâce à une puissance auto-générée (la vapeur). Et voilà maintenant la bizarrerie: le gouvernail du Vaisseau-Mère est monté frontalement. Près de la proue du navire se trouve une barre verticale, la mèche du safran. C’est cette mèche, dans l’alignement de la coque du navire, qui confère un mouvement de rotation au safran. La barre de navigation du gouvernail contrôle le safran selon un mode inhabituel tel qu’il est illustré ci-dessous par mon dessin grossièrement façonné. En haut, l’ellipse de l’orbite lunaire avec son apogée et son périgée indiqués. En-dessous, le système de barre et de gouvernail.
Lorsque vous êtes dans la cabine de pilotage du navire, vous ne vous contentez pas de vous tenir devant la roue comme le font normalement les timoniers. La plupart des paquebots ont une très grande barre à roue avec de longs manetons. Certains navires rapides, tels que les grands yachts de course, possèdent une barre à roue surdimensionnée et en alliage léger permettant de faire virer le bateau avec une plus grande aisance. Mais dans les deux cas, le pilote se tient face à la roue. Quant au gouvernail du Vaisseau-Mère, c’est un timon dans lequel le pilote doit être physiquement inséré. Cela signifie que vous participez physiquement, avec tout votre corps, au processus de navigation.
Le pilote, ou le cybernaute, s’engage physiquement dans la navigation du Vaisseau-Mère - c’est à dire par une implication cinétique et corporelle dans les dynamiques Terre-Lune.
Imaginez que vous vous positionnez de telle sorte à toucher le timon, les jambes écartées et campées pour vous stabiliser, votre plexus solaire pressé contre la barre verticale sur laquelle est montée l’armature. Vous pressez tout votre corps en position, en alignant votre dos avec la barre verticale. Le niveau de l’amature est à mi-chemin entre votre cage thoracique et vos hanches. Vous pourriez imaginer un harnais qui vous attache à la barre de contrôle avec une large ceinture autour de votre dos, impliquant physiquement votre torse avec l’armature.
Vous agrippez maintenant la manette de gauche de la barre de gouvernail avec le coude plié parce que cette partie de l’armature est courte et positionnée à proximité de votre ceinture. Vous avez un fort avantage de fléchissement dans votre bras, votre avant-bras et votre poignet de par le fait que vous tenez la manette à proximité de votre flanc, serré contre vous. Vous tendez votre bras droit pour saisir l’extrémité de droite de l’armature de telle sorte qu’il soit presque droit avec votre coude bloqué. Dans la posture de flanc droit, il existe moins de force pour saisir mais plus d’équilibre et plus de latitude pour manier l’armature sur un mode lent et équilibré.
C’est la position pour tenir le gouvernail du Vaisseau-Mère. Elle imite le positionnement et la distribution dynamique des forces cinétiques au sein du système de barycentre, ainsi que nous l’avons suggéré par la comparaison du dispositif de contrôle avec l’illustration astronomique ci-dessus. L’armature est bizarrement jointée pour permettre une oscillation du bras gauche en laissant beaucoup de jeu sur le gouvernail de ce côté, pourrait-on dire. Le côté droit du dispositif de contrôle, en contraste, est intégré très précisément et il n’a aucune amplitude de jeu.
Au gouvernail du Vaisseau-Mère, vous naviguez en coordination avec deux fonctions du gouvernail: virer de bord et stabiliser. Les caractéristiques du gouvernail monté en forme d’arc sont spécifiques. Il permet de virer de bord, de façon serrée, dans les courants galactiques ou même encore de les prendre latéralement, ce qui équivaut à prendre la vague ou une mer houleuse. Pour ce faire, vous utilisez la manette gauche, équivalente au périgée. Ainsi que mon croquis le montre, la manette gauche est connectée à l’extrémité du safran de sorte qu’il puisse la faire tourner, dans les deux sens. Ce faisant, le côté gauche de l’armature endure beaucoup de tension. Typiquement, alors que vous dirigez le bateau dans une houle ou un fort courant, l’armature va vibrer et frissonner. Elle va “brouter”. Lorsque le gouvernail taille une nouvelle route, le mécanisme de gouverne réagit avec les forces qu’il rencontre. Le périgée de la Lune fluctue sauvagement au cours de chaque mois.
En raison des fluctuations souvent violentes du flanc gauche, le Vaisseau-Mère a besoin d’être stabilisé dans la nouvelle course qu’il a entreprise. La manettegauche ne peut pas faire cela parce qu’elle est connectée au safran afin d’impulser des changements de cap et non pas pour maintenir le cap choisi. Pour stabiliser le vaisseau, vous pouvez vous pencher sur l’armature droite qui est connectée différemment au safran, ainsi que le croquis le suggère. La manette droite contrôlée par toute la longueur de votre bras étendu, le coude bloqué, votre corps ne faisant qu’un avec le mouvement de saisie, tout cela vous permet de stabiliser la course du Vaisseau-Mère telle qu’elle a été sélectionnée par les manettes droite-gauche.
Périgée: virez de cap afin de reprendre la destination. Apogée: stabilisez dans cette nouvelle course.
Chaque mois, la Lune transite son apogée et son périgée mais pas exactement toutes les deux semaines en raison d’une vibration spasmodique du côté gauche de l’armature, le périgée, qui oscille en va et vient, rarement dans une position exacte d’opposition de 180 ° à l’apogée. En termes de dynamiques telluriques du Nexus des Shakti, ce sont des moments “d’éruptions”. En analogie nautique, les éruptions représentent des moments durant lesquels le Vaisseau-Mère croise de la houle ou un fort courant (éruption de périgée), est divergé de sa course fixée et reprend ensuite le cap (éruption d’apogée). C’est une sorte de louvoiement à contre-courant galactique.
A l’éruption du périgée, lorsque le barycentre est poussé plus intensément vers le coeur de la planète, il se manifeste alors une concentration et une intégration de forces telluriques (électromagnétiques) comme si le Vaisseau-Mère embrasse le nouveau cap qu’il entame tout en poussant les moteurs afin d’amorcer le tournant. Durant l’éruption d’apogée, lorsque le barycentre est poussé vers l’extérieur et la surface de la Terre, les forces telluriques se déploient et s’épanchent avec un sentiment de libération comme si les voiles étaient ferlées dans le vent dominant alors que le Vaisseau-Mère se stabilise sur le nouveau cap - pour être précis, redresse la cap pour conserver sa course. D’où le recours alternativement à la voile ou à la vapeur.
Chronologie Eonique
Dans le premier essai, se rapportant à la démonstration de la méthode mythogénétique, j’ai expliqué que l’apogée de la Lune, lors de son périple au travers du Zodiaque, encode la manière dont l’Eon Sophia récapitule son histoire au fil de sa correction. Elle se souvient, en fait, d’événements spécifiques de son passé, des épreuves ou des crises spécifiques qu’elle a vécu lors du long processus de métamorphose en cette planète. Il est important de souligner que la correction est initiée alors que l’apogée lunaire se trouve dans les Poissons (les Baleines). Il existe déjà ici une connotation nautique. La progression de sa remémorisation est consignée dans le Journal de bord de la Capitaine: le récit de Gaïa lors de son voyage de retour vers la source.
Le 6 mars 2011, la Lune traversa son apogée situé alors à 1° ECL (1° du signe Aries), exactement au point vernal - le début du Zodiaque tropical. C’est la position du Soleil lors de l’équinoxe de printemps. Le 19 mars, la Lune traversa son périgée à 178° ECL (28° du signe Virgo). Sur l’arrière-scène du Zodiaque, cette position marque le front de la Vierge.
Ce détail, extrait du modèle Rimsite de Zodiaque, montre la Constellation de la Vierge, ou d’Isis-Sophia, en termes mythologiques. La ligne horizontale, qui s’étend jusqu’à l’arête du nez, est l’équinoxe de printemps qui est couramment en précession montante, “ôtant le voile de la Vierge”, pourrait-on dire.
Je dessine la Vierge de sorte que seuls la partie supérieure de son visage et son genou droit (regardez attentivement) soient dévoilés. Tout le reste de ce personnage est drapé dans le “voile d’Isis”. Et selon la tradition, il s’agit d’un triple voile.
«Je suis Celle qui était, qui est et qui sera. Aucun mortel n’a soulevé mon voile et vécut». Ce sont les paroles célèbres attribuées à Isis dans la tradition Egyptienne de l’Antiquité. Le temps est venu maintenant de soulever le voile, ce qui signifie que l’humanité a maintenant l’opportunité de vivre dans le temps divin, le temps Eonique. Comment? En participant, en temps réel, à la puissance animante de l’imagination divine.
Et participer avec l’imagination authentique et non pas avec l’imagination fantastique, tout comme le conseille l’adage alchimique. Quelle est la différence? Tout ce qui est imaginé en intégration avec l’histoire de Gaïa-Sophia est authentique, tout le reste n’est que fantastique. Lorsque votre vie se positionne dans l’histoire de vision Sophianique, vous prenez conscience que vous ne possédez aucune vie en propre; cependant, la participation à cette histoire amène votre vie à sa plénitude optimale. Découvrir que vous ne possédez aucune vie en propre est une libération, en termes Télestiques, ainsi que les initiés des Ecoles de Mystères l’auraient alors compris.
Dès le début de la correction, le périgée lunaire était à une paire de degrés au-dessus de la ligne de l’équinoxe d’automne: juste entre les yeux de la Constellation de la Vierge. A ce moment là, Isis-Sophia voit la correction. Son éveil ne prend qu’une parcelle du temps terrestre, une seconde fugitive; cependant, son amplitude englobe le déploiement de temps tel que Sophia elle-même en fait l’expérience, tout comme les Eons le font. Comment un Eon vit-il l’expérience du temps? C’est impossible à dire ou à imaginer en termes humains mais un cadre temporel de comparaison peut être appliqué à cette énigme: en tant qu’être céleste, un Eon vit dans le temps des étoiles qui, en termes humains, est mesuré par la précession des équinoxes. Un cycle précessionnel intégral de 25 920 années (360 fois 72 années par degré) constitue la journée d’un Eon. Si ce cycle est divisé, on s’aperçoit que 18 années représentent une minute de temps Eonique. 108 secondes représentent un jour de Gaïa-Sophia. Ce qui se déroule pour nous en 108 jours arrive pour elle en une seconde, tellement immense est la magnitude de sa conscience.
Bien qu’elle ait requis beaucoup de temps pour se mettre en route, la correction de Sophia se manifeste en une matière de secondes de son temps. En 21/22 mois, environ, à partir de mars 2011, la déesse accomplit sa correction d’une manière lucide et cohérente. Elle l’achèvera au bout de 13/14 mois supplémentaires. Du début jusqu’à son accomplissement total, la correction requiert 36 mois, trois années. A savoir, 10 secondes de son temps et 1080 jours de temps humain.
Il ne faut pas assumer, cependant, que cela soit une mesure de temps déterminée par un schéma rigide caractéristique de concepts mentaux mâles tels que des découpages complexes et stériles du Long Compte Maya. La correction de Sophia n’est pas un événement programmé rigidement et il ne peut pas être décliné ou prédit selon les mêmes perspectives du schéma du Long Compte de Calleman bien que certains aspects de ce schéma résonnent avec des phases de cette correction. Cependant, un terton expérimenté peut prédire les grandes lignes de sa récapitulation et de sa reconnexion au Rêve Pléromique des Eons dans le coeur galactique. L’observation des motifs émergents de son processus de remémorisation permet d’esquisser imaginativement la manière dont cette correction procède. Mais la seule manière d’être réellement sûr de ce qui se passe, c’est de l’accompagner en temps réel.
Note: Le Terton du Maine n’est pas en train de prédire dans le sens habituel du terme; il se contente de prévoir, juste de la manière dont un météorologiste le fait, et qui plus est sur un mode “flottant”. Gardez à l’esprit que je n’ai pas prédit le moment de la correction. Je n’ai jamais essayé de faire cela. J’ai suivi le mécanisme de barycentre depuis 1976, en l’observant attentivement pendant 35 ans; j’ai évoqué, par oral et par écrit, durant ces 13 dernières années, la problématique énigmatique de la correction de Sophia, un problème laissé non résolu de par la destruction des Mystères. Les écrits Gnostiques mentionnent la correction sans en préciser la nature ou le moment d’émergence. Ainsi donc, je n’ai jamais prédit que la correction serait initiée en mars 2011. Je l’ai découverte au moment où elle arrivait parce que je vivais dans les processus de vie de Gaïa en temps réel.
|
Ancré dans le présent et non enclin à prédire. C’est une distinction cruciale pour un terton.
De nombreuses dates ont été proposées pour la transmutation planétaire associée avec 2012 et pour de nombreux autres cycles de temps incluant les périodes astronomiques et géologiques telles que les Ages glaciaires, la précession des équinoxes, le renversement des pôles magnétiques, les cycles de Milankovitch, les éruptions solaires, etc. Je vais donc proposer ma propre contribution. Mon estimation pour la durée de la solution à deux sens, ou diorthosis, de la Déesse de Sagesse est de mars 2011 à mars 2014, ou peut-être un peu moins, à savoir au début 2014. Je suspecte fortement que Gaïa-Sophia va signaler la complétude de la correction en faisant pleuvoir sur toute la planète simultanément. Cet événement signifierait l’établissement d’une passerelle “arc-en-ciel” initiant une intercommunication de pleine amplitude entre la Terre, l’humanité et l’espace en source ouverte de la vie galactique, incluant d’autres civilisations et des êtres interdimensionnels, pour ne pas mentionner les Eons Pléromiques.
Navigation Imaginale
J’ai affirmé que Gaïa se réveille en un rêve lucide mais je n’ai pas encore détaillé l’essence de ses rêves si ce n’est pour dire que c’est un scénario de cauchemar. Il n’est nul besoin de regarder trop loin pour découvrir la preuve de son mauvais rêve: le cauchemar de l’histoire humaine qui se joue dans la culmination de la domination patriarcale qui se mit en place avec la répression du Divin Féminin, il y a 6000 ans, suivie par la destruction des Mystères dédiés à l’instruction par la Lumière, le corps de substance primordiale de Sophia. Le cauchemar prend fin lorsque la stratégie en 3D de la division, de la dissimulation et de la domination ne peut plus être logistiquement soutenue: les ressources pour la guerre s’étiolent, la culture du secret est en train de s’effilocher, les gens découvrent l’arnaque globale financière et la guerre fallacieuse à la terreur pour ne pas mentionner une douzaine d’autres arnaques telles que l’eugénisme au CO2. La collusion, elle-même, part à vau l’eau et les prédateurs intra-spécifiques se retournent les uns contre les autres ou se tuent ou deviennent fous ou vont se terrer mais ils n’échapperont pas à la magie létale des éco-guerriers Kalika.
Ce moment, c’est maintenant, dans le temps de Gaïa et dans le nôtre également: c’est le début de la fin du cauchemar.
Si le cauchemar est en train de s’estomper, comment alors se manifeste la solution à deux sens. C’est une bonne question, si je puis me permettre. Une fois de plus, il peut être instructif de faire appel à une analogie de navigation maritime. Je fais ici référence à la notion de navigation à l’estime.
Selon la définition qu’en donne Wikipedia. La navigation à l’estime est une méthode de navigation qui consiste à déduire sa position courante de la route et de la distance parcourue depuis la dernière position connue. Traditionnellement, cette méthode repose sur les instruments mesurant son cap (compas), sa vitesse (loch, tachymètre, badin...) et le temps (chronomètre) ainsi qu’avec l’estimation éventuelle (ou le calcul) de l’influence de l’environnement (courant, vent) sur sa marche.
L’un des inconvénients de la navigation à l’estime, c’est que - comme les nouvelles positions sont calculées uniquement à partir des positions antérieures - les erreurs du processus sont cumulatives: l’erreur dans le calcul de la position s’accroît donc avec le temps.
Les prédateurs globalistes sont sur une course de navigation à l’estime qui ne peut que les conduire à leur propre destruction. Pourquoi? Parce que les erreurs du processus, par lequel ils naviguent, sont cumulatives - et c’est un euphémisme! Leur conception de la manipulation et du contrôle du monde est une conception logistique linéaire qui souffre maintenant d’une accumulation mortelle d’erreurs. La marque des Archontes, ou des Autorités, est l’exagération de l’erreur au-delà de toute possibilité de correction. L’erreur du patriarcat, et de l’inflation théocratique des prédateurs, a atteint son paroxysme de violence aveugle et d’absurdité totale. Cette errance fondée sur une navigation à l’estime va conduire une partie de l’humanité vers la destruction qu’elle a préparée pour elle-même.
Quant à cette partie de l’humanité qui maintenant commence à participer à la correction de Sophia, un autre cours d’événements se déroule, selon ses termes propres, parallèlement à la fin du cauchemar. Que veux-je signifier par cela? Qu’une partie de l’humanité va échapper au cauchemar indemne? Ou bien que ce cauchemar ne va affecter que ceux qui se sont impliqués dans sa réalisation? Ou quelque chose d’autre à mi-chemin?
Je reprécise que je ne prédis rien. Gardez également à l’esprit que la navigation avec la Déesse de Sagesse n’est pas une fantaisie ou une simulation. C’est une aventure mystique, bien sûr, mais c’est également un challenge existentiel. L’histoire courante montre que de nombreux êtres humains innocents sont blessés ou tués ou, lorsqu’ils ne sont pas assaillis physiquement, sont les témoins, en face de leurs yeux, de la destruction de leur vie entière. Il semblerait raisonnable de supposer qu’une certain niveau de dommages collatéraux puisse se manifester dans les rangs de ceux et de celles qui ne suivent pas la voie de la navigation à l’estime des perpétrateurs globalistes. Ceux et celles qui vont suivre les voies de Gaïa encourent-ils le risque d’être blessés ou massacrés lors de l’effondrement total du système de manipulation en 3 D? Oui et non. Souvenez-nous qu’il s’agit d’une solution à deux voies.
Jusqu’à aujourd’hui, il n’est que trop évident que la navigation à l’estime a généré beaucoup de mal chez des êtres humains innocents. Il n’est que de considérer le nombre de morts et de blessés en Irak, les enfants mutants sous l’effet de l’uranium appauvri, les générations futures empoisonnées par avance. Et on ne parle ici que de l’Irak qui ne constitue qu’un épisode du cauchemar global.
De par la navigation imaginale - telle que l’on pourrait qualifier la participation à la correction de Sophia - vous vous engagez dans une course qui est parallèle à la course d’auto-destruction et il est impossible de prédire comment les courses parallèles vont s’influencer mutuellement à moins de vivre au coeur de la solution à deux voies en temps réel. Tout un chacun peut se faire piéger par les orchestrations du mal social ou se faire tuer par une salve en 3 D. Ce serait un acte insensé de tartuferie que de prétendre que cela ne puisse pas arriver mais avec Gaïa, tout n’est question que de chances. Pas de quantités. Personne ne peut calculer combien d’êtres humains vont mourir durant ces trois années de correction. Mais gardez à l’esprit que les chances de périr, durant l’effondrement du jeu patriarcal, sont sujettes à changement et je dirais même sujettes à des modifications radicales. Je pourrais peut-être décliner, de manière souple, cette notion comme une sorte de loi de sélection Gaïenne.
Pour ceux et celles qui virent de bord vers la navigation imaginale, les chances de périr des dommages collatéraux, générés par la navigation à l’estime des perpétrateurs, décroissent exponentiellement au fil de chaque jour de la correction. Au fil de chaque jour. Au fur et à mesure que la solution à deux voies acquiert une définition claire, les chances de périr dans le cauchemar final pour les êtres humains qui optent pour un futur avec Gaïa - non par des simulations mais par une participation imaginale et active dans ses desseins - décroissent dramatiquement avec chaque moment qui passe.
Au cours de la correction, Gaïa attribue les meilleures chances à ses partenaires. Dans les psychodynamiques de la transmutation planétaire, c’est Kali qui détermine les chances. La rage de Gaïa-Sophia n’est pas seulement une métaphore, c’est la Nature à l’oeuvre en tant que vecteur de sélection.
Quelle est donc exactement la nature de la reconnaissance imaginale? C’est la manière de suivre les opérations de maintien du cap du mécanisme de gouvernail en termes mytho-poétiques, en décodant le Zodiaque à partir des positions des apsides lunaires. La lecture de la récapitulation de Sophia sur l’apogée, tel que je l’ai suggéré. Le suivi de la manière dont elle gère des eons de temps de son expérience en l’espace de quelques secondes, des mois en termes humains, ce qui nous donne le temps de le vivre en conscience et sur un mode conatif. L’observation de la manière dont elle se remémore l’intercession Christique, par exemple, ou sa confrontation initiale avec les Archontes telle qu’elle est décrite dans le passage de Sur l’Origine du Monde que j’ai cité dans mon essai sur la Véritable Anarchie de la Vie sur Terre. C’est en se remémorant ces événements que Gaïa-Sophia consigne ses entrées dans le Journal de bord de la Capitaine. C’est en suivant ces entrées que nous pourrons percevoir comment elle navigue en sa correction sur le plan galactique. Mes amis, ce n’est pas de “l’information”. C’est une connaissance sacrée d’animation divine opérant en temps réel avec des témoins humains à bord.
John Lash. Flandres. 16 juin 2011.
Traduction de Dominique Guillet.
|
|
|