Notes du Navigateur:
14. Cosmologie Gaïenne / Effondrement Paradigmatique
Approche de la menace ultime
21 décembre 2011
John Lash
Traduction de Dominique Guillet.
Bonjour à tout l’équipage
Je n’ai pas communiqué depuis un certain temps, il est vrai, mais je n’ai jamais été hors de contact. Tout un chacun peut m’écrire et je répond lorsque je peux ou bien lorsque cela est approprié. Vos messages m’interpellent, me stimulent et m’encouragent: n’hésitez donc pas à me raconter comment se passe pour vous cette merveilleuse aventure que nous avons entreprise.
Et pour vous rappeler en quelques mots de quoi il s’agit: de l’autel de l’anthropos dans la petite chaumière du terton.
Ces notes viennent en deux parties: écrites et orales. Dans la partie écrite, je réitère les prémisses de l’Expérimentation de Navigation Gaïenne et je couvre certaines implications de la démolition paradigmatique massive mise en oeuvre par Sophia. Nul besoin de le dire: j’ai du pain sur la planche pour vous remettre à flot de tous les paramètres actuels de navigation. J’ai été très occupé à réarranger ma maison, à me préparer pour l’hiver tout en rassemblant et organisant les divers matériaux dans ma salle de navigation. Lorsque les photos de mon espace de travail seront disponibles, je les ferai passer à Thomas ou à Stan.
Le commentaire oral parle pour lui-même!! Au fil des notes écrites, vous découvrirez des phrases ou des mots-clés en lettres capitales. Le commentaire oral développe tous ces points, mis en exergue, qui s’avèrent trop longs à expliciter sous forme écrite.
Méthode Mythogénétique
Dans la méthode mythogénétique, nous utilisons la métaphore nautique - l’outil métaphorique opérationnel ou actionnel, ainsi que l’on peut le nommer - afin d’explorer deux événements simultanément: tout d’abord, le processus astronomique par lequel la Terre assume son auto-propulsion et dirige sa course, de manière autonome, au travers de l’espace interstellaire, libre de toute captivité archontique; et, secondement, l’action duelle de la Déesse de Sagesse entrant en interactivité avec l’humanité par l’entremise d’activités spécifiques de sa première et de sa seconde attentions, respectivement la mémoire divine (jaillissements d’apogée) et l’alchimie divine (jaillissements de périgée).
Une proposition époustouflante, et c’est moi qui le dis.
Cette méthode ne requiert aucune métaphysique et n’implique aucune spéculation ni recours à l’imagination débridée et fantastique. L’histoire de vision guide votre usage de l’imagination en temps réel. Souvenez-vous de cette maxime alchimique que j’ai citée, à plusieurs reprises, sur le site de la Métahistoire.
La validité du Mythe de Gaïa repose non pas dans la validation de ce qu’on ne peut pas prouver mais plutôt dans un acte d’imagination qui nous implique avec Gaïa au niveau de nos sens. Le défi consiste à imaginer non seulement comment les choses dans le cosmos pourraient être, mais comment elles sont réellement. Le biomysticisme Gaïen fut anticipé par les alchimistes dont nous pourrions mettre à profit les principes de nos jours:
«La nature réalise ses oeuvres progressivement et je te demanderai assurément de faire de même: que ton imagination soit totalement guidée par la nature. Et observes selon la nature au travers de laquelle les substances se régénèrent dans les entrailles de la terre. Et imagines cela avec l’imagination vraie et non pas l’imagination fantastique.» (Artis Auriferae, “The Art of Goldmaking” 1610)
A ceux qui seraient tentés de se méfier du Mythe de Gaïa ou même de le rejeter, à priori, parce qu’il ne suit pas la ligne du parti Darwinien quant à l’évolution de l’espèce, je dirais qu’un récit de vision authentique ne peut être ni validé ni invalidé par comparaison avec des modèles ou des dogmes en habits religieux ou scientifiques. La problématique est ici de déterminer comment nous, les plus talentueux et les plus déviants parmi la progéniture de Gaïa, entrons en communion avec Son Histoire.
La différence entre l’imagination authentique et l’imagination fantastique est extrêmement simple: la première est enracinée et enchâssée dans le Mythos Sophianique, l’unique narration cohérente générée par notre espèce pour décrire l’évolution planétaire, et l’origine humaine dans le cosmos, tandis que la seconde ne l’est pas. Si vous croyez encore que vous possédez une vie en propre, en dehors de l’histoire vivante de Sophia, vous vivez dans l’imagination fantastique.
Effondrement de Paradigme
Au début de cette expérimentation, j’ai proposé que nous apprendrions éventuellement ce que Sophia, la Déesse de Sagesse elle-même, réalise en correction et quelle est la nature de notre contribution. Les deux facteurs sont distincts. Il est évident que nous ne pouvons pas faire ce qu’elle fait et que cela ne nous l’est pas demandé. Fondamentalement, nous ne pouvons pas améliorer de nombreux aspects de notre mode de vie sur la planète parce que les comportements entachés d’erreur se sont développés au-delà de toute possibilité de correction. Et la Mère Animale Planétaire ne s’enquiert pas de modifier ces comportements en influant directement sur l’humanité. Elle agit, bien plutôt, “globalement” en un acte massif de subversion. Elle provoque l’effondrement de l’infrastructure archétypique de ces comportements - ce que nous appelons des paradigmes. Par exemple, lorsque le paradigme du “péché original” s’effondre, les comportements qui en procèdent s’évanouissent instantanément. C’est la croyance - c’est à dire l’adhésion à, et l’identification avec, des paradigmes scientifiques, religieux, métaphysiques, culturels, etc - qui impulse le comportement. Le changement de croyance, ou l’éradication de son infrastructure, fait instantanément s’effondrer le comportement qui en procédait.
L’intervention massive de Sophia visant à annihiler l’infrastructure psychique de comportements collectifs, d’une nature aveugle et asservissante, est intimement corrélée à des phénomènes émergeant dans la sphère des systèmes anaérobiques sur la planète entière. La totalité des archées, qui constituent environ 1/5 ème de la biomasse de la terre, impliquent de nombreuses activités que nous pouvons appréhender, grâce à la métaphore nautique, comme appartenant à la propulsion à la vapeur du vaisseau-mère qui est, rappelons-le, un vaisseau propulsé à la vapeur et à la voile. Ainsi, l’activité récemment rapportée des volcans sous-marins ainsi que l’hyperactivité des fumeurs noirs (les sources hydrothermales abyssales acides) proviennent du fait que Sophia est en train de faire ronfler ses moteurs à vapeur.
Ces deux types d’activités impliquant des systèmes anaérobiques représentent l’équivalent géophysique de l’effondrement paradigmatique au cours de la correction: en d’autres termes, Sophia fait monter la pression des systèmes anaérobiques pour faire s’effondrer les paradigmes.
Les systèmes anaérobiques appartiennent à ces zones de transition équivoques, dans le modèle à dix niveaux, et je conseille de les laisser tels quels plutôt que de tenter de modifier le modèle ou de l’imbriquer dans un format rigide. Les composants équivoques, tels que les fungi, constituent bien sûr de larges fractions de l’habitat terrestre. Ce ne sont pas des sections minimes de la symbiose Gaïenne mais bien plutôt de vastes franges dans le tissu intégral de la vie. Ces aspects équivoques sont semblables aux bardos, à savoir des zones de transit. Nous pourrions les qualifier de zones de bardo tellurique. Il semble évident que le système anaérobique appartient à une zone de bardo entre le niveau 1 et le niveau 2. Les fungi, incluant les champignons psychoactifs, se situent entre le niveau 2 et le niveau 3. Et ainsi de suite. C’est un modèle totalement ouvert et flexible. L’avantage principal de ce cadre de travail est de pouvoir éliminer les catégories Darwiniennes ainsi que la nomenclature Linnéenne. Ces systèmes archontiques, et de mentalité mâle, s’effondrent en même temps que l’annihilation des paradigmes par la Déesse de Sagesse. Nous n’en avons pas besoin. Ils constituent des obstacles sur le chemin de l’expérience directe et bloquent notre vision imaginative non pas de comment cela pourrait être sur Terre mais bien de comment cela est réellement.
La science fondée sur la raison et la logique linéaire (première attention) n’est pas l’unique manière de percevoir comment la Nature fonctionne. Ce type de science, laissée à elle-même, ne peut pas relever le défi. Les archives de la science, elle-même, prouvent que toute progression significative a été impulsée par une activité imaginative de quelque sorte: Kékulé rêvant de la structure hexagonale de l’anneau de benzène, par exemple. Je pourrais citer une douzaine d’autres exemples... Lorsque la science/observation/logique s’allie avec l’imagination (la seconde attention), elle peut répondre à ce défi. Goethe est l’un des exemples les plus remarquables de cette fusion de facultés. Il en est de même de Wilhelm Reich. Ils ne sont pas nombreux en comparaison de tous les académiques frauduleux et mafieux. Mais ils valent la peine qu’on étudie leur vie et qu’on adopte leurs découvertes afin de les faire évoluer.
Pour récapituler: L’expérimentation à dix niveaux / Un modèle éthologique (John Lash, décembre 2011).
1. Minéral
* Bardo: systèmes anaérobiques
2. Sphère microbienne et moléculaire, incluant notre corps biochimique, notre constellation cellulaire
* Bardo: les fungi et les mycelia
3. Plantes, la forme de vie la plus abondante sur Terre
* Bardo: les insectes déguisés en plantes, agissant comme des plantes; les plantes agissant comme des insectes
4. Insectes, incluant les insectes vénéneux tels que les araignées et les scorpions
* Bardo: de nombreuses créatures des profondeurs des mers dont la morphologie semble apparentée à celle des insectes
5. Poissons: dans les océans, les lacs et les rivières. Incluant les mammifères marins à sang chaud
* Bardo: les poissons volants, les dauphins sauteurs
6. Oiseaux
7. Reptiles, incluant les serpents (ophidiens) distincts des lézards, des salamandres, des monstre de Gila, etc. Note: les serpents sont sexy, les reptiles non serpentins ne le sont pas.
8. Animaux
9. Humains
10. Habitat, l’atmosphère vivable constituée de l’enveloppe ambiante ou atmosphérique de la Terre et de l’Aura Bio-Electromagnétique de la planète.
J’ai effectué quelques changements quant à la séquence 4, 5, 6, 7. L’ordre n’est pas absolument strict pour ces quatre niveaux mais je préfère cette version car elle permet d’accommoder certaines espèces intermédiaires.
Univers Electrique
Il y a des années, alors que je donnais mon “cours” à Santa Fé, je proposai une visualisation fondée sur les proportions supposées du Soleil et du système solaire. Considérons ces paramètres (ce sont de simples artifices archontiques mais ils peuvent servir notre propos):
- diamètre du Soleil: 1 392 000 km
- distance Terre-Soleil moyenne: 149 600 000 km à savoir 1 UA
- distance entre le Soleil et l’orbite de Saturne considérée comme la limite formelle du système planétaire: 1387 millions de km ou 9,25 UA
- distance entre Soleil et Pluton considérée conventionnellement comme la frontière physique extrême du système solaire: environ 6 milliards de km ou 40 UA
au vu de l’excentricité de l’orbite de Pluton.
Si l’on convertit le diamètre du Soleil en UA, on arrive à environ 0,009 UA. C’est à dire que la distance Terre-Soleil (rayon de l’orbite terrestre) est de 112 fois le diamètre solaire. Si le diamètre solaire est réduit à une échelle d’1 cm, la distance Terre-Soleil est alors de 112 cm et le diamètre de l’orbite terrestre est alors de 224 cm. On peut aisément appliquer ces proportions sur le sol d’une grande pièce.
Considérons maintenant le tableau de tout le système solaire avec le soleil réduit à une échelle d’1 cm. La distance jusqu’à Saturne est alors de 1032 cm. On peut encore appliquer ce modèle dans un terrain de football, par exemple.
Et ensuite, jusqu’à Pluton: 4464 cm de distance radiale à partir du disque solaire réduit à la taille d’une petite pièce de monnaie.
Imaginons, pour la visualisation, que le Soleil soit une petite bulle de la taille d’une pièce de monnaie d’1 cm de diamètre au coeur d’un vortex hélicoïdal, ou en forme de nautile, d’un rayon de 45 mètres, à savoir d’un diamètre de 90 mètres. On peut également imaginer un immense ballon gonflable avec le soleil comme ouverture en son sommet, un minuscule trou de ventilation. Le ballon serait en forme de cloche avec les orbites planétaires inscrites à différents niveaux de la cloche jusqu’au fond d’une amplitude de 90 mètres. Imaginez maintenant l’entièreté du ballon en forme de cloche se déplaçant sur une trajectoire avec le soleil en position de leadership de sorte que les chemins circulaires ainsi inscrits soient aspirés en spirales, en chemins ouverts hélicoïdaux. C’est une manière de visualiser le système solaire de manière dynamique tel qu’il opère réellement dans l’espace et le temps.
La correction implique des transformations, à la fois massives et subtiles, dans la puissance substantielle du Soleil. Afin d’appréhender ce qui se passe dans cette situation, il nous faut modifier notre conception de la physique solaire. En ayant recours à la visualisation ci-dessus, imaginons que le vortex solaire possède un point focal d’1 cm et une couronne d’un diamètre de 90 mètres. C’est un tourbillon plasmatique, ou un vortex électrique, dans lequel le Soleil constitue le point focal dynamique mais ne possède aucune substantialité autre que son énergie focale. Considérez l’eau s’écoulant dans une “chasse d’eau” autour d’un point focal dans le vortex liquide dont le point ne possède aucune substantialité à part sa fonction au sein du vortex. Le Soleil est simplement le point d’ancrage d’un tourbillon plasmatique qui soutient les hélices planétaires ou systémiques - avec des planètes individuelles comme des graines rondes emportés par l’eau tourbillonnante. Les hélices sont maintenues constantes par quelque sorte de force cohésive exercée par le Soleil, par le plasma solaire dans son intégralité.
Einstein imagina cette structure correctement lorsqu’il perçut le Soleil en tant que coeur d’un vortex spatio-temporel, rassemblant le tissu de l’espace-temps autour de lui-même - imaginez une balle de bowling reposant sur un trampoline - mais il déduisit à tort des dynamiques matérielles de ce phénomène. Dans la Relativité, «l’espace courbe montre à la matière comment se mouvoir et la matière montre à l’espace-temps comment se courber» de sorte que les planètes suivent des voies hélicoïdales parce qu’elles se meuvent dans la courbure de l’espace-temps instituée par la présence de la masse solaire, le corps matériel dominant qui provoque la courbure de l’espace-temps dans la région en laquelle les planètes se meuvent. La Relativité Générale n’explicite jamais la manière mystérieuse par laquelle la matière peut supposément impulser l’espace vide à se courber autour d’elle.
La physique d’Einstein est totalement fausse, c’est une fiction mathématique mais la visualisation, proposée par Einstein, de la courbure de l’espace-temps est graphiquement et imaginativement proche de l’image authentique qui émerge alors que le vieux paradigme est en train de s’effondrer. Une image correcte de la physique systémique (à savoir se référant à l’intégralité du système solaire) peut de nos jours assumer une définition grâce aux recherches courantes de la cosmologie des plasmas et de la théorie de l’univers électrique. Les anciens savaient que le médium plasmatique du cosmos (l’éther, l’akasha possède des propriétés géométriques qui ne sont pas seulement mesurables mais réellement dynamiques. Pour Einstein, ces propriétés étaient strictement mesurables. C’est le vilain petit secret de la physique Einsteinienne.
Dans la cosmologie Sophianique, l’effet systémique du Soleil confère une cohérence structurelle au système solaire, en maintenant les planètes stables dans leur chemin hélicoïdal. Non pas, cependant, selon la notion Newtonienne de gravitation ni selon l’invention Einsteinienne de courbure de l’espace-temps, un concept qui élimine la gravitation en tant que force réelle opérant à distance. Le Soleil est plutôt un nombril, un point d’ancrage dynamique dans un réseau de lignes de stress configurées dans le tourbillon plasmatique intégral du système solaire. On commence maintenant à comprendre que le plasma, l’éther de nature électrique de l’espace-temps, possède des propriétés géométriques intrinsèques qui, comme soulignées, ne sont pas uniquement mesurables mais dynamiques. Pour une présentation instructive de cette vision, nous conseillons l’oeuvre sur la “biogéométrie” d’Ibrahim Karim, un revivaliste de la science sacrée Egyptienne et l’auteur de l’ouvrage “Back To a Future for Mankind: BioGeometry”.
Récapitulation: le plasma en tant que tissu fondamental de l’espace-temps possède des propriétés d’organisation géométrique intrinsèques tout autant que des propriétés ouvertes, purement chaotiques ou turbulentes, qui n’opèrent pas énergétiquement au sein des limites des formations biogéométriques générées par le plasma mais qui peuvent être conduites à opérer de cette manière, ainsi que Karim le démontre, avec les résultats étonnants de test réalisés dans la Nature.
Au cours de la correction, les propriétés observables du soleil changent radicalement et rapidement comme nous pouvons le voir. Mais, la dynamique globale de la relation Terre-Soleil (affirmée dans le mythos Sophianique) change également avec une expression accrue de la masse matérielle de la Terre relative à l’environnement plasmatique. La principale transformation actuellement en cours est que la Terre, de par le fait qu’elle active son auto-propulsion, échappe à la configuration de maintien définie par le vortex solaire et assume sa propre trajectoire selon des propriétés dérivées du corps matériel de la planète elle-même. En d’autres mots, le niveau d’énergies biogéométriques propre à la Terre lui permet de définir une course qui ne soit pas strictement et exclusivement dirigée par le champ de plasma solaire qui encapsule le système planétaire.
Imaginez que l’une des petites sphères en bois, au sein d’un vortex d’eau tourbillonnante, une “chasse d’eau” par exemple - au lieu d’être chassée en cercles vers le bas dans la canalisation de par l’énergie globale de la succion - soit capable de maintenir et d’ajuster sa position, au sein de cette structure d’aspiration, de par sa propre force interne, de par sa propre puissance autonome. Nous la verrions alors, non pas s’écarter entièrement de la structure d’aspiration (les lignes hélicoïdales du système solaire) mais fluctuer librement au sein des lignes de flux, en maintenant sa course.
Supposez que l’une des sphères dans le vortex d’eau tourbillonnante, la “chasse d’eau”, soit équipée de jets de propulsion contrôlés à distance par radio, comme des petits avions téléguidés. Quelqu’un contrôlant l’instrument de téléguidage pourrait modifier la manière dont la sphère est chassée dans le vortex tourbillonnant. On pourrait, par exemple, la faire suivre un chemin sinueux le long des lignes de flux définies par la dynamique d’aspiration. Elle continuerait à tourner autour de la pièce centrale du vortex mais avec une liberté relative de modifier sa course, de slalomer. Ou bien de changer d’octave, plongeant ou remontant relativement à la surface de tension de la vague de plasma encapsulante générée par le soleil.
Dans le cas de la Terre, la source des transmissions radio serait les Eons Pléromiques du coeur Galactique. En communication à deux voies avec les Eons depuis mars 2011, Sophia peut modifier la manière dont la masse matérielle de la Terre navigue la structure d’aspiration du vortex de plasma systémique avec son point d’ancrage dans le soleil. Ces modifications pourraient à leur tour être suivies par des transformations parallèles dans la liaison énergétique entre la Terre et le Soleil, les systèmes de relations plasmatiques, les éruptions solaires, les vents massifs de l’énergie solaire, etc. En d’autres mots, les conditions physiques sur Terre, du climat aux mutations génétiques et atomiques, se développeraient extensivement au fur et à mesure que le processus de navigation se met en marche et que le vaisseau-mère atteigne la maîtrise de son auto-propulsion.
La cosmologie des plasmas et l’univers électrique constituent les meilleurs corrélats de la cosmologie Sophianique. Au fil de leur développement, au cours de la correction, ils vont pourvoir des voies permettant d’amplifier et d’enrichir le scénario cosmologique du mythos de Sophia. Mais, à leur tour, ces sciences émergentes auront besoin d’apprendre certaines choses de cette pratique visionnaire.
Ecoutez à 4:40 lorsque Dave Talbott, un partisan de la cosmologie des plasmas et de l’univers électrique, parle de la Déesse Mère.
Menace Ultime
On se rappelle que l’Expérimentation de Navigation Gaïenne a présenté des défis spécifiques de pratique imaginative suivant l’apogée lunaire. Plusieurs sujets sont ici impliqués mais ce sont essentiellement deux questions que nous devons poser. Quelles furent les conditions initiales de l’expérimentation divine que Sophia envisagea pour l’humanité (M31, la Galaxie d’Andromède, localisée dans la Constellation de ce nom), incluant son intervention ou son rôle avatarique (Persée - Kali)? Et quelle est l’ultime menace qu’elle incorpora dans cette expérimentation (Cétus)?
Je propose qu’au fil de la récapitulation, par la Déesse de Sagesse, de ses expériences (“mémoire divine”), il deviendra possible de savoir ce dont elle se souvient en suivant ce processus en temps réel, en utilisant les jaillissements d’apogée lunaire dans la Constellation des Baleines (les Poissons). La Constellation d’Andromède se situe au-dessus de la Constellation des Baleines, et la Constellation de Cétus, le monstre dans le scénario d’Andromède, la femme enchaînée, se situe en-dessous. “La tête satanique de Cétus” est placée juste en-dessous de la Constellation du Bélier. M31 se situe sur une ligne de longitude écliptique à 28° d’Aries, à la frontière entre les Baleines et le Bélier. J’ai suggéré que lorsque l’apogée lunaire passe devant cette région, il devient possible de percevoir la menace ultime à l’expérimentation divine. Cette menace n’est pas l’influence des Archontes, l’intrusion des ET, etc, mais quelque chose d’intrinsèque aux conditions initiales de l’expérimentation pour la rendre intéressante, pour voir si nous pourrions le gérer.
Rappelez-vous bien le scénario du mythe Sophianique: la présence Archontique n’entra en jeu, par inadvertance, qu’après le plongeon de Sophia. Ce n’était pas calculé dans le Rêve original pour notre expérimentation et donc, ce ne pourrait pas avoir été la menace ultime que nous souhaitons si ardemment détecter. Cependant, l’influence de la présence archontique tend à exagérer la tromperie et la dissimulation, nous rendant plus difficile, si ce n’est impossible, de percevoir la menace. Comme si nous étions en train de lire un texte ou de discerner une image offerte dans des miroirs déformants. Il en est de même des Archontes: ils pourvoient “de la fumée et des miroirs” pour occulter la menace ultime.
Ainsi, où nous situons-nous actuellement, d’un point de vue chronologique, pour détecter cette menace ultime? Est-elle déjà définissable? Nous rapprochons-nous de cet fait épique de “révélation”? Voir mes conclusions fondées sur le cadre chronologique ci-dessous.
Le transit de l’apogée lunaire confère une chronologie précise pour l’émergence de ces éléments mythologiques dans la psyché humaine - ou plus, précisément, pour leur accessibilité par l’imagination humaine. En ayant recours au thème imaginatif de “la mémoire divine”, nous sommes en quête de ce dont Sophia se souvient et qu’elle intègre dans notre compréhension humaine. Voici un résumé de la chronologie pertinente pour l’apogée:
- 27 mai: 5° d’Aries (5° de l’écliptique) avec Jupiter à 28° d’Aries, en alignement avec M31.
- 24 juin: 10° d’Aries, dans l’abdomen inférieur de Cétus.
- 21 juillet: 16° d’Aries dans les apsides de Jupiter.
- 18 août: 20° d’Aries, s’approchant du ventre de Cétus.
- 15 septembre: 24° d’Aries, sur Bettan Kaitos, les viscères de Cétus. En position stationnaire.
- 12 octobre: En position stationnaire à 24° d’Aries.
- 8 novembre: En position stationnaire à 24° d’Aries mais se mouvant finalement en progression de sorte que d’ici le solstice d’hiver, le 23 décembre 2011, l’apogée lunaire est en alignement exact avec M31. Au même moment, Jupiter repart en progression et commence à se mouvoir rapidement au travers de la Constellation du Bélier.
Note: alors que j’écris ces lignes, nous sortons juste de cette position stationnaire de quatre mois sur Betan Kaitos, l’étoile marquant le ventre ou les viscères du monstre Cétus.
Chronologie pour 2012:
- 2 janvier: 29° d’Aries, en alignement proche encore avec M31.
- 30 janvier: 6° de Taurus (36° d’écliptique), face à la tête satanique de Cétus avec Jupiter à 3° de Taurus.
Note: à 2° de Taurus, en alignement avec MIRA, omicron Ceti, l’étoile marquant la poitrine de Cétus (autour du 10 janvier) et 8° de Taurus est delta Ceti, l’étoile marquant la gorge de Cétus (autour du 10 février).
- 27 février: 12° de Taurus, alors que Jupiter avance à 8° de Taurus, encore en face de la tête de Cétus.
Note: 45° d’écliptique ou 15° de Taurus est en alignement avec MENKAR, alpha Ceti, marquant le complexe Reptilien de Cétus.
- 26 mars: 16° de Taurus, sur MENKAR, le cerveau reptilien; Jupiter à 12° de Taurus.
- du 26 mars au 16 juin: durant environ deux mois et demis, l’apogée lunaire est en position stationnaire autour de 15/17° de Taurus, face à la tête satanique de Cétus, le masque du mal. Notons que cette position stationnaire est proche de l’alignement avec MENKAR, alpha Ceti, qui marque le cerveau reptilien de Cétus.
Note: durant cette période, Jupiter progresse et dépasse l’apogée lunaire. Le moment clé, durant lequel Jupiter passe l’apogée lunaire, est le vendredi 13 avril 2012 à 16° de Taurus. Proche de cette journée est le 19 avril, souvent utilisé (ainsi que certains l’affirment) par les prédateurs du Nouvel Ordre Mondial pour mettre en place des opérations spéciales, sous faux drapeau (tels que le bombardement d’Oklahoma City, etc).
- 10 août: 25° de Taurus, progressant vers la frontière entre le Bélier et le Taureau. A cette période, Jupiter a progressé jusque dans le Taureau et s’est aligné avec l’étoile massive Aldebaran dans l’oeil du Taureau. Notons que le jaillissement suivant de périgée, le 23 août, est l’unique exemple d’un contact avec le fléau de la Balance. D’où une double action de coordination: la mémoire divine (avec l’apogée lunaire convergeant sur les Pléiades, Jupiter dans l’oeil du Taureau) et l’alchimie divine (le périgée lunaire sur le fléau de la Balance). Ce moment semblerait être LE tournant décisif pour que la psyché collective fasse face à la menace ultime et, par conséquent, s’engage dans la correction.
En nous fondant sur cette chronologie et sur la vision globale des indications mythographiques, je dirais que le moment optimal permettant de prendre conscience des conditions originelles de l’expérimentation sur Terre, incluant les conditions de l’intervention de Sophia ou de sa descente avatarique, seraient du 15 décembre 2011 au 15 janvier 2012. Au moment où nous écrivons cela, nous sommes donc en plein coeur de ce processus. Nous pourrions qualifier cela de phase 1 de la détection et de la détermination de la menace ultime.
En parallèle, la chronologie optimale permett ant de détecter ce qui opère derrière le masque satanique de Cétus serait un plus long intervalle: du 15 janvier au 15 juin lorsque l’apogée sort de position stationnaire, à 15/17° de Taurus, sur MENKAR, qui marque le cerveau reptilien, ou complexe R, de la tête de Cétus. Au milieu du mois de juin 2012, Jupiter s’aligne avec les Pléiades et entre dans le Taureau. Nous pourrions qualifier cela de phase 2 de la détection et de la détermination de la menace ultime. Le moment décisif de “révélation” pour cette période globale serait donc le vendredi 13 avril 2012.
Il faut que le modèle que nous examinons ici reste fluide et que nous ne soyons pas obnubilés par toutes ces dates. Ce modèle déploie une chronologie optimale pour notre détection du rappel de Sophia des conditions initiales jusqu’au 15 janvier 2012. Je peux dire que j’ai ressenti un mouvement distinct lors de la sortie de la position stationnaire le 15 décembre.
Ensuite, pendant 5 mois, nous sommes mis au défi de faire face à la menace ultime alors qu’elle opère en termes réels dans la vie collective et sociale. En d’autres mots, d’ici le 15 janvier les conditions initiales sont révélées, et ensuite, durant 5 mois, jusqu’au 15 juin, il nous faut discerner comment la menace ultime, intégrée à cette expérimentation, se manifeste dans la vie réelle, en termes personnels, collectifs et sociaux, sur le plan comportemental et sur le plan existentiel. Nous avons l’opportunité, finalement, de percevoir la nature ultime du mal sur cette planète et de découvrir des voies pour contrer le “danger clair et actuel” qu’il présente. Quelle aventure.
Suite
Considérez ces notes comme la première partie d’un long rapport que je souhaite terminer d’ici la fin de ce cycle, le 24 décembre. Dans les notes suivantes, j’examinerai certains événements actuels eu égard à la correction et à la structure d’indications imaginatives que nous suivons.
Le prochain jaillissement de périgée, le premier dans le plateau gauche de la Constellation de la Balance (mesures, monnaies) est à 24° du Scorpion, le 22 décembre.
En attendant le prochain carnet de bord, jetez un oeil à ce batifolage amical de deux créatures qui sont des exemples d’animaux totémiques en cette aventure; le hibou protecteur et le félin prédateur, la mascotte de l’éco-sorcellerie Gaïenne.
Mes amitiés. Votre navigateur.
John Lash. 21 décembre 2011.
Traduction de Dominique Guillet.
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