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Notes du Navigateur
02. La Vision d'Andromède
14 juillet 2011
John Lash
Traduction de Dominique Guillet.
C’est aujourd’hui le jour 13 du cycle lunaire présent qui commença le 2 juillet sous l’égide de la Dakini Gaïenne, Vajrayogini, la Truie Adamantine (la Mère Tantra). L’observation des cycles lunaires ainsi que la transception de la sagesse des Dakinis constituent des pratiques du Tantra Planétaire. A ce jour, je n’ai pas introduit cette pratique dans l’expérimentation de navigation Gaïenne, qui est en cours, mais je l’évoquerais si besoin est.
Les notes à l’équipage sont expédiées les jours 3, 8, 13 et 21 des cycles lunaires. Je réserve les jours 1, 2 et 5 pour ma pratique personnelle de transception, un rituel requérant une attention très intentionnée.
Je remercie tous ceux d’entre vous qui m’avez rapporté des anomalies et des sujets corrélés dont certains sont référencés dans ce présent message.
Pour une brève récapitulation: la correction commença le 19 mars 2011, lors de la Super-Lune de cette date, une semaine après l’événement de Fukushima. Certains d’entre vous se rappellent peut-être de rapports, à la même époque, d’étranges sons émanant de la terre, incluant un vrombissement continuel émanant d’une grotte au Tibet. Des gens en Floride, en Essex et ailleurs rapportèrent des roulements inexplicables en provenance des profondeurs de la terre. Qui sait combien d’événements similaires sont passé inaperçus ou non rapportés?
J’ai proposé qu’à ce moment-là, et dans la période le précédant et le suivant, le barycentre du couple Terre-Lune excéda la vitesse du son et envoya un bruit sonique prolongé de l’intérieur de la terre. Il existe des rapports de manifestations fantastiques de lumières à la même période - à l’observatoire de Mauna Kea d’Hawaii, par exemple:
Cette anomalie peut être interprétée de deux manières. Dans la vision nautique, je suggère la métaphore d’une corne de brume soufflant sur le pont du vaisseau-mère et appelant l’équipage sur le pont de navigation. J’ai également proposé qu’à ce moment-là, la Terre établit un signal de communication à deux voies avec la Plérome, le coeur galactique. Le roulement tellurique n’était bien évidemment pas le signal envoyé au coeur galactique, car le son prendrait des milliers d’années pour arriver là-bas (du moins selon le paradigme courant de l’astronomie, mais nous y reviendrons un jour). Ce fut l’annonce à bord que la connexion avec le Plérome fut établie.
D’un autre point de vue, on peut dire que le signal de son/lumière représente le déblocage du mécanisme d’auto-direction de la Terre, la ligne des apsides lunaires en pivot sur le barycentre. C’est le mécanisme de gouvernail du vaisseau-mère. Antérieurement, le mécanisme de gouvernail avait été bloqué en place, en mode de pilotage automatique. En le débloquant, le vaisseau-mère commence à naviguer son propre cours dans l’espace interstellaire. C’est la Capitaine qui prend le gouvernail.
Sur mode de pilotage automatique, Sophia utilisait Deneb, dans le Cygne, pour se diriger vers le coeur galactique: le Cygne vole au travers des rifts sombres de la Voie Lactée, pointant tel un 747 directement vers le coeur de la galaxie. Abandonnant le pilotage automatique, Gaïa prend Canopus d’Argo Navis en tant qu’étoile guidant sa course. Cette lumière brille au profond des cieux de l’hémisphère sud. Ainsi que mentionné dans des notes précédentes, le changement de course, procédant de la sortie du mode de pilotage automatique, amène le vaisseau-mère en un lent plongeon vers le flux étoilé du bras spiralé galactique. Cela produit une anomalie afférente, à savoir de faire se lever le soleil au nord, plein nord, ce que de nombreuses personnes ont remarqué de par le monde.
Simultanément, l’étoile polaire apparaît déplacée, certaines nuits, de son alignement proche avec les deux étoiles de la Grande Ourse. Cette anomalie est observable mais inexplicable en termes astronomiques. Cela ne peut tout simplement pas se passer ainsi selon ce paradigme officiel. En métaphore nautique, cela se passe et cela peut être vérifié par l’observation: le mât principal du vaisseau-mère oscille de bas en haut sur un axe vertical alors que la Terre s’enfonce au profond des courants galactiques.
En tant que premier Navigateur, je vais suivre les moments d’apogées et de périgées du cycle lunaire que je considère indiquer les changements de cap lorsque Gaïa louvoie dans les courants galactiques: appelons-les, ces moments, des mouvements, des jaillissements. Le 19 mars fut un moment de périgée (ou un “jaillissement” en termes des énergies du Nexus des Shakti). Depuis lors, il y a eu quatre jaillissements de périgée (17 avril, 25 mai, 12 juin et 7 juillet) et quatre jaillissements d’apogée (2 avril, 29 avril, 29 mai et 24 juin), le prochain jaillissement d’apogée étant le 21 juillet, dans une semaine. En retraçant les régions des cieux où ces moments absidaux se manifestent visuellement dans les constellations du Zodiaque, je peux décrire le voyage que Gaïa-Sophia initie. En d’autres mots, je traduis ou je convertis la mythographie zodiacale en termes de métaphore nautique tout autant qu’en langage grâce auquel le mental humain puisse s’aligner avec l’Intelligence Planétaire, en suivant ses desseins et ses propos au fil de leur développement.
Mon rôle en tant que navigateur comprend les deux principales responsabilités incombant au nagual dans la pratique shamanique: fonder l’approche de l’Inconnu et définir la syntaxe. Le don du nagual, c’est la liberté.
Pour la syntaxe, j’applique ces termes-clés aux jaillissements d’apogées et de périgées de l’auto-gouvernance de Gaïa: apogée = mémoire divine et périgée = alchimie divine.
Aux moments d’apogée, Gaïa-Sophia récapitule sa propre histoire cosmique, remémorant les moments mythologiques décisifs de son plongeon, sa rencontre avec les Archontes, son pacte avec le Soleil, la défection d’Archontes rejoignant le Soleil, devenant des paralemptors (des “receveurs” qui assistent durant le bardo de l’après-mort), son pacte avec l’humanité, l’Anthropos, etc. Tous les grands épisodes du Mythos de Sophia. Ce que la Déesse de Sagesse se remémore ne peut être ni anticipé ni inventé par l’imagination humaine mais ce peut être suivi au fil de sa récapitulation, en temps réel. En récapitulant ces moments, un à un, Sophia réalise immédiatement la direction qu’elle doit donner à son voyage en relation avec la durée cosmique totale de son expérience en tant qu’Eon. C’est de la mémoire divine en action. Ou, si vous préférez une expression plus exotique, une reconstitution conative.
Le 19 mars, l’apogée lunaire était positionné à 1° d’Aries, le premier point du zodiaque tropical, en-dessous de la queue du Poisson Occidental. Il continue d’avancer, au travers de cette constellation, jusqu’en 2012, marquant ainsi la première phase de la correction - à savoir simultanément, une réminiscence. La récapitulation de la mémoire divine, retracée à partir de l’apogée lunaire.
Au fil de 2011, durant la première phase de la correction, Gaïa-Sophia se rappelle d’une partie de sa propre histoire qui a été préservée pour elle dans des conditions spéciales, dans la mémoire d’une autre civilisation sur une autre galaxie, M 31, Andromède. Permettez-moi de prendre un moment afin de décrire cette situation extraordinaire.
J’ai 8 interviews en prévision pour les trois semaines à venir. Ils seront signalés sur les pages audio conçues et gérées par le membre de l’équipage, Simon K., un mutant.
Je suis en train de mettre en place un protocole pour que deux volontaires reçoivent toutes les versions du Voeu Tantrique Gaïen qui m’ont été soumises, incluant certaines anecdotes de ce qui est arrivé pendant et après les rituels. Cette matière sera ensuite postée sur une page du nouveau site mis en place par le membre de l’équipage Stan F.: http:// telestai.org/, là où les Journaux de Bord sont archivés. J’espère que cette nouvelle page pourra être fonctionnelle d’ici une semaine ou deux. Je vous encourage à m’envoyer toutes vos versions du Voeu et vos descriptions de la manière dont cette expérience fut vécue par vous -mêmes.
Mon objectif principal, d’ici l’équinoxe de l’automne, est de dresser une liste séquentielle de tous les moments d’apogées et de périgées jusqu’à janvier 2012 afin que vous puissiez découvrir un sens au voyage que nous décrivons dans la pleine continuité avec l’alchimie et la mémoire divines.
Lorsqu’ils réalisèrent, au moment de son plongeon de métamorphose en la Terre - non pas lors de son départ du Plérome mais lors de l’événement beaucoup plus ultérieur de son épistrophe de transformation dans le corps planétaire de la Terre - les Eons Pléromiques, témoins de cet événement, prirent des mesures spéciales pour venir en assistance à Sophia, selon le principe cosmique de reflet. Selon ce principe, tout système de monde conscient accueillant une expérimentation divine et apparaissant dans la galaxie va posséder son reflet de miroir ou son monde parallèle dans une autre galaxie. Le monde reflet de la vie sur Terre est un monde dans la galaxie d’Andromède dite être située à 2.2 millions d’années-lumière de la Terre. C’est l’entité céleste la plus distante qui soit visible à l’oeil nu. Il y existe un monde parallèle réel, vivant et co-existant et reflétant notre monde dans ses moindres détails, incluant ses habitants, la totalité d’entre nous. Nous possédons tous des doubles Andromèdiens.
En leur vaste sagesse universelle, ce qui n’impliquait cependant aucune interférence dans l’aventure de Sophia, les Eons Pléromiques réalisèrent que la déesse perdrait une partie de sa conscience de soi Eonique en raison d’une absorption totale dans le processus de métamorphose en une planète et de gestion du réseau symbiotique de formes de vie émergentes sur la planète. Ils reconnurent que la micro-gestion d’un habitat planétaire, du coeur de la planète jusqu’aux nuages, impliquerait totalement l’Eon de sorte qu’elle perdrait temporairement une partie de sa faculté de remémorisation d’être un Eon! Ainsi que je l’exprime souvent, Sophia devint autiste. Elle dut assumer la concentration d’un enfant autiste afin de gérer, dans la totalité de ses aspects, le monde qu’elle était devenue. Lors de ma première rencontre avec l’Eon Sophia, en transe cognitive, je reconnus cette qualité: l’Eon planétaire est autiste.
De par son absorption totale dans les aspects les plus intimes de la vie planétaire, l’Eon souffrit d’une perte de facultés de rétention, une occlusion partielle de sa mémoire. Et ce qui est encore plus significatif, elle oublia un facteur crucial de son aventure cosmique: le pacte qu’elle contracta avec la race humaine antérieurement à sa chute. Dans son rêve préparatoire d’un monde à trois corps en lequel l’humanité (une de ses souches, notre espèce) incarnerait une expérimentation divine, elle s’était incorporée à l’expérimentation - mais non pas en tant que corps planétaire car cela fut l’anomalie qui la subjugua ultérieurement. Elle s’inclut plutôt elle-même en une relation spéciale et inhabituelle avec la souche humaine dans le monde à venir qu’elle avait visualisé en se projetant elle-même dans le scénario à long terme de l’expérimentation. Son intégration dans cette expérimentation sur Terre, prend la forme d’un pacte. La Déesse de Sagesse n’a pas de plan pour l’humanité ou pour l’expérimentation humaine sur Terre. Elle ne pense pas en termes de tels plans qui sont des constructions de divinités mâles toutes puissantes qui s’appliqueraient peut-être à d’autres systèmes de mondes, à d’autres expérimentations planétaires, mais pas la nôtre. Elle s’est engagée sur un pacte, pas sur un plan.
Telle qu’elle se déroule selon ses desseins, l’expérimentation divine sur Terre est une aventure en innovation cosmique qui ne peut ni être programmée ni être prédite d’une quelconque manière. La trajectoire du scénario peut être retracée, il est vrai, mais aucun plan ne pourrait être défini pour une conclusion de cette aventure. Soyez vigilants avec tout homme, ou toute femme, mais particulièrement tout homme, qui prétend connaître le plan de l’Eon Planétaire, Sophia. Ce plan ne peut être connu, au travers d’une construction mentale humaine, et il ne nécessite pas d’être inventé afin de suivre l’expérience de la Déesse de Sagesse au fil de son développement, en temps réel. Cela constitue l’art de décliner son voyage, le Voyage de l’Eternité Vivante.
Ainsi, en raison de l’immersion intense de sa conscience divine dans la gestion multi-taches des myriades d’aspects de son corps planétaire, l’Eon Sophia oublia les termes du pacte qu’elle contracta avec l’Anthropos dans son rêve pré-terrestre. Cependant, les Eons Pléromiques s’en aperçurent. Dans une mesure de compassion et de soutien, ils firent en sorte que la mémoire de ce pacte sacré soit préservée dans le mental de doubles humains sur un système planétaire semblable à la Terre dans la galaxie d’Andromède, M 31. Dans ce monde, la galaxie d’Andromède, ce pacte est remémoré dans une narration tribale appelée la Légende du Grand Soupir.
Lorsque vous apprenez l’histoire de vision Sophianique, vous devenez un duplicata fractal de l’histoire intégrale. Chacun d’entre nous, ce n’est pas un fil du mythe divin que nous transportons, c’est l’intégralité du mythe. Tout comme les fragments d’un hologramme brisé véhiculent, tous, l’image entière de l’assiette intégrale. En tant que porteurs de la mémoire Gaïenne, ou circuits de la remémoration divine, nous pouvons participer à sa récapitulation à condition que nous soyons pourvus de guides. C’est ce que les notes de navigation sur l’apogée lunaire fournissent - des guides vers votre participation à la récapitulation divine.
En termes shamaniques, la récapitulation est un rite de convergence avec le double. Nos doubles Andromèdiens jouissent de la mémoire parfaite et intacte du pacte que Sophia contracta avec l’espèce humaine bien longtemps avant même que la Terre n’existât. En raison d’une sécurité intégrée, enracinée dans l’Originateur, la mémoire d’une fin accomplie pour toute expérimentation n’est jamais perdue, absolument jamais. Maintenant, plongez dans votre mémoire propre de l’histoire de vision Sophianique et vous vous souviendrez de cet aspect du scénario: l’Originateur souhaite que tout ce qui se manifeste dans le Plérome soit accompli au travers d’une dyade, d’une syzygie, l’accouplement d’Eons. Ainsi que cela s’est passé dans le cas de la matrice du génome humain, l’Anthropos, par Sophia et Thelete (et non Christos). Mais alors Sophia s’écarta de cette règle, elle oeuvra unilatéralement, en rêvant une expérimentation planétaire à elle toute seule...
Mais l’Originateur permet que cela puisse se manifester de la sorte. Car il n’existe pas d’obligations pour les Eons Pléromiques. Ils oeuvrent dans l’amour ET dans la liberté. Pensez toujours à l’amour et à la liberté en tant que dyade divine!
Mais attendez. Quelque chose d’encore plus magnifique se dessine. «C’est la volonté de l’Originateur de ne pas permettre que se manifeste quoi que ce soit en dehors d’une syzygie, l’accouplement d’Eons.» J’ai souvent cité cette phrase issue du Traité Valentinien dans les Codex de Nag Hammadi (36: 28-32). Tel est le principe cosmique opérant dans l’entièreté de l’Univers. Et nous savons au travers de l’histoire de vision, bien sûr, que Sophia outrepassa la loi: elle agit sans consort pour s’impliquer dans la vision préparatoire d’une expérimentation divine s’accomplissant sur Terre - maintenant alors que je rédige ces mots. L’Originateur (la Monade, l’Unité, la Divinité Suprême) permit l’exception. Et il la couvrit également. Il la couvrit.
Vous voyez, cette exception commise par Sophia, ainsi que toutes les autres exceptions, peuvent être permises parce que même lorsqu’elle est violée, la volonté de l’Originateur ne l’est jamais vraiment. Pourquoi donc? Parce que l’Originateur, pour toute expérimentation dans l’Univers, qu’elle soit conçue en dyade ou unilatéralement, pourvoit une copie-miroir, une contrepartie. Toute manifestation, toute expérimentation, est intrinsèquement et exclusivement dyadique en raison des qualités de sécurité intégrale de l’amour divin. Le monde-miroir, sur M 31, constitue le groupe de contrôle pour l’expérimentation se déroulant ici sur Terre. Rien n’arrive au groupe de contrôle. Dans ce monde-miroir, les Andromèdiens préservent la mémoire parfaite de l’origine de notre expérimentation, tout autant que sa conclusion parfaite et optimale. Ils sont déjà en train de vivre la phase de conclusion. Le monde-mirroir, sur M 31, est l’habitat du groupe de contrôle pour notre expérimentation, le système divin de sécurité intégrée qui garantit son succès. Au fil de notre remémorisation avec Sophia, nous nous inspirons avec elle, moment après moment, de la mémoire que les Andromèdiens conservent pour nous, en plongeant d’une perspective infinie en notre mental et même en nos yeux. En nous souvenant de l’histoire cosmique, dans le rituel de remémorisation divine avec Sophia, nous revêtons l’aspect Andromèdien. Les Extraterrestres d’Andromède, qui nous informent de notre destinée, ne sont personne d’autres que nous-mêmes, nos propres doubles cosmiques.
Au fil de 2011 et jusqu’en janvier 2012, l’apogée lunaire avance au travers de la Constellation des Baleines (les Poissons). Ce faisant, il se déplace en-dessous de la Constellation d’Andromède située directement au-dessus des Baleines. Le premier acte de mémoire divine de l’Eon Sophia est de se remémorer le pacte avec l’humanité tenu dans la mémoire sacrée par les doubles Andromèdiens de l’humanité terrestre. Avec ce monde, nous avons une estimation relative des termes du pacte, un jeu d’indices préservés sous forme mythologique: à savoir, l’histoire de Persée et d’Andromède. Andromède signifie “gardienne de l’homme, gardienne du mâle”. La signification véritable de ce mythe n’est pas encore devenue, à ce jour, accessible à l’imagination humaine mais elle est en passe de le devenir alors que Gaïa-Sophia est en train de se le remémorer, en temps réel. Sa remémorisation débuta vers la fin du mois de mars 2011.
En janvier 2011, l’apogée lunaire atteint les limites de la Constellation des Poissons et passe dans la Constellation du Bélier. A cette jonction, autour de 28 ° de longitude écliptique, l’apogée s’aligne avec M 31, la Galaxie Andromède, située au coeur de la Constellation du même nom. De cette indication astronomique, je déduis que d’ici janvier 2012, Gaïa-Sophia aura intégralement remémorisé les termes du pacte qu’elle contracta avec notre souche d’humanité, antérieurement à son plongeon du coeur galactique, et qu’elle s’engagera immédiatement à honorer ces termes. En fait, eu égard à certains aspects essentiels, elle est déjà en train de faire cela, vivant le pacte au fil de sa remémorisation en vastes éclairs.
Il y a quatre jours, je fus le témoin de l’un de ces éclairs.
En ce pacte scellé dans le Plérome, Sophia elle-même est le héros (Persée) qui sauve la race humaine du péril de Cétus, le monstre Archontique-Ahrimanique. L’image mythique reçue de la tradition Gréco-latine est encodée de manière contre-sexuelle. Le personnage de Persée, le “destructeur”, est mâle dans le mythe Grec mais ce personnage masculin déguise l’Eon elle-même, l’héroïne de cette aventure. Curieusement, ce mythe est inversé et on pouvait s’y attendre dans la mesure où il est porté dans le reflet de la mémoire Andromèdienne de nos doubles. Andromède, “celle qui protège l’homme”, est actuellement la communauté humaine sur M 31 qui préserve la mémoire Sophianique et qui garde l’homme, à savoir qui protège la composante masculine de notre espèce de ses propres tendances destructrices. Persée, un homme, ne vient pas à la rescousse de la femme sans défense, Andromède. Persée-Kali, l’aspect guerrier de Gaïa, incarne la protection Andromèdienne de notre espèce (le système de sécurité intégrée de notre expérimentation). Le pouvoir mystérieux de la Méduse dynamise cet enchantement de protection et active le système de sécurité intégrée.
Lorsqu’il est inversé de cette manière, l’intégralité du mythe se décode en l’histoire d’une héroïne que Sophia rêva pour elle-même lorsqu’elle contracta un pacte avec l’Anthropos. Elle visualisa une expérimentation en laquelle nous ferions face à un péril ultime et en laquelle elle, celle qui a nous a plongés dans cette situation périlleuse en premier lieu, interviendrait et vaincrait ce péril avec notre coopération. C’est la manière de décoder le mythe d’Andromède au fil du développement de la récapitulation durant les sept prochains mois. Chaque terme spécifique de ce pacte peut être connu et vécu par chacun d’entre nous dans la vie réelle, dans le théâtre des affaires humaines.
En ce moment, la Déesse de Sagesse, sous son habit de Persée, est en train de détruire une banque massive de données archétypiques accumulées dans la psyché collective de l’humanité mais sur un mode sélectif: elle gomme l’imagerie archétypique comportementale opérationnelle des structures de pouvoir des divinités mâles, telles que les images des Annunakis, des dieux Assyriens, des souverains reptiliens, des théocrates et autres icônes menaçants qui sont souvent utilisés pour illustrer le scénario Sumérien d’une races esclave. Depuis un certain temps maintenant, de nombreuses personnes ont répété, en toute niaiserie, la fausse histoire de ces souverains cosmiques, qui est narrée comme s’il s’agissait de la vérité (Sitchin, David Icke et tous les adhérents à l’arnaque d’intoxication qu’est le scénario de la race esclave). Mais cette simulation est en voie d’effondrement, la narration s’est épuisée au moment même où elle devrait s’incarner pour se prouver authentique.. Mais elle ne peut pas se prouver authentique. Gaïa, elle-même, en ce moment, déconstruit et dissout cette imagerie narrative de simulation dans la psyché collective de l’humanité et dans tout mental individuel. Au fil de cette déconstruction, la croyance en cette arnaque antique d’intoxication devient insoutenable. Elle se disloque, tout simplement. Il n’est pas nécessaire qu’elle soit examinée, détaillée et analysée. Elle s’effondre parce qu’il n’existe pas de maillage interne phylogénétique qui puisse la soutenir.
La mémoire archétypique, ou mémoire phylogénétique, de notre espèce est conservée dans les réseaux des banques de mémoire Gaïennes. Ces banques sont des localités réelles et observables en transe shamanique. En termes ordinaires ou conventionnels, nous appelons ces banques microbiennes les systèmes anaérobiques de soutien à la vie de la biosphère. Comme pour tous les cas de mythographie que je présente durant ce voyage, l’imagerie et la narration - le scénario - possèdent des correspondances biophysiques, biogénétiques et bioatmosphériques EXACTES dans les phénomènes naturels, réels et vérifiables tout autant qu’une valeur illustrative ou métaphorique (selon le vieil adage alchimique: «TAM ETHICE QUAM PHYSICE», «tout autant éthique que physique». A savoir véridique tout autant physiquement qu’éthiquement et métaphoriquement).
Lorsque je conversai avec Gaïa, sur Infinity Ridge durant l’été 2008, juste avant de recevoir le Terma de l’Eveil de Gaïa, elle me dit carrément qu’elle allait fermer ses systèmes anaérobiques afin de s’assurer que ceux qui suivaient ses voies survivraient au travers de l’extinction à venir. Je n’avais pas compris à l’époque qu’elle parlait d’une suppression sélective du contenu archétypique, corrélé à la race maîtresse et aux souverains reptiliens, implanté en notre mental il y a des milliers d’années. Je perçois maintenant parfaitement ce qu’elle voulait dire et je peux suivre le processus d’effondrement ou de neutralisation des systèmes anaérobiques tel qu’il se développe en temps réel.
Bon voyage et profitez bien des paysages.
Votre navigateur.
John Lash. 14 juillet 2011.
Traduction de Dominique Guillet.
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