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Télestique 01: l'Arrogation

Trois Sondes pour Déconstruire la Réalité Sociale

Le Vide d'Autorité

John Lash


Traduction de Dominique Guillet

Dans l’essai d’introduction sur la Télestique, j’ai proposé quelques définitions, et appellations, qui seront, je l’espère, sources d'inspiration: bande sonore, déconstruction, décontamination, radio mentale... Ces termes peuvent nous aider à développer une discussion cohérente au sujet des psychodynamiques particulières à la démence humaine de notre époque, les deux derniers siècles du Kali Yuga.

Je peux comprendre que certains d’entre vous trouvent mes titillements quelque peu suprenants. Au pire, il se pourrait que je semble en entraîner certains vers un club privé de jargon Lashien. Ce n’est ni mon intention réelle, ni mon intention affirmée! Je souhaite tout simplement suivre les orientations Socratiques mentionnées dans le Gorgias: l’adoption de termes provisoires permettant de générer un dialogue qui se déploie de manière constructive, entre deux interlocuteurs, plutôt que de les enliser dans des pinailleries sémantiques et des présomptions linguistiques non-débusquées, ces dernières constituant la recette assurée pour saboter un dialogue instructif. Une définition Socratique provisoire annonce, d’emblée, ses présomptions. Au fil de la discussion, les éléments présumés peuvent être réduits à leur plus simple expression au plus grand bénéfice de la compréhension commune.

Les termes d’un dialogue ouvert sont tels les pitons dans des stratégies d’escalade de falaises. Vous les déplacez au fil de votre progression sur le terrain tout en en conservant certains fixés pour la descente en rappel ou en cas de glissade et de chute.

Les Voyants "Je sais-tout"

Les érudits nous informent qu’une grande partie de ce que nous connaissons au sujet des Gnostiques, les Telestai des Mystères, provient du dossier de l’opposition, les Pères de l’Eglise et les idéologues patristiques. En étudiant les Codex de Nag Hammadi, à Louvain en Belgique, je fus frappé par le commentaire hostile d’Irénée ou d’Epiphane (je ne sais plus lequel) selon lequel les précepteurs des Mystères possédaient une manière arrogante de marcher, ce qui était perçu par les Pères dévots comme une attitude de supériorité. Certaines polémiques, à l’encontre des Gnostiques, leur reprochent même leur langage de corps. Il n’est nul doute qu’il y ait ici une allusion à leur auto-désignation “la race qui se tient debout”. Cela signifiait, pour les gens de l’extérieur, que les Telestai se tenaient à part du reste de l’humanité, mais dans quel sens?

Tout d’abord, les précepteurs des Mystères avaient privilégié de rester largement dans l’anonymat pour leur programme d’éducation de la race humaine: qui a enseigné à Pythagore à calculer ou à Euripide à lire et à écrire? Le détachement Gnostique se manifestait par une position d’impartialité et de désintéressement plutôt qu’une attitude d’arrogance et de supériorité.

Pour les Telestai eux-mêmes, l’expression “la race qui se tient debout” indiquait le fait qu’ils prenaient leurs instructions de la Lumière Organique, en position debout. Egalement, le fait qu’ils représentaient la cause de l’Anthropos, à savoir la matrice d'émanation divine de toutes les souches humaines dans la galaxie. L’Anthropos est l’animal érigé à deux jambes, l’espèce à problèmes de l’Eon Sophia dans la mythographie Gnostique.

Ensuite, l’arrogance Gnostique était une marque de défi authentique. Les initiés intellectuels des Mystères énonçaient leurs conceptions, sur des sujets nombreux, en termes très clairs, et plus particulièrement dans le domaine de la théologie et de la cosmologie. Tout comme Hypatia qui “éclipsait en argumentation tous les prosélytes des doctrines Chrétiennes de l’Egypte du nord”, leurs exposés étaient de loin supérieurs aux propos vaniteux et Néanderthaliens des Pères de l’Eglise pour ne pas mentionner les propos des esclaves lambdas convertis au rédemptionnisme Christocentrique. Malheureusement, ils n’eurent que peu de temps pour éclairer, de leurs conceptions, l’ombre envahissante de l’Empire. Il semble que les argumentations publiques, avec les premiers idéologues Chrétiens, durèrent de 150 à 350 EC, à savoir deux siècles seulement pour arriver au point où le Christianisme Romain, pour définir son identité et ses politiques, à la fois divines et mondaines, lança sa campagne pour détruire les Ecoles des Mystères et pour annihiler l’héritage culturel, intellectuel, artistique et artisanal qui avait été sustenté, durant des millénaires, dans ces enceintes sacrées.

Dans l’idiome de damnation des Pères de l’Eglise, “gnostikos” signifie “je sais tout”. Ceux qui étaient ainsi généreusement qualifiés vivaient à la hauteur de cette réputation. Les Gnostiques professaient une connaissance d’une impitoyable clarté quant à la nature du mal, de l’erreur, et quant à tout le bagage théologique et cosmologique que ces termes impliquent. Ils perçurent le mal comme étant une perversion du potentiel humain, et non pas comme une force cosmique autonome. Ils insistèrent, avec une très grande force, sur le fait qu’un créateur aimant ne pourrait pas faire de mal à l’humanité ou mettre à l’épreuve les êtres humains au moyen de la souffrance et de l’injustice. Ils déconstruisirent posément la syntaxe du dualisme Perse de source unique, à savoir de source divisée, tel que je l’ai fait dans mon ouvrage “Pas en son Image”:

Un concept moral et cosmologique que l’on retrouve dans la religion Zoroastrienne et dans l’idéologie Zaddikite (exposée dans les Manuscrits de la Mer Morte) affirmant que le bien et le mal sont des principes absolus et autonomes qui émergent d’une source unique. Cela fait de Dieu, ou du Dieu Suprême, la source de tendances s’opposant violemment. Cela rend également Dieu responsable de corriger les injustices émanant de Dieu dont les êtres humains souffrent et qu’ils ne peuvent (supposément) rectifier ou solutionner par eux-mêmes. (Extrait modifié du glossaire.)

La réfutation Gnostique fit totalement exploser cette conception en argumentant du fait que le problème de la moralité humaine provient de l’erreur et de la tromperie, un dilemme situationnel et existentiel, et non pas de la dichotomie bien/mal dont la source serait en dehors de l’espèce. J’affirme que, de nos jours comme de par le passé, il n’est nul théologien Juif, Chrétien ou Islamiste qui puisse égratigner cette réfutation.

Les simplets apologétiques de la Foi étaient encore plus exacerbés par l’argumentation Gnostique selon laquelle le dieu paternel révéré du Judéo-Christianisme, dont le fils est le messie Jésus/Christ, de facture Paulinienne (bien qu’à dire vrai, Paul ne se souciait que fort peu de la partie Jésus de “l’avatar hybride”) était un imposteur dément, une pseudo-divinité qui oeuvre à l’encontre de l’humanité au travers de l’intrusion subliminale du facteur archontique, l’erreur. Et non pas le mal. Les Archontes (les “Autorités”) ne sont pas intrinsèquement mauvais mais ils sont corrompus. Ce sont les agents et les messagers de la tromperie qui inspirent des actes de mal personnel et social, des violations des desseins naturels symbiotiques de la vie. De par leur dévoilement de l’identité extra-terrestre de Yahvé, les anciens initiés mettaient en exergue l’arrogance du faux dieu créateur, en remontant intégralement à ses origines cosmiques:

“Et ce que Sophia engendra (par son impact) devint une créature de la matière, (une forme foetale) tel un foetus avorté. Et (une fois créée) cette créature assuma une forme plastique façonnée à partir des ténèbres et devint une bête arrogante ressemblant à un lion. Elle était androgyne, car issue de la matière (neutre, inorganique).” (Hypostase des Archontes. 93:30, avec mes commentaires entre parenthèses).

Le démiurge proclame avec arrogance son statut, ses ambitions et ses pouvoirs. C’est un sadique, un tyran et une brute - des qualités avérées de psychopathe en cohérence avec le profil ET de Yahvé. Les initiés des Ecoles des Mystères appelaient ce monstre céleste Yaldabaoth. C’est une très antique insulte Araméenne qui signifie grosso modo “le souverain des faux bourdons, le maître de l’essaim mâle”. Le terme “Al/El” indique le titre “souverain” et le terme “baoth” suggère quelque chose comme “fausse forme, faux bourdon, simulacre”. Ainsi que je l’écrivis dans “Pas en son Image”: “En ce qui concerne l’énigme des ET/OVNI, les Gnostiques étaient en avance de leur temps. Largement en avance.” Ces damnés “je-sais-tout” étaient des initiés confirmés du surnaturel qui savaient très précisément de quoi ils parlaient.

Trois Sondes de Décontamination

Revenons un moment à nos titillements sémantiques car je souhaite introduire, maintenant, un terme qui inverse l’arrogance du démiurge: deux peuvent jouer à ce jeu. Il résume l’essence de la déconstruction télestique de la réalité sociale et plus particulièrement les orchestrations du mal social par les membres psychopathes de l’humanité qui s’attaquent à leur propre espèce. Ce terme est “arrogation”. La Télestique est de l’arrogation; elle est ainsi intimement associée à la condamnation patristique des gnostokoi pour leur arrogance. La définition standard d’arrogation procède de son étymologie: arrogantia, de ad + rogare: demander à, demander pour, demander à l’encontre...

L’arrogation est la pratique suprême de l’arrogance: lancer un défi à ce qui est affirmé, demander des preuves et des vérifications, demander à l’encontre, objecter. L’arrogation, c’est d’objecter à l’autorité, tous les types d’autorité sociale et intellectuelle, et même l’autorité attribuée à Dieu. Cette pratique d’objection est l’essence-même de l’arrogance Gnostique et l’estocade de la Télestique moderne.

La Télestique ajoute, à la furtivité effacée et ironique de la dialectique Socratique, l’impact frontal de l’arrogance Gnostique. Elle constitue une méthode simple et systématique d’objecter à une quelconque interprétation dictée de la réalité sociale, d’objecter aux visions officielles des événements telles que les versions officielles de l’attaque de 9/11, ou de l’assassinat de John Kennedy, ou du meurtre de Marilyn Monroe, ou du réchauffement climatique anthropique, etc. La société, de nos jours, qui est entraînée dans un tourbillon aveugle de schizophrénie collective, ne manque pas de présenter des occasions “d’arroguer”, d’objecter, de protester et de rejeter toute intention, tout message, toute conception et tout programme affirmés. La signature de l’arrogation, c’est de s’opposer à tout message trompeur qui vous est projeté au visage.

Mais la protestation est une chose et la déconstruction en est une autre. Il ne suffit pas de protester contre une tromperie ou un mensonge suspectés pour les désamorcer. La déconstruction requiert des mesures syntaxiques spécifiques, des outils d’arrogation. Avec la Télestique, je propose trois outils basiques sous la forme de sondes ou de questions bien affutées:

1. L’intention affirmée de cette action, de ce message, de ce programme ou de cette conception, est-elle en accord avec l’intention réelle?

2. Qui bénéficie de cette action, de ce message, de ce programme ou de cette conception?

3. Au nom de quelle autorité cette action, ce message, ce programme ou cette conception sont-ils imposés?


Dans ces formules syntaxiques, l’expression “conception” signifie interprétation, la manière dont quoi que ce soit est expliqué ou même décrit. Par exemple, la manière dont les événements de 9/11 sont décrits: des avions de passagers furent détournés par des terroristes Islamistes munis de simples cutters et furent percutés contre des gratte-ciels. C’est un sujet d’arrogation. Je suis convaincu qu’on peut maintenant se le permettre, après quasiment 9 ans.

Ces trois sondes-questionnements constituent l’entièreté de la méthode de déconstruction télestique. Arroguer, c’est énoncer ces questionnements vis à vis de toute action, de tout message, de tout programme et de toute conception.

Aucune interprétation fausse, trompeuse et spécieuse ne peut résister à l’impact de ces sondes de déconstruction et de décontamination Socratiques.

Test de Déconstruction / Décontamination

Pour un test de déconstruction, j’ai sélectionné un message qui est souvent cité par les 9/11 Truthers et chercheurs qui tentent de dévoiler la stratégie de domination de la mafia globaliste, celle des prédateurs militaro-industriels. Ce message, souvent répété, fut mémorablement prononcé par Ronald Reagan qui prévit la fin de la guerre froide annoncée par le glasnost de Gorbachev et dramatisée par la chute du Mur de Berlin le 9/11 1989. Ses yeux (ou les yeux de ses mentors) rivés sur la sortie de scène de l’ennemi éternel de l’Amérique, Reagan considéra que ce serait peut-être une bonne chose que l’humanité s’unît face une menace collective gigantesque, par exemple une invasion extra-terrestre.

Avant et après que Reagan eût fait cette déclaration, elle fut proférée par d’autres. Elle constitue, en fait, le tremplin de la stratégie globaliste d’unité du monde et de contrôle totalitaire au nom de la sécurité. En d’autres mots, la fin d’un monde libre tel que les quelques chanceux d’entre nous l’avons connu. Maintenant, que se passe-t-il lorsque nous appliquons nos trois sondes de déconstruction à ce message?

L’intention affirmée de ce message, à savoir de proposer une bonne cause pour unir l’humanité et apaiser les divergences, est-elle en accord avec son intention réelle, à savoir de susciter une menace bidon et de préparer la voie pour une attaque sous faux pavillon extra-terrestre, le scénario de fin de partie de la prise de pouvoir par les globalistes?

La question ainsi posée contient la réponse logique. Vous pouvez la poser plusieurs fois en remplissant les blancs de manière différente mais les résultats seront tout aussi révélateurs. Ces sondes de déconstruction opèrent comme des frappes chirurgicales sur des expressions de la tromperie.

Il pourrait sembler, à ce point, que je triche. Il est clair que j’ai déjà une conception de la finalité réelle. La finalité affirmée vient avec le message ou, du moins, elle y est fortement impliquée. La finalité réelle, que j’ai insérée dans la formule de test, est l’une parmi plusieurs qui viennent à l’esprit lorsque l’on se penche sur l’étude de ce thème. Dans la Télestique, il vous faut vous informer quant aux probabilités et aux preuves corrélées à un message, à une situation, à une conception... Il vous faut examiner les problématiques et définir les considérations connectées à l’intention affirmée et puis ensuite laisser les preuves soupesées en votre mental vous amener à une stipulation de l’intention réelle. C’est un jeu d’innovation au sein du format syntaxique simple de la sonde.

En fin de compte, tout ce que nous puissions affirmer, c’est que toutes les interprétations sont inventées. On choisit l’invention que l’on préfère mais on ne la choisit pas de façon arbitraire. La version officielle de 9/11 est une invention. Le scénario de drones, travestis par une imagerie générée par ordinateur, menés dans une opération sous couvert par les militaires US, en est une autre invention. Laquelle des inventions est validée par les preuves les plus conséquentes et les plus exhaustives? Quelle invention est la plus cohérente et la plus exempte d’absurdités, d’anomalies et de mensonges identifiables?

Au sein du mental humain, la préférence pour une invention est jumelée au sens de ce qui est authentique. Pour la véracité qui résonne avec le sens commun et le sens intégral, fondé sur les évidences. La Télestique est une voie pour affiner votre faculté de choix de l'invention.

Et ainsi de suite. La sonde de déconstruction n°1 coule relativement de source, si je puis dire. Elle se coule dans la tromperie tout comme l’avion de passagers supposé se glisse dans la Tour Nord: telle une lame chaude de couteau dans du beurre. Les trois sondes peuvent être utilisées dans n’importe quel ordre; cependant, la séquence proposée semble aisée et naturelle. Les difficultés se font grandissantes avec l’usage des sondes n° 2 et 3 mais il s’ensuit également une déconstruction plus approfondie ainsi qu’une vision plus lucide et libératrice. C’est du moins la sensation incisive que j’en ressens.

Desseins Inhumains

Il ne reste plus grand chose à dire, ici et maintenant, quant à l’utilisation de ces sondes mais je vais conclure avec deux points généraux concernant respectivement les questions 2 et 3.

La question “Qui bénéficie de cette action, de ce message, de ce programme ou de cette conception?” soulève la problématique de la finalité. Les Telestai, qui empruntèrent leur auto-désignation au terme grec “telos” pour finalité, propos, dessein”, enseignèrent que la finalité humaine constitue un cas spécial dans le monde naturel, une exception au dessein général des phénomènes. Comme les êtres humains sont dotés de facultés exceptionnelles d’apprentissage, d’une latitude très large pour le jeu, l'innovation et l’expérimentation, les essais et les erreurs, nous sommes enclins à errer et à diverger, des desseins symbiotiques de la vie, beaucoup plus aisément que les autres animaux. Le facteur archontique entre en jeu lorsque l’erreur, laissée non-détectée et non-corrigée, s’amplifie au-delà de tout niveau possible de correction.

Ainsi que nous l’avons expliqué, dans l'introduction de la Télestique, le mythe sacré des Mystères raconte comment la correction de Sophia est intimement corrélée avec l’auto-correction de l’espèce humaine; cependant, la première n’est ultimement pas dépendante de la seconde. La correction de Gaïa est “diorthique”, à savoir constituée de deux modalités, l’une qui intègre la correction humaine, dans sa trajectoire à son terme, et l’autre qui l’exclut. N’est ce pas magnifique?

Je conseille fortement que quiconque, pouvant suivre ces propositions, considère la phrase suivante avec très grande attention:

La “correction” à deux voies de Gaïa positionne l’humanité à une bifurcation chaotique de l’espèce qui peut soit se diriger dans une direction, avec elle, vers les transmutations “avec et dans” ses desseins, soit prendre l’autre direction, sans elle, vers l’entropie morale et l’inhumanité, c’est à dire vers l’auto-extinction.

Je me sens très privilégié de pouvoir enseigner la correction de Gaïa de cette manière, avec ce langage, à la suite d’une préparation longue et intense. Cet enseignement conduit la responsabilité évolutive de l’espèce humaine envers toute vie à plus de focalisation et de maturité. Toutes les propositions impliquées dans la correction de Gaïa sont lucides et éminemment simplifiques - un terme que j’ai inventé, il y a des années, et qui signifie d’une simplicité profonde et élégante, complexe mais élémentaire, mais non pas simpliste. Ces propositions ne sont pas uniquement de mon invention car elles doivent être découvertes et élaborées, reformulées et redéfinies, dans l’imagination morale de chaque membre de la race humaine doté de la décence basique de prêter attention à la vision écologique Gaïenne la plus profonde et doté de l’intelligence basique de la vivre.

La sonde 2 est un outil fiable d’arrogation mais elle peut également servir à approfondir la quête des desseins humains, de deux sortes: en ce qui concerne les humains entre eux, c’est à dire les desseins intra-spécifiques, et en ce qui concerne les relations humaines avec le reste de la vie sur Terre, à savoir les desseins inter-spécifiques, et avec l’entièreté du cosmos. Les Telestai insistèrent sur le fait que le mal n’est pas un agent cosmique. Il émerge au travers de la corruption des desseins intra-spécifiques, elle-même due à l’utilisation erronée du potentiel humain - par exemple, les stratégies grandioses des prêtres Egyptiens pour l’ingénierie sociale. Cependant, le mal adopte un air cosmique au travers de la connexion de l’humanité avec ses cousins extra-terrestres, les Archontes.

L’énigme des Archontes est telle une épreuve à laquelle nous nous confrontons afin de déterminer si l’humanité peut s’élever au prochain niveau de relations cosmiques. La problématique des Archontes constitue le test décisif de notre orientation vers la connexion inter-spécifique. C’est également un test de survie en temps réel, et sans répétition.

Les “cerveaux” du mal social opèrent au travers de la perversion des finalités intra-spécifiques. Dans la phase terminale de la pathologie de notre espèce, certains membres de la tribu humaine se retournent contre les leurs. Ils deviennent des surro-prédateurs, une menace intra-spécifique réelle et actuelle. Une des perceptions que les Gnostiques développèrent, au sujet de tels prédateurs, est la suivante: ils opèrent sur la corruption des finalités intra-spécifiques et il se peut que, d’une manière démente, ils invoquent la perspective cosmique inter-spécifique alors qu’en fait ils n’ont aucune vision cosmique, absolument aucune compréhension des desseins inter-humains et cosmiques transcendants. A bien noter que ce n’est pas une mauvaise compréhension des relations cosmiques et inter-spécifiques dont ils souffrent, ils n’en ont aucune. Tout comme Saklas, qui est un autre nom du démiurge, ils sont aveugles dans ce domaine.

Cela étant, quel que soit ce que les comploteurs du Nouvel Ordre Mondial conspirent dans leurs petits cerveaux pervers, leurs conceptions quant aux matières cosmiques et extra-terrestres ne sont que purs fantasmes.

Alors que les humains qui mûrissent en sagesse, quant aux desseins intra-spécifiques, peuvent naturellement accéder à une vision cosmique. Ce faisant, ils doivent prendre en considération la présence des éléments archontiques dans le mental humain et dans le cosmos (à savoir le système solaire à l’exclusion de la Terre) sans se complaire dans des scénarios fantastiques quant aux desseins extra-terrestres. Si les Telestai avaient raison, les archontes sont dépourvus d’intention. C’est cette absence d’intention qui constitue, en grande mesure, l’énigme qu’ils posent.

Pour revenir sur Terre, après ces réflexions relativement aux larges perspectives, appliquons la seconde sonde au message de Reagan:

Qui bénéficie du message selon lequel l’humanité serait globalement unie, et ferait table rase de toutes ses différences et de ses divisions, si elle était confrontée à une menace d’invasion extra-terrestre?

Qui bénéfice de colporter cette affirmation? Ce n’est clairement pas l’humanité (intention affirmée) mais ceux qui peuvent orchestrer cette invasion et, en même temps, en sauver le monde (intention réelle). Dans les essais de Télestique à venir, je vais démontrer que l’orchestration de cet événement est le scénario de fin de partie de la domination globaliste, la dernière carte du grand jeu de dupes.

La grande tromperie ne peut pas être couronnée de succès à l’échelle globale, telle qu'elle est planifiée, alors que sélectivement, d’une certaine manière, cela lui est encore possible. Elle ne peut prévaloir que si le dessein inhumain, qui impulse les dominateurs, remplace dans chaque conscience humaine le sens de la vérité et de la fidélité à l’intention visionnaire qui est unique à notre espèce, à savoir notre participation à la correction de Sophia. Il existe de bons arguments, je suppose, stipulant que le scénario de fin de partie (Project Blue Beam) constituerait, en fait, un test que l’humanité doive passer pour s’élever vers la conscience planétaire et s’intégrer dans les desseins transhumains de la vie, de Sa vie.

Intégration par intention visionnaire. Les autres n’ont nul besoin de postuler.

Sans Autorité

Finalement, sur le thème de l’autorité, je vais être aussi clair que possible. Voici le message de Reagan reformulé en fonction de la sonde 3:

En vertu de quelle autorité, serait imposé le message selon lequel l’humanité serait globalement unie par la menace d’une invasion extra-terrestre?

Auriez-vous une suggestion extravagante? Il n’est que de considérer ces deux lettres: U et N. Imaginez juste quelle débauche d’autorité, quelle orchestration massive de mise en place de pouvoirs bureaucratiques anonymes, et de milices armées et masquées, seraient requis pour accomplir un tel projet... Regardez ensuite tout autour de vous et ouvrez bien les yeux: c’est déjà en cours de réalisation. Ou, plus précisément, en cours de tentative de réalisation.

Paniquant? Peut-être, mais je ne le pense pas vraiment. En fait, le programme globaliste ne m’effraie pas le moins du monde. Mais il est vrai que je me protège le mental et la liberté, y compris la liberté de penser par moi-même et de dire strictement tout ce que je veux, avec une proposition outrancière:

Il n’existe aucune autorité qui puisse imposer un tel message de domination, parce que, en réalité, il n’existe pas du tout d’autorité globale sur la planète et il ne peut en exister.

Pourquoi pas? Et bien, afin d’établir une autorité globale de l’amplitude requise pour une telle orchestration trompeuse, tel que le Nouvel Ordre Mondial, ou une gouvernance globale, sur l’air que nous respirons, etc, le “management” doit dépendre du bon-vouloir de vastes quantités d’individus qui “suivent leur autorité”. En d’autres mots, les psychopathes qui mettraient en place une telle opération, sont entièrement dépendants d'autrui pour agir au nom de leur autorité parce qu'eux - le management - n’en possèdent aucune en propre. Ces psychopathes, en tant qu’individus, n’ont aucune faculté directe d’autorité pour faire quoi que ce soit qu’ils requièrent d’autrui. La preuve en est que vous ne les voyez jamais réaliser une quelconque action directe pour mettre en place la gouvernance globale, à l’exception, peut-être, de commander un repas ou une catin - de simples banalités de la vie quotidienne. Leur pouvoir d’agir, sur une amplitude globale, est totalement délégué.

Imaginez que vous rencontriez Henry Kissinger se tenant tout seul, sans ses coaches ou ses gardes du corps, sans ses secrétaires ou ses lèche-bottes, perdu dans la station de bus de Kingman dans l’Arizona. Que pourrait-il, cet homme tellement puissant, vous commander de faire de par son autorité massive? Rien, rien du tout. “L’Autorité” - la signature des Archontes selon les initiés Gnostiques - est une illusion globale. Une simple imputation, pour utiliser l’idiome de la déconstruction Bouddhiste Tibétaine. Kissinger, et tous les autres de sa clique, n’ont que l’autorité qui leur est imputée par d’autres. Dans la mesure où il symbolise la corruption inhumaine des desseins intra-spécifiques, il ne possède aucune faculté intérieure de conscience ou sens de la vérité, et aucun fondement pour une autorité réelle, c’est à dire, pour une action authentique, autonome, et assurée qui puisse exister en soi, créative en fonction de ses propres termes.

Mais il y a encore mieux. Afin d’accomplir leurs grandioses stratégies, les cerveaux globalistes doivent dépendre intégralement d’autres qui ne possèdent également aucune autorité en propre, aucune force intrinsèque qui puisse être exercée de manière totalitaire, globale et anonyme. La seule autorité authentique, qu’un être humain possède, réside en la présence intime de sa conscience. Tout le reste qui passe pour de l’autorité, transférée le long de la chaîne du commandement, est illusoire, telle la présence d’un vide dans l’atmosphère. Wilhelm Reich a souligné que la puissance des tyrans, tels qu’Hitler et Staline, ne réside pas en une quelconque agence ou force mystérieuse qu’ils posséderaient, mais bien dans le vide pur au sein duquel ils opèrent.

Je soupçonne que ces propositions puissent sembler exotiques et incroyables, à la première approche, et je vais donc conclure par une illustration inspirée de la vue quotidienne:

Un pompier se tient à l’entrée d’un bâtiment, commandant aux gens de rester au-dehors car il existe un risque d’explosion dans la salle de chaufferie. Son autorité en tant que pompier est une imputation, mais son expertise et son sens du danger sont réels. Ceux qui acceptent et soutiennent cette imputation vont tout simplement obéir à ses ordres sans discuter. Mais il se pourrait qu’il fasse usage de son autorité pour commander ou contrôler des personnes dans un but de tromperie, ou autre. Par exemple, pour empêcher quiconque de découvrir une action illégale ou immorale se déroulant dans le sous-sol, par exemple une torture à la planche à eau.

Si le pompier agit en pleine conscience et dans la connaissance claire et nette de la situation réelle dans le sous-sol, et avec la maîtrise de sa profession, il va protéger les gens en les empêchant, par l'injonction, de pénétrer dans le bâtiment. Dans ce cas, si sa conscience est en accord avec sa position d’autorité, il fait ce qu’il devrait faire, de toutes façons, même sans autorité: à savoir avertir et protéger autrui. Tout un chacun, en connaissance de la situation de risque élevé, pourrait prendre sa place sans le couvert de l’autorité d’un pompier ou d’un policier et faire strictement la même chose. Dans l’autorité véritable de la conscience, le pompier “n’exerce pas d’autorité” sur quiconque: il fait ce qu’il devrait faire, de toutes manières, sans l’imputation de l’autorité.

Cet exemple illustre l’unique cas par lequel n’importe quelle position d’autorité puisse être humaine et éthiquement acceptable. L’autorité qui n’est pas en harmonie avec la conscience peut être remise en question par l’arrogation. La discrétion s’avère sans doute la valeur de choix, dans les challenges de ce genre, mais la confrontation d’homme à homme avec l’autorité reste une option.

La liberté sociale authentique, sur cette planète, signifie de vivre en refusant toute autorité qui ne soit pas en harmonie avec la conscience, sans la tyrannie niaiseuse du pouvoir imputé, transféré d’un zéro moral à un autre zéro moral et magnifié par l'accumulation de zéros à l’image de la Banque Fédérale US multipliant le faux argent comme des petits pains. La chaîne de commande continue de sévir partout où l’individu assume la position d’autorité dans le non respect de la conscience car il n’est que la conscience seule qui puisse décider ce qui doit être réalisé en toutes circonstances équivalentes, sans le rôle, le badge, l’uniforme, le matricule... La chaîne de commande s’effondre dès que les individus harmonisent l’appel de la conscience avec l’acte de l’autorité imputée. Ils font alors que ce qu’ils feraient de toutes manières, sans l’autorité conférée.

Les policiers qui ont vicieusement attaqué des manifestants pacifiques, assis sur une rue secondaire durant le Sommet Climatique de Copenhague, ont agi d’autorité. Chaque individu de cette milice avait le choix, dans cette situation, soit de suivre la conscience humaine, soit de la rejeter et d’agir sous l’égide de l’autorité qui lui était conférée: d’infliger à ces jeunes gens ce qu’ils leur ont fait sans y être autorisés ou de ne pas l’infliger. Ceux qui rejetèrent leur conscience agirent comme des automates de l’autorité.

Mais est-il probable que certains de ces hommes auraient quasiment fait la même chose sans la contingence d’en être “autorisés”? Je répondrai, malheureusement, oui. Telle est la vérité brutale de la vie de nos jours. Ces hommes qui cherchèrent en leur conscience, et qui n’y trouvèrent que le désir démasqué et sans excuses pour la violence sadique, auraient agi sous l’influence de leur inclination tout autant que de leur autorité imputée. Dans l’un ou l’autre cas, avec ou sans inclination sadique, les hommes des milices s’attaquèrent brutalement à des membres de leur propre espèce. La chasse est ouverte à l’encontre des prédateurs qui se comportent de telle sorte, en toute impunité, semble-t-il. Il n’existe pas d’agent neutre, ou irresponsable, de l’autorité globale dans le scénario de prédation intra-spécifique. Les complices, à tous les degrés de commande, doivent lâcher prise ainsi que tous les psychopathes sans âmes qui les contrôlent.

Mais dans une plus grande mesure que la collusion aveugle, peut-être, de nombreux complices futurs, dans l’autorité déléguée, pourraient choisir de désobéir. Les individus risquent de lourdes conséquences, ce faisant, mais plus il y aura des refus d’obéir, plus il sera complexe de pénaliser quiconque. Il ne peut y avoir de guerre à venir en Iran, ou ailleurs, si ceux qui sont délégués pour combattre pour les autres, qui les contrôlent par l’autorité, et leur confère à leur tour de l’autorité, refusent de cautionner cette illusion.

Il n’existe aucune autorité au monde qui puisse gouverner la planète. La seule autorité qui puisse diriger vos actions, c’est votre propre conscience autonome, ou celle d’un autre individu qui agit en harmonie avec la conscience, libre de toute position d’autorité, libre d’imputation, libérée de la contagion illusoire du contrôle délégué, du contrôle à distance.

Telles sont certaines de mes réflexions inspirées par quelques considérations soulevées par la troisième sonde de décontamination.

John Lash. Andalousie. 16 février 2010.