Notes du Navigateur:
11. Le Mal: Miroir du Bien
11 octobre 2011
John Lash
Traduction de Dominique Guillet.
Bonjour à l’équipage!
Mes excuses pour mon retard d’écriture. J’ai huit projets en cours actuellement, écrits et oraux, pour ne pas mentionner une expérimentation avec un scénario de film, initiée il y a neuf ans, et un tout nouveau scénario de film. Parmi les projets écrits, je prévois une vision globale de tous les jaillissements lunaires depuis le début de la correction, en mars 2011, jusque trois années plus tard. Avec deux par mois, cela fait un total de 72 jaillissements dont 15 se sont passés au jour d’aujourd’hui.
Quant à mon courrier, je le gère du mieux que je puisse et j’essaye de répondre à tous les messages reçus. Antérieurement à l’initiation de l’Expérimentation de Navigation Gaïenne, il y a trois mois, je recevais de 10 à 40 mails par semaine sur Metahistory.org. Maintenant, j’en reçois jusqu’à une quarantaine quotidiennement. Certains s’égarent au travers de fissures virtuelles. Soyez sûrs, néanmoins, que j’essaye de ne négliger aucun message.
J’apprécie que vous observiez le protocole de ne pas utiliser le mailing de groupe que j’ai envoyé, un jour, par inadvertance. Je lutte parfois avec ce genre de routines et, généralement parlant, je n’ai que peu de patience avec la réalité virtuelle et les outils informatiques. Je me demande si cette réaction est corrélée avec les stimulations immunitaires lors des jaillissements de périgée: de par l’immunité qui émerge vis à vis de l’envoûtement archontique de la technologie (signalée au monde par le décès de Steve Jobs), ne se pourrait-il pas que la répulsion soit croissante vis à vis du médium de la réalité virtuelle. Je ne sais pas. Ce n’est peut-être que l’âge.
Au fur et à mesure que cette expérimentation monte en puissance, je reçois plus d’offres de volontariat pour les divers aspects du voyage. Je suis très reconnaissant pour les initiatives qui ont été prises eu égard à la transcription des interviews, à la gestion de la liste des mails, et à la gestion du site Telestai.org, etc. J’ai exprimé mes préférences quant à la transcription de certains passages forts des causeries plutôt que de leur entièreté, mais je vous prie de procéder comme vous le souhaitez. La qualité du son durant les dernières causeries a été notoirement améliorée. Il existe maintenant un autre enregistrement de l’histoire de vision de Sophia, réalisé par Michele. D’autres projets sont en développement, le dévoilement de l’opération spéciale 9/11 et bien d’autres.
J’ai été également très impliqué dans le dévoilement imminent de l’action éthico-rituelle et de la contre-violence. Ayant commencé la première d’une série de causeries sur ce thème sur Grok The Talk, je ralentis le discours dans l’intention de présenter les éléments appropriés au moment adéquat. Comme vous le comprendrez, le cycle courant sous Visvamata (voir ci-dessous) est crucial eu égard à ce thème, à savoir le moment idéal pour plonger. C’est un stratagème dangereux pour certaines raisons qui deviendront évidentes bien assez rapidement. J’ai des choses à mettre dans la balance (une allusion au roulement signalé par le croissant de lune dans la Balance) avec l’action éthico-rituelle, à savoir d’autres engagements dans ma vie qui requièrent beaucoup d’attention. La question du “poids” (une autre allusion à la Balance) est d’une importance capitale. Je ne peux délivrer les instructions pour l’action éthico-rituelle que d’une manière impeccable si elles sont soupesées eu égard à d’autres matières, d’autres aspects dans la complétion du Terma de l’Eveil de Gaïa. Un bilan final des comptes du terton, pourriez-vous dire.
L’examen de la manière de présenter l’action éthico-rituelle peut induire certains moments pesants, des problématiques de vie et de mort mais la gravité extrême n’est pas l’attitude correcte pour présenter cette matière. J’ai affirmé à mon collègue et traducteur Français, Dominique Guillet, que l’écriture du troisième volet de “La chasse aux prédateurs est ouverte” est une tâche aussi exigeante que l’écriture de mon livre “La Passion de la Terre”. Puis je assumer la livraison de la contre-violence sans maladresse? En fait, je ne le sais pas. Nous le verrons bien assez vite.
Le Croissant de Visvamata
Certains d’entre vous ont écrit concernant le dernier cycle. Assurément Visvamata. Dans votre rôle d’observateurs sur le pont de navigation, certains d’entre vous ont rapporté avoir observé la même anomalie en contemplant le croissant lunaire de coucher de soleil à la fin du mois de septembre. Le premier jour du cycle courant fut le mercredi 28 septembre. Aujourd’hui est le jour 13 entrant en pleine lune à 20° d’Aries, dans la Constellation des Baleines (les Poissons). Simultanément, il y a un apogée lunaire demain (12 octobre) à ECL 24 (24° d’Aries) proche de la pleine lune.
Voici quelques observations:
Sherry: «Tout d’abord, je voudrais rapporter que j’acquiesce avec ce qui a été mentionné par d’autres en ce qui concerne des sentiments de tristesse et l’angle étrange du croissant de lune».
Stan: «J’ai finalement terminé d’écouter le Web Bot Forum TMRN interview. Je l’ai écouté par morceau toutes les nuits après le travail. Je fus électrifié lorsque John évoqua le croissant de lune se tenant sur sa pointe. Nous avons noté et commenté, ces derniers temps, en observant la lune, qu’elle semble être illuminée par une source à un angle qui ne fait réellement aucun sens. Si vous imaginez la lune comme une sphère illuminée par un point de source de lumière, votre intuition va vous indiquer où ce point d’illumination doit se situer dans l’espace physique pour rendre la forme spécifique tri-dimensionnelle de la sphère sur votre cortex visuel. Nous avons observé, durant les derniers quelques mois, que le point de source de lumière, qui est supposé être le soleil, s’étant couché lorsque nous observions la lune, devrait être encore bien haut dans le ciel pour induire cette forme spécifique du croissant de lune dans le ciel. Etonnant. L’angle d’illumination ne correspond pas à l’observation physique. Nous confirmons ce que John a dit dans la causerie car c’est exactement notre expérience des trois derniers mois.»
Catherine: «Ce soir, j’ai observé la lune et j’ai trouvé que ce croissant n’était pas logique, parce que le soleil était sur le point de se coucher et je ne pouvais pas me figurer comment la Terre pouvait produire cette ombre sur la lune. Je ne sais pas si je suis très claire mais je vais observer ce phénomène de plus près et je vous tiendrai informé».
Quant à mes propres observations, je suis arrivé ici en Belgique à la nouvelle lune (le voyage durant la nouvelle lune est une vieille habitude du nagual. De plus, je suis né lors d’une nouvelle lune). La région Flamande à l’ouest de Bruxelles est parfaitement plate. De la grande fenêtre du salon, j’ai une vue directe sur l’ouest. Nous étions une semaine après l’équinoxe d’automne et donc le soleil se couchait très proche de l’ouest. La nuit de jeudi, je repérai le croissant lunaire de coucher de soleil, positionné à une largeur de pouce au-dessus de l’horizon. Je faisais face à l’ouest, vers la lueur indiquant le coucher de soleil, le croissant se tenait à ma gauche, vers le sud, à environ 35 degrés de séparation horizontale de l’endroit où le soleil s’était couché. Les conditions d’observation étaient idéales.
Le croissant lunaire fut exceptionnellement plein durant un intervalle de trois jours. Egalement exceptionnellement brillant comme il l’avait été dernièrement - comme s’il nous signalait que l’illumination de la lune n’est pas seulement due au reflet de la lumière du soleil. De manière étonnante, il se tenait vertical, positionné sur sa pointe. Cette position ne faisait aucun sens et était astronomiquement impossible, ainsi que Stan l’a souligné ci-dessus. Et de même pour Catherine qui, bien qu’elle ne soit pas une observatrice chevronnée, ne pouvait pas s’empêcher de noter que l’illumination du croissant n’était pas cohérente avec l’angle de position. Je portai mon regard horizontalement au travers du paysage vers le point où le soleil aurait dû être pour illuminer la lune en un croissant parfaitement vertical. Mais le soleil s’était déjà couché. Je continuai d’observer le croissant durant une vingtaine de minutes, en imaginant le soleil alors qu’il continuait de plonger en-dessous de l’horizon. L’angle de la lune ne changea pas. Sa pointe n’était pas inclinée, en correspondance avec la lumière qu’elle recevait du soleil. Elle se levait verticalement, comme une ancre qui monte tout droit!
C’est assurément une anomalie astronomique que tout un chacun peut observer dans le ciel. Totalement inexplicable en termes astronomiques. Quelle en est la signification en termes de correction? C’est difficile à dire mais je suggérerais que cela attire l’attention sur le mécanisme de barycentre et nous rappelle que la lune est un élément du système Gaïen à trois mondes, un élément variable et intime. Je suis convaincu que Sophia est en train de réaliser des ajustements dans le système Terre-Lune, des macro-changements qui se situent sans doute au-delà de l’observation humaine. La combinaison de cette anomalie frappante avec le début du cycle de Visvamata semble évoquer l’équilibre de manière très parlante. Nous avons vu la lune inexplicablement équilibrée sur sa pointe, toute droite. Un augure de correction, “de redressement de la situation”? Une sorte de processus de rééquilibrage en cours? Et quoi d’autre?
La Magie de Melville
Ces notes commencent le volume 2 dans nos chroniques interactives d’une expérimentation magique avec la Déesse de Sagesse. C’est une telle aventure qui s’est ouverte devant nous depuis que nous avons lancé l’Expérimentation de Navigation Gaïenne, en juin, il y a seulement trois mois! Par moments, il semble que nous nous mouvions lentement, ou que nous ne nous mouvions pas du tout, coincés dans le marasme, encalminés. Tel le héros d’un roman magnifique que j’adorais tant, dans ma jeunesse...
Une partie de mon initiation adolescente, dans la puissance magique de l’imagination, impliqua une immersion profonde dans l’oeuvre d’Hermann Melville, un des mythophréniques les plus accomplis de la littérature Américaine du 19 ème siècle, en compagnie d’Edgar Poe. J’ai lu toute son oeuvre avec une attention passionnée. Dans Mardi, une aventure fantastique prenant place dans les Mers du Sud, Melville présente un retour à la mythologie Océanique, le vecteur de notre futur immédiat. La mythologie Gaïenne, dans sa forme pure et recouvrée/recréée, sera Océanique - ce qui est adéquat pour une planète dont la surface est composée de 71% d’eau. Que représente l’eau pour Sophia? La mémoire émotionnelle. Je ne dis pas que l’eau stocke sa mémoire - de nombreuses expériences prouvent que l’eau possède cette capacité - j’affirme que l’eau EST sa mémoire, physiquement présente. Mais plus spécifiquement, sa mémoire émotionnelle. D’autres circuits de mémoire sont physiquement “installés” dans d’autres systèmes sur la planète, telles que les matrices anaérobiques dans la boue et dans la vase.
Il y a longtemps, lorsque je tentai la version de poème en prose du Mythos de Gaïa, je fis ce commentaire:
«En d’autres mots, Mnémosyne représente la résurgence dans la mémoire humaine de notre relation de communion avec Gaïa. Pour le participant qui est intérieurement préparé, cette résurgence peut se métamorphoser en rappel shamanique. En ayant accès aux circuits de mémoire de Gaïa, les bardes-shamans d’antan étaient capables de rappeler et de raconter une histoire qui puisse guider la communauté ou la culture raciale-régionale à laquelle ils appartenaient. Le défi de notre époque est de conter une histoire qui puisse guider l’entièreté de l’espèce humaine.
Maintenant, si la Muse constitue la faculté de la mémoire de l’espèce qui nous permet de nous souvenir de notre relation avec Gaïa, se pourrait-il que cette même faculté permette à Gaïa de se souvenir de notre rôle dans Ses desseins? Je suggère que la conscience de l’espèce humaine puisse occuper une boucle spécifique de rétroaction dans le système de mémoire Gaïen. Cette idée n’est qu’une proposition et elle doit être, bien sûr, soumise à l’expérimentation. Si cette formulation possède quelque chose de vrai, l’espèce humaine ne devrait pas se considérer comme la manifestation suprême de la conscience planétaire, ou le meilleur candidat potentiel à la direction de l’évolution. Nous sommes en fait un circuit fragile dans la mémoire de la Divinité unique qui sustente la planète vivante et informe la biosphère.»
Retournons maintenant à Melville. L’oeuvre de fiction la plus géniale, de la littérature Américaine du 19 ème siècle, est Moby Dick, une histoire Océanique. Certains d’entre vous se rappellent peut-être du langage mythopoétique sonore de ce roman, par moments très solennel, presque théologique (le sermon de Achab), par moments très salé et viscéral pour en arriver au discours très futé du harponnier cannibale Quépog. L’attrait de l’aventure est palpable et intime. «Appelle-moi Ishmaël». Dès la toute première page, le langage de Moby Dick est inoubliable. Dans Mardi, Melville alla jusqu’aux limites de l’invention mythopoétique. Là, le langage sort de ses gonds conventionnels et se transforme en une sorte d’élixir verbal mousseux. Le discours devient fluide et de la nature du ressac. A un certain moment, le héros est encalminé et risque de devenir fou. Cependant, il affirme sa détermination pure de se sortir de l’épreuve. Je n’oublierai jamais la ligne que Melville lui fait dire: « Néanmoins, vous avez perdu et des heures de plomb; et je te raillerais tant que la vie durera». De la poésie allitérative déguisée en prose.
En fait, Mardi est un poème en prose d’idéalisme magique de la stature de “Cent années de solitude” de Marquez et de “Mulata” d’Asturias.
Un bref passage de Wikipedia stipule:
«Mardi est la première oeuvre de fiction pure de Melville (malgré que ses oeuvres précédentes faisaient s’exprimer des rédacteurs fictionnels, elles étaient profondément autobiographiques). Emme raconte (tout comme Typee et Omoo) les voyages d’un navigateur Américain qui abandonne son baleinier pour explorer le Pacifique Sud. Au contraire des deux premiers ouvrages, cependant, Mardi est hautement philosophique et considéré être le premier ouvrage révélant le potentiel authentique de Melville. L’histoire commence par une simple narration mais se focalise rapidement sur le discours entre les personnages principaux et leurs interactions avec les diverses contrées symboliques qu’ils rencontrent. Malgré que cet ouvrage ne soit pas aussi long et cohérent que Moby Dick, il partage d’un style d’écriture similaire tout autant que de nombreux thèmes similaires.
En préface à Mardi, Melville écrivit, avec quelque peu d’ironie, que ses deux premiers ouvrages étaient non-fictionnels mais considérés comme de la fiction; il espérait donc que son livre de fiction serait accepté comme de la non-fiction».
Le dernier commentaire est éloquent. Le réalisme magique peut être qualifié de mariage syntaxique entre la réalité et la fiction, une fusion de la première et de la seconde attentions. Considérez le paradoxe: alors que ses premières oeuvres non-fictionnelles étaient considérées comme de la fiction, Melville tenta de produire de la fiction qui passerait pour réelle. Et bien quelqu’un d’autre s’essaya à ce jeu, n’est-ce pas? Carlos Castaneda. Vous savez que dans la Metahistoire, je place Carlos Castaneda dans le genre littéraire du réalisme magique en compagnie de Malville, Marquez, Asturias, Italo Calviono et d’une douzaine d’autres, pour ne pas mentionner les célèbres auteurs Russes, tels que Bulgalov. La plupart de ces auteurs très connus sont sud-Américains, tout comme Carlos né en Argentine. Melville est, sans question, le grand manitou de l’école Nord-Américaine de réalisme magique. Castaneda se place dans les cinq premiers de la troupe d’Amérique du sud. Dès son premier ouvrage de 1969, “Les enseignements de Don Juan”, il tenta de faire passer de la fiction pour des faits.
Malville est essentiel, de nos jours plus que jamais, eu égard à plusieurs niveaux. Tout d’abord, nous sommes couramment impliqués dans une expérimentation de réalisme magique. Pas simplement un exercice littéraire, non pas de l’invention fictionnelle pour le plaisir, en filant un bon coton tout en nous balançant dans nos hamacs en-dessous du pont. Pas seulement cela, bien sûr. Mais une expérimentation réelle qui peut être vérifiée en suivant un cours qui peut être retracé dans l’imagination et vécu en temps réel. Pour apprécier la puissance du réalisme magique tel qu’elle se manifeste d’elle-même dans l’Expérimentation de Navigation Gaïenne, considérez cette proposition du nagual:
La fiction passant pour des faits confère une puissance directive énorme à l’imagination humaine (oeuvre de Castaneda) mais la fiction admise comme telle dont le dessein est d’être interactive avec l’imagination divine la confère d’autant plus (Expérimentation de Navigation Gaïenne).
Le Nexus de 1950
Ce n’est pas pour dire que le Mythos de Sophia soit une fiction admise. Non pas, c’est une narration authentique experte qui présente, sous forme mytho-poétiques un récit d’événements qui se sont déroulés réellement et qui se déroulent encore. Ce n’est pas une allégorie, une astuce littéraire qui emploie une imagerie pointant vers quelque chose d’autre (par exemple, unicorne = chasteté mâle) mais une description authentique de ce qu’elle narre. La fiction admise que nous développons, au sein du cadre de cette histoire, est la correction de Sophia présentée comme une aventure nautique, “le voyage des argonautes”. Nous acceptons la fiction de nous rassembler sur le pont de navigation. Mais cet acte d’invention admise et partagée, tant qu’il reste cadré dans le scénario sacré, stimule nos pouvoirs visionnaires à un niveau de performance optimale de sorte que nous en venions à vivre l’aventure en temps réel.
La preuve du fonctionnement de ce processus peut se découvrir dans la vie même de Melville. Il rédigea Moby Dick en 1850-51 dans un état d’inspiration mythophrénique intense, une crise de folie divine (cela ne vous rappelle-t-il rien?). Etant né en 1821, Melville s’incarna sur la crête de la vague du Mouvement Romantique que j’ai corrélée, lors d’études éoniques méticuleuses, à la conjonction Uranus-Neptune de cette année-là. Cette conjonction se manifeste toutes les 172 années et progresse autour du Zodiaque. En 1821, elle tomba dans la partie antérieure de l’Archer, là où la main saisit l’arc. Je n’ai pas évoqué de tels événements dernièrement mais, durant les années que je passai à Santa Fé et à Los Angeles, j’ai présenté de nombreux cours sur les conjonctions périodiques des planètes extérieures, Uranus, Neptune et Pluto, ainsi que sur leurs corrélations avec des événements historiques, des mouvements, des révolutions, des crises, des découvertes, des individus exceptionnels, des scientifiques, des accomplissements littéraires et artistiques d’impact durable...
Pour aller au plus court, Melvile qui arriva avec la vague de 1821, en compagnie de nombreux autres Romantiques - lorsqu’ils ne moururent pas avec cette vague comme Keats et d’autres - vécurent également la crête d’une autre conjonction possédant une signature différente: Uranus-Pluton, un cycle de 240 années. Les conjonctions d’Uranus-Pluton, au travers de l’Histoire, sont corrélés à des moments décisifs dans la dynamique corps-mental, à savoir, dans la compréhension des dynamiques du mental et de la matière, incluant la connaissance de la chimie et de la structure du cerveau, de l’anesthésie, de la physique des énergies libres (Faraday, Crosse), de la génétique, des phénomènes botaniques et biologiques, de l’hypnotisme, de la médiumnité, du spiritualisme, de la télékinésie, du biofeedback, de la neuropharmacologie et de toutes les matières en lien avec les propriétés occultes de la psyché humaine. Etudiez les livres d’histoire et vous noterez immédiatement la pléthore de telles découvertes et de phénomènes durant la conjonction la plus récente d’Uranus-Pluton en 1850/1855.
Notez également: à ce moment historique, lorsque Melville était totalement absorbé dans l’embrasement du réalisme magique qui produisit Moby Dick, la bibliothèque d’Assurbanipal de Ninive fut découverte. Parmi les 24 000 tablettes d’argile découvertes, se trouvait le mythe Annunaki de l’intervention génétique extra-terrestre ou, du moins, ce qui a été présenté comme tel: un autre acte de mélange de fiction et de faits? Mais c’en est un qui n’est pas admis, notez le bien.
Un Shoot d'Azote
Encore plus de synchronicités pour 1850: l’anesthésie fut utilisée pour la première fois (éther, 1842 et le chloroforme en 1847. La morphine fut isolée pour la première fois en 1806. Une grande proportion de la population du Royaume Uni était accrochée à l’opium au milieu du 19 ème siècle). Cinquante années plus tard, William James ( “The varieties of religious experiences”) se rendait célèbre en décrivant des envolées d’imagination sous l’influence des gaz hilarants, le protoxyde d’azote. Les effets intoxicants et hilarants de l’azote se manifestent en abondance dans des états altérés lorsque l’organisme humain devient super-sensible à la présence de cet élément qui compose environ 80 % de l’atmosphère respirable.
Hofmann et Schultes soulignèrent, fort à propos, que l’azote joue un rôle mystérieux, et pour l’instant inexpliqué, dans la chimie des plantes psychoactives:
«La plupart des principes psychoactifs dans ces plantes sacrées contiennent de l’azote et il a donc été établi que ce sont peut-être des produits de déchets du métabolisme - tout comme l’acide urique dans les organisme animaux - leur propos étant l’éliminer l’excès d’azote. Si la théorie était véridique, on s’attendrait à ce que toutes les plantes contiennent de tels constituants azotés: ce n’est pas le cas... Le fait que certaines plantes produisent de tels composés azotés avec des effets spécifiques sur les fonctions mentales et émotionnelles de l’être humain, sur son sens de la perception et même en fait sur son état de conscience, reste une des énigmes non résolues de la Nature». Les Plantes des Dieux.
L’azote était appelé Azoth par les Alchimistes. La science conventionnelle donne crédit pour sa découverte à Rutherford en 1772, au moment où Sophia commence à s’éveiller de son rêve lucide.
La fixation de l’azote est un processus dans la Nature, soit biologique soit abiotique, par lequel l’azote atmosphérique est converti en ammoniaque. La vie dépend de cette conversion parce que l’azote fixé est requis pour biosynthétiser les composants de la vie, incluant les nucléotides pour l’ADN et pour l’ARN et les acides aminés qui codent les protéines. Il existe également d’autres conversions de l’azote qui sont tout autant importantes pour les processus intimes qui soutiennent la vie se déroulant dans votre corps, en ce moment même, aussi bien que dans l’atmosphère autour de vous. Une grande partie de la première attention de Sophia est absorbée dans les conversions de l’azote qui sont continuelles et qu’elle soutient et oriente, de manière immanente. Les micro-organismes fixateurs d’azote sont des bactéries appelées des diazotrophes. Certaines plantes supérieures et certains animaux vivent en symbiose avec ces bactéries. La fixation d’azote se manifeste également en tant que résultat de processus non-biologiques, incluant les éclairs de tonnerre. Fritz Haber, un psychopathe pervers de première magnitude, développa la fixation de l’azote dans le desseins de fabriquer des fertilisants chimiques tout autant que des gaz toxiques d’extermination de masse. En parallèle avec l’utilisation, de type Atlantéen, d’instruments d’énergie libre fonctionnant avec les cristaux, l’élaboration d’armes à base d’azote frise la menace ultime vis à vis de l’humanité, en termes physiques.
La fixation biologique de l’azote fut découverte par le microbiologiste Hollandais Martinus Beijerinck, qui naquit en 1851, à l’apogée de la conjonction Uranus-Neptune.
Encore d’autres synchronicités: le premier rapport ethnographique de transe shamanique et de phénomènes non-ordinaires d’interaction corps-mental fut consigné dans l’ouvrage de Narby et Huxley, “Shamans au fil du temps”. Cet événement concorde avec le thème de l’interaction corps-mental propre au Bélier.
Je pourrais ajouter d’autres éléments à cet inventaire du nexus 1850 mais, pour conclure, je vais poser la question suivante: où exactement la conjonction Uranus-Neptune prit-elle place dans le Zodiaque en 1850? Aux alentours de ECL 30, juste passé l’alignement avec M31, la Galaxie d’Andromède. Alors que la conjonction durait, le tango des deux planètes se manifesta directement à l’approche de la tête satanique de Cétus - là où l’apogée lunaire se situe en janvier 2012. Lorsque Melville écrivit Moby Dick, il était en train de transcrire imaginativement les événements dans le ciel, faisant au travers de la réception inconsciente (je préfère dire subliminale) ce que nous faisons avec une intention consciente. Son histoire de la baleine blanche reflète la quête que nous avons de contempler le visage authentique du mal et de nommer la menace ultime à l’expérimentation divine sur la planète.
Magnifique, et encore plus magnifique encore est la manière dont l’aventure imaginative se développe, gagne de la définition, s’auto-corrige - lorsque nous prêtons attention, lorsque nous participons avec simplicité et rigueur, sans spéculer et sans extrapoler en dehors du scénario. La nature de la baleine blanche a fait l’objet de débats continuels: est-ce le mal incarné, la force dévorante de la Nature ou quelque puissance bénigne de la Nature qui nous libère du mal? Les érudits ont été incapables de résoudre cette problématique. J’ai au moins lu huit essais sur Melville tentant de répondre à ce défi, sans succès.
Selon notre compréhension courante, Cétus n’est pas une baleine et ne peut donc pas être identifié avec Moby Dick (Melville, né le 1er août 1819, possède une conjonction étroite avec Chiron, Saturne et Pluton dans les Baleines (les Poissons), près du point vernal - à savoir sous la nageoire de direction de la Baleine Occidentale - avec le noeud nord tout près aligné avec les apsides de Jupiter). Assurément, Cétus est un monstre de quelque sorte. Nous progressons avec une fixation imaginative sur Cétus, anticipant un aperçu de la force monstrueuse qui entraîne l’humanité vers l’auto-destruction. Les Baleines batifolent au-dessus de cette constellation massive. Elles sont partie intégrante de la configuration mythique globale de la première phase de la correction. Elles sont toujours là comme compagnes prêtes à nous guider de leur appel sonique, les chants de la baleine à bosse et d’autres cétacés. Melville, lui-même, doit avoir eu un aperçu du “masque satanique de Cétus” et il le représenta comme une baleine à cause de l’arrière-scène factuelle de son expérience, toutes ses années dans l’industrie baleinière. Dans l’ambiguïté de l’image mythique immensément puissante de la baleine blanche - que, répétons-le, aucun érudit n’a été capable à ce jour d’élucider - repose la leçon qu’il nous faut maintenant intégrer: contempler le visage du mal est une horreur mais cet acte visionnaire et unique de courage est exactement ce qui est requis de nous pour nous libérer de l’attraction de cette horreur.
Et maintenant, la baleine blanche revient pour escorter le vaisseau-mère:
Vérité Emotionnelle
Certains d’entre vous m’écrivent pour témoigner de votre plus profonde participation à cette expérimentation. Elle se manifeste selon diverses voies qui sont spécifiques à chaque individu mais je perçois de plus en plus de cohérences remarquables. Et plus particulièrement eu égard avec la trilogie syntaxe/thème/humeur des cycles de Dakinis. Un exemple de Stan:
«Il a soufflé une tempête froid la nuit passée. Je fermai les fenêtres et allumai le feu pour la première fois de la saison. La pluie fraîche avait dissipé le brouillard et l’air du matin était empli du parfum des feuilles humides et l’odeur faible d’un feu mourant sur le flanc de la montagne. Alors que je conduisais pour aller au travail, je réfléchis au fait que le changement soudain de temps semblait être une métaphore des changements palpables qui se sont manifestés dans ma vie durant les derniers mois. Mon immersion dans la vision Sophianique m’a transformé de manière rapide et vaste, une course tête baissée essouflante et exaltante au travers d’une porte qui ne fait que s’élargir vers ce qui me paraît être l’initiation et la gnose. Lorsque nous nous offrons à la Déesse, elle nous engloutit. Ceux d’entre nous qui sont complices dans l’histoire de vision Sophianique, qui ont pris le Voeu du Tantra Gaïen ou qui ont l’intention de le faire, sont saisis et entraînés dans le vortex énergétique de la destinée divine. C’est l’affaire de toute une vie. Et non pas le sujet d’un pique-nique».
Je considère que nous pouvons ressentir l’auto-propulsion du vaisseau-mère dans la vérité émotionnelle de telles expériences, des paroxysmes de pure intensité. Les sensations d’abandon et de libération reflètent notre détection de son auto-propulsion. Simultanément, il se peut qu’il y ait un sens palpable d’être stagnant, d’être piégé dans la stase létale du paradigme archontique qui captive l’humanité. Un peu comme le sentiment de vouloir se mouvoir dans un rêve mais d’être paralysé, coulé dans du plomb... Le contraste entre ces deux impressions, libération et stagnation, est parfois horrible et réellement dur à supporter - cependant, les deux sont réelles. Que l’on aime ou non, nous sommes tous impliqués dans la condition humaine - c’est à dire, sujets à la réalité consensuelle, le point névralgique du tonal qui lui même est sous la prise de la matrice archontique. De telles impressions sont totalement réelles, l’évidence d’une physique de monde réel que nous, en tant qu’humains, pouvons ressentir en empathie avec Gaïa-Sophia.
Un autre exemple de témoignage récent, de Michele:
« J’ai ressenti plus de colère sacrée et plus de rage intérieure ces derniers jours, peut-être après la nouvelle lune. Ce n’est pas aisé de s’en détacher pour gérer les tâches quotidiennes et les interactions au travail. C’était comme si Bharaivi revenait pour moi. Le jeudi commença avec une intensité amère. Je pensai que cela avait quelque chose à voir avec la rage intérieure que je pouvais ressentir au sein de ce pays et dans le monde entier. Cela culmina la nuit passée avec des sentiments intenses de rage profonde; je pense que je les avais gardés intérieurement jusque là de façon quelque peu subconsciente. Une rage profonde, je suis allé dehors dans l’obscurité pour m’étendre sur le sol avec mes mains ouvertes à plat sur le sol et les doigts recroquevillés dans la terre. Je voulais me fondre en Elle... J’ai pleuré, des larmes... le chagrin était immense. Je ne pouvais pas respirer. Je me sentais comme un poisson hors de l’eau. C’était comme si Elle devenait plus consciente quant à la sévérité de la situation, en ce moment. Le chagrin procédant de la conscience qu’une partie de sa construction originelle de l’Anthropos, qu’elle avait élaboré avec sa créativité et son jeu avec de la lumière Eonique, s’était retournée contre le tissus même de son être et que nous sommes insidieusement et intentionnellement en train d’essayer de La détruire.»
Dans le Tantra Planétaire, nous naviguons avec la vérité émotionnelle de la physique de monde réel, ainsi que ces messages l’attestent clairement.
La transmutation en cours est réelle et capitale lorsque vous la ressentez. Nous sommes peut-être trop conditionnés par les catastrophes, les attentes de fin du monde de type 2012 et on nous dit constamment d’avoir peur, d’avoir très peur - mais toutes ces mauvaises orientations et ces manipulations totalement pernicieuses ne peuvent pas éroder ou annihiler l’évidence de nos instincts naturels et ne peuvent pas plus faire diverger le cours de l’imagination alors que nous naviguons en puissance partagée, en puissance authentique.
«La révolution du sorcier, c’est qu’il refuse d’honorer des accords à l’élaboration desquels il n’a pas participé».
Cette affirmation résonne avec l’humeur et l’instruction du cycle courant adombré par Visvamata et qui dure jusqu’au 26 octobre. Des accords sont des propositions, élaborées par les humains, et partagées par deux personnes ou plus. Visvamata enseigne au sujet de la réciprocité, donner et prendre, les accords, l’équilibre moral, l’éthique, les extrêmes de l’action et de la réaction, la dynamique des relations intimes, les pactes et le coeur de la dignité au sein des êtres humains et entre les humains et l’entièreté du cosmos.
Baten Kaitos
Dans les notes 9, j’ai souligné que l’apogée lunaire est en position stationnaire au milieu de son transit au-dessus de Cétus. A zeta Ceti, pour être précis. Baten Kaitos, “le ventre de la bête”. Aux environs de ECL 23 ou 23° d’Aries. La séquence de la position stationnaire ressemble à cela:
- 18 août: ECL 20 > approchant Baten Kaitos
- 15 septembre: ECL 24 > stationnaire (note: en proche synchronicité avec l’anniversaire de 9/11)
- 12 octobre: ECL 24> stationnaire
- 8 novembre: ECL 22 > reculant légèrement
- 6 décembre: ECL 24 > stationnaire
- 2 janvier 2012: ECL 29 > en progression pour s’aligner avec M31, la Galaxie d’Andromède.
L’apogée lunaire stationne en cette région durant une période d’environ quatre mois, incluant les phases de progression et de rétrogression. Que révèle ce fait astronomique (première attention) quant à la récapitulation de la Déesse de Sagesse (seconde attention)? J’ai déjà suggéré un facteur ou un thème à considérer dans ce contexte: la terrification, ou comment Sophia, l’Eon Pléromique se métamorphosa dans les éléments physiques de la Terre.
Selon la paraphrase du mythe présenté par l’idéologue Chrétien et chasseur d’hérésie, Irénée:
«Ils [les hérétiques] déclarent que cette collection [de passions de Sophia] fut la substance de la matière à partir de laquelle ce monde fut formé. Car de [son désir] de retour [vers celui qui lui donna la vie], toute âme appartenant à ce monde, ainsi que celle du Démiurge lui-même, dériva son origine. Toutes les autres choses doivent leur origine à sa terreur et à sa douleur. Car c’est de ses larmes que tout ce qui est liquide fut formé; de son sourire, tout ce qui est lumineux; et de son chagrin et de sa perplexité, tous les éléments physiques de ce monde. Car à certains moments, affirment-ils, elle pleurait et se lamentait à cause d’être laissée seule au milieu des ténèbres et du vide; tandis qu’à d’autres moments, réfléchissant sur la lumière qui l’avait abandonnée, elle était emplie de joie et de rires; et de nouveau, elle était frappée de terreur; ou, à d’autres moments, elle sombrait dans la consternation et l’effarement.»
Devons-nous imaginer, maintenant, que Sophia revit ces émotions qui la traversent? J’ai peut-être reçu une douzaine de mails de membres de l’équipage narrant de telles émotions qu’ils ressentaient en empathie. L’émotion de chagrin semble la plus commune. Et la perplexité, assurément. Sophia repart-t-elle en régression au fil de son rappel de ces phases de sa métamorphose? Il est possible qu’un tel processus soit en cours mais rappelez-vous qu’il existe une énorme différence quant à sa situation cosmique présente: elle n’est pas seule alors qu’elle l’était lorsqu’elle vécut ces émotions. Elle a des participants, des témoins, des alliés. Si vous n’êtes pas subjugués de ressentir cette participation, c’est que vous n’avez pas encore atteint le coeur de la fusion. Mais certains d’entre vous l’ont atteint et je sais que d’autres s’y acheminent, rapidement.
Le prochain jaillissement d’apogée arrive le mercredi 12 octobre à ECL 24, juste en conjonction avec le point de station. C’est le premier de trois jaillissements dans cette région: 12 octobre - 8 novembre - 6 décembre, comme nous l’avons déjà souligné. L’apogée progresse hors de ce point de 4 degrés en l’espace d’environ un mois, un degré par semaine. Je pense que d’ici le solstice d’hiver, le 21 décembre, la progression sera reprise.
Notez bien que l’alignement de l’apogée avec M31, la Galaxie d’Andromède, ECL 29, entre en jeu juste lorsque l’apogée sort de la position stationnaire. Un arrangement des plus délicats. Que cela présage-t-il exactement pour la pratique imaginale de notre voyage en haute mer avec Sophia? Nous allons bientôt le découvrir alors que cette expérimentation se déroule en temps réel. En attendant, je peux offrir ces commentaires:
La station à Baten Kaitos, avant l’alignement avec M31, suggère que nous prêtions une attention longue et très soutenue à la tyrannie et au mal social sur cette planète? Baten Kaitos marque “le ventre de la bête” bien que je sois réticent pour utiliser ce terme car une bête est un être bénéfique. L’animalité du comportement humain ne soutient pas la comparaison avec le comportement des autres bêtes, les animaux non-humains, qui est de loin plus humain et plus équitable! Un changement de syntaxe s’avère donc peut-être nécessaire. Peut-être les viscères du démon? Est-ce assez épouvantable pour l’occasion? Probablement.
Un de facteurs prédominants dissuasifs qui empêchent les gens de voir ce qui se passa à 9/11 est l’incapacité d’accepter ô combien horrible est réellement ce démon. Un ouvrage sur 9/11 qui va sans doute sortir en 2012, une suite de “Where did the towers go?” présente des photographies jusqu’ici non publiées et des preuves documentaires du carnage physique sur la scène, incluant des morceaux de peau écorchés de corps projetés sur la plaza, comme des moustiquaires rosâtres. Quel type de force peut produire de tels horribles effets? Quel type de personnes l’utiliserait de manière aussi flagrante? Nous ne sommes pas encore sur le point de discerner le démon. La station de l’apogée lunaire sur Baten Kaitos représente peut-être l’opportunité de ce discernement. J’ai de plus en plus la conviction que la révélation de la menace ultime à l’expérimentation divine et la prise de conscience de la manière dont 9/11 fut réalisé et par qui, vont vraisemblablement co-émerger, simultanément. Rappelez-vous la petite digression ci-dessus concernant la mauvaise utilisation de l’azote. Pour réitérer:
«Fritz Haber, un psychopathe pervers de première magnitude, développa la fixation de l’azote dans le dessins de fabriquer des fertilisants chimiques tout autant que des gaz toxiques d’extermination de masse. En parallèle avec l’utilisation, de type Atlantéen, d’instruments d’énergie libre fonctionnant avec les cristaux, l’élaboration d’armes à base d’azote frise la menace ultime vis à vis de l’humanité, en termes physiques.» Notez la comparaison entre la fabrication d’armes avec de l’azote et celle d’armes avec de l’énergie directe utilisée au World Trade Center pour 9/11.
Et en parlant d’horreurs, voici un peu plus d’informations sur Haber, contenant de nombreux exemples d’alchimie démoniaque:
* Haber était un chimiste Allemand dont le travail fut capital pour le développement des gaz toxiques durant la première guerre mondiale. Sa femme se suicida le jour où Haber lui annonça qu’il allait lancer les gaz de guerre sur les “poilus” dans les tranchées. Malgré le fait qu’il eut renié le Judaïsme et malgré ses services durant la première guerre mondiale, il fut exilé d’Allemagne suite à la prise de pouvoir par les Nazis.
* Dans ses études sur les effets des gaz toxiques, Haber souligna que l’exposition à une concentration basse d’un gaz toxique durant une longue période de temps avait souvent le même effet (la mort) qu’une exposition à une concentration haute durant une courte période de temps. Il formula une règle mathématique simple de relation entre la concentration de gaz et la durée d’exposition. Cette relation est connue sous le nom de Règle de Haber.
* Durant les années 1920, les scientifiques travaillant à son institut développèrent une formulation de gaz cyanhydrique, le Zyklon B, utilisé comme un insecticide, spécialement en fumigation dans les réserves de grains, mais également dans les chambres à gaz à Auschwitz et ailleurs.
* Dans les années 1920, Haber réalisa des recherches exhaustives pour une méthode d’extraction de l’or à partir d’eau de mer et il publia un certain nombre d’articles scientifiques sur le sujet. Après des années de recherche, il en vint à la conclusion que la concentration d’or dissous dans l’eau de mer était beaucoup plus basse que ce qui avait été rapporté par des recherches antérieures et que l’extraction d’or à partir de l’eau de mer n’était pas rentable.
* Le génie de Haber fut reconnu par les Nazis qui lui offrirent des subventions spéciales pour continuer ses recherches sur les armes. Après que des collègues scientifiques Juifs, travaillant dans ce champ, en eurent été chassés, il quitta l’Allemagne en 1933. Son prix Nobel en chimie, et de subséquentes contributions aux efforts de guerre de l’Allemagne sous forme de fertilisants chimiques, d’explosifs et d’armes toxiques, ne furent pas suffisants pour empêcher les Nazis de piller son héritage.
Matangi
Pourquoi vous plongeais-je le nez dans cette horrible pourriture? Considérez le parallèle entre l’alchimie démoniaque de l’azote utilisé à des fins militaires par Haber et les armes utilisées à 9/11. Dans le contexte de ce parallèle, nous pouvons nous poser la question suivante: quel type d’arme fut réellement utilisé pour produire la destruction de 9/11. Haber militarisa l’azote, un composant naturel de l’atmosphère et du sol. L’azote est partie intégrante de la symbiose Gaïenne. Bien qu’il puisse être considéré comme une substance chimique inorganique, l’azote fait partie intégrante de l’atmosphère organique et respirable et il participe à de nombreux processus biologiques, à la croissance des plantes, etc... pour ne pas mentionner sa puissante influence sur la conscience humaine - et même ses propriétés surnaturelles: j’ai, en effet, défini les Dakinis Gaïennes, dans le sens physique, comme des fractures labiles dans l’azote ambiant de l’atmosphère.
Supposons donc que, parallèlement à l’utilisation à des fins militaires d’une substance chimique organiquement active, il existe un autre risque, l’utilisation à des fins militaires de quelque constituant inorganique du monde naturel. Ce n’est que quelque chose de similaire qui a pu produire les technologies utilisées sur le World Trade Center pour 9/11. Mais quelle en est la nature, exactement? Quel facteur ou quel constituant de la Nature a pourvu la base d’un tel méfait d’alchimie démoniaque? Pour autant que je sache, personne n’a posé, à ce jour, cette question. Ce pourrait être une bonne question à méditer jusqu’à la fin de l’année alors que l’apogée lunaire stationne dans les viscères du démon.
Comment faire face à une telle horreur? C’est peut être l’opportunité de rappeler la présence de Matangi dans le Nexus des Shaktis “Celle qui vainc la tromperie”. Dans ses instructions, nous trouvons un message-clé, quant à la confrontation du mal, qui pourrait très bien s’appliquer au défi présent de Baten Kairos.
«Mais alors la question suivante se pose: Comment reconnaître et intégrer cette faculté afin qu’elle puisse être appliquée pour vaincre le mal? Cette question me ramène au commentaire de Davis que je vais réduire à une expression incisive: le mal est le miroir du bien. Cette proposition, dans sa clarté succincte, évoque une instruction de Dakini. Mais que pouvons-nous faire de l’instruction?
Imaginez que vous soyez une personne de bonne nature, quelqu’un qui n’a aucun désir de nuire à autrui ou de fourvoyer autrui, et que vous teniez face à une autre personne de bonne nature, ayant les mêmes dispositions. Nous avons donc deux êtres humains, qui sont de bonne nature, face à face. Et bien, si vous réfléchissez, vous serez sans doute d’accord avec mon observation selon laquelle lorsque je vois une personne de bonne nature, je vois la bonté en cette personne, de cette personne, en soi, avec son mérite propre: je ne perçois pas un reflet de ma propre bonté chez l’autre.
Maintenant, en assumant que je sois également une personne de bonne nature, je vis ma bonté d’une manière unique, dans un style moral particulier, pourrait-on dire, comme tout individu le fait. Mon sens de bonté innée résonne avec la bonté de quelqu’un d’autre qui se tient devant moi mais je ne vois pas le reflet de ma personnification particulière de la bonté chez une autre bonne personne. Non, je perçois la bonté de cette personne intrinsèquement, et d’une manière distincte et remarquable. Il existe tellement de facettes différentes de la bonté humaine, tellement d’expressions de la bienveillance naturelle de l’humanité, résumées par le sage Païen Marcus Aurelius: “La Nature a créé des êtres rationnels pour leur propre bénéfice mutuel, chacun pour aider ses compagnons en fonction de ce qu’ils sont, et en aucune manière pour leur nuire”.
Mais si je ne trouve pas le reflet de ma propre bonté chez une autre personne, où puis-je le trouver? Selon Wade Davis, qui se fonde sur son exploration profonde du vaudou Haïtien, je peux le trouver dans le miroir du mal. Notez-bien: si je perçois ma “contrepartie maléfique” dans le miroir, ce n’est pas quelque mal en moi-même que je vois, mais la bonté en moi capable de détecter cette contrepartie maléfique. Le terme opérationnel est détecter.
En détectant la présence du mal chez un autre être humain, je ne m’identifie pas moi-même avec le mal mais je possède le potentiel de déviance qui pourrait me rendre ainsi. Le mal en miroir n’est pas le complément de la bonté dans le sens que l’on a besoin de l’autre pour exister; l’intégrité morale unique de chaque individu a besoin du miroir du mal pour se percevoir. Le miroir du mal est une surface qui reflète l’image de notre propre bonté intrinsèque, qui ne peut pas être reflétée par quiconque d’autre parce que c’est une faculté morale unique à l’intégrité de chaque individu.»
John Lash. 11 octobre 2011.
Traduction de Dominique Guillet.
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