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L'effet de serre n'est pas celui qu'on croit.

Pour en finir avec l'imposture climatique,

libérons nous des serres du capital    

Nicole Jacquin

Pour télécharger le document en PDF. Attention 21 Mo

« L'impression de certitude est un témoignage certain de folie et d'incertitude extrême. » MONTAIGNE

« Si l’on considérait une théorie comme parfaite, et si on cessait de la vérifier par l’expérience scientifique, elle deviendrait une doctrine » CLAUDE BERNARD

« Ne changez pas le climat, changez le système! » HUGO CHAVEZ à Copenhague le 17/12/2009


Lorsque, entre deux chocs pétroliers vers la fin des années 1970, je me suis reconvertie de l'électrotechnique dans l'économie d'énergie, en portant une attention particulière sur l'énergie solaire; on parlait alors, non pas de réchauffement climatique mais de refroidissement. Non, vous l'aviez oublié ? Tout le monde admettait que nous allions vers un petit « âge de glace ». Et les médias, qui en absence d'Internet n'étaient pas encore main stream à l'époque mais régnaient simplement sans partage, sculptaient l'opinion publique selon laquelle nous nous dirigions vers un an 2000 des plus glagla.

Alors, qu'a-t-il bien pu se passer pour que la courbe des températures s'envoie subitement en l'air de la sorte, finissant en décembre 2009 dans l'apothéose hystérique du Grand Carnaval de Copenhague ? Alors que les agrumes de Floride gèlent et que le nombre des morts de froid dans la rue ne cesse d'augmenter chaque hiver?  

Quand le capitalisme transforme la nature en environnement

Tant que les variations climatiques restaient un phénomène naturel observé sans qu'on cherche à en titrer quelque oracle profitable, elles demeuraient un paramètre anecdotique dans notre modeste activité d'audit énergétique. Les variations des degrés-jours, qui nous servent à corriger climatiquement les consommations de chauffage des variations saisonnières, oscillaient gentiment autour de leur moyenne trentenaire. Aussi l'inversion de signe dans la doxa d'une température moyenne globale - concept que la thermicienne a du mal à saisir, nouveau-né déposé dans notre jardin par la cigogne de la mondialisation - passa inaperçu au point que mon souvenir est incapable de dire quand elle a eu lieu. Je n'avais pas eu, jusqu'à un passé récent, à considérer ce faux problème parmi tant d'autres.

Les oscillations climatiques à échelle de temps géologique n'avaient guère de quoi soucier une gestion énergétique à échelle de temps économique. Même si rétrospectivement on peut se dire que l'opinion, car c'en est une, selon laquelle le climat allait en se réchauffant plutôt qu'en se refroidissant ne doit pas être étrangère au fait que les campagnes « anti-gaspi » des années 1980 ne furent qu'un feu de paille sans effets ni lendemain. De ce point de vue, nous sommes moins bien avancés 30 ans plus tard!

La motivation aux économies d'énergie, et notamment de chauffage, n'est évidemment plus la même dans la perspective d'un réchauffement durable du climat, surtout si le prix du pétrole baisse dans le même temps et qu'à la fois un programme de centrales nucléaires, irréversible par son gigantisme, se trouve engagé suivant le slogan « on n'a pas de pétrole mais on a des idées », radioactives en l'occurrence, au point de se chauffer à l'électricité par patriotisme!

En tant qu'artefacts, les chocs pétroliers n'avaient pas non plus pour objet de réduire la consommation énergétique, mais de conforter la position des puissances militaires et financières qui contrôlent les ressources, et de faire payer par tous un lourd tribu à la déesse Croissance au prétexte d'économies d'énergie. C'est la fameuse, plutôt fumeuse, stratégie « gagnant-gagnant » dans laquelle ce ne sont pas les deux parties qui gagneraient sans qu'il y ait de perdant, les principes de la thermodynamique ne le permettent pas, mais la même qui gagne deux fois tandis que l'autre est à la double peine.

Ces phénomènes géopolitiques n'ont rien de naturel. Mais il y a un pas à franchir des chocs pétroliers successifs au gré des conflits entre puissants, jusqu'à imaginer et mettre en scène un choc climatique global donnant l'apparence que la responsabilité en incombe solidairement à tous les habitants de la Planète. Et nul besoin que ce choc climatique ait une réalité puisqu'un consensus « scientifique » suffit, apparemment, à emporter le consentement des masses à une « gouvernance mondiale » qui se pose comme seule planche de salut. Le gouvernement mondial, qui se fantasme depuis longtemps dans les « think tank » et s'affirme maintenant ouvertement dans chaque discours présidentiel des deux côtés de l'Atlantique, a franchi ce pas depuis longtemps. Il en vient même à s'auto-exhorter à « changer de braquet » (discours de Sarkozy à Copenhague).

Création d'un mythe mondial pour un gouvernement mondial

Pour que le spectre du réchauffement de la Planète (rien que ça!) devienne ce levier efficace de « gouvernance mondiale », il fallait encore que le gouvernement mondial, qui n'est encore qu'un hologramme manipulé, devant une opinion publique sidérée, par une oligarchie mondiale qui est, elle, bien réelle, donne l'illusion de pouvoir agir dessus et qu'il en rende responsable l'humanité entière pour la contraindre à aller dans le sens qu'il souhaite.

Parmi les nombreux paramètres thermodynamiques qui règlent le climat, système chaotique par excellence, il fallait donc en isoler un sur lequel l'homme, donc la politique, serait susceptible d'agir. De ces paramètres, l'effet de serre est un agent moins sensible comparé à la circulation atmosphérique et à l'albédo par exemple, celui dont on connaît le plus mal l'influence sur le climat terrestre, le plus difficile à saisir, le plus ésotérique, donc le mouton le plus facile à dessiner pour le petit prince de Saint Exupery, c'est à dire à placer sous la responsabilité de l'homme.

Parmi les différents agents de l'effet de serre atmosphérique, nonobstant que l'atmosphère n'est pas une serre, mais faisons pour l'instant comme si elle l'était, on a pris soin de n'en retenir qu'un seul, le , car un mythe se doit d'être d'autant plus simple que sa vocation est universelle; l'inatteignable universel étant en effet le stade ultime du simplisme. Le est de ce point de vue le candidat idéal:
• tout le monde en produit, ne serait-ce qu'en respirant, tout le monde sera donc coupable (mais les riches trouveront chez les pauvres de quoi payer);
• contrairement à la vapeur d'eau, il est très difficile de mettre en évidence son incidence sur l'effet de serre, donc de la contester!
• contrairement à la vapeur d'eau qu'elle rejette en quantités énormes, l'industrie nucléaire ne produit que très peu de , ce qui permettra de présenter cette industrie comme alternative pour sauver le climat (alors que la pollution hygrothermique des centrales est patente);
• contrairement à la vapeur d'eau, produite très majoritairement par évaporation de l'eau de surface comparé à l'eau de combustion, la production anthropique de est facilement traçable à travers le marché des combustibles dont les différentes teneurs en carbone sont bien établies. Cette traçabilité permet de créer de nouveaux marchés de « certificats verts » qui vont gonfler de nouvelles bulles financières avec ce gaz inerte.

Quel mal y a-t-il à cela, me direz-vous, si c'est bon pour la Planète ?

Cela ne peut certes pas faire grand mal à la Planète que nous connaissons d'ailleurs mal, pas plus d'ailleurs que l'émission de , qui est bénéfique au monde végétal (photosynthèse). Mais ce n'est pas la Planète qui est en danger, contrairement à ce qu'on nous rabâche au point que ça devrait sembler suspect au plus grand nombre, à commencer par les écologistes, si tant est qu'ils soient vraiment écologistes ?

L'idée qui veut que l'homme détruise la Planète permet en effet à l'écologisme malthusien déjà évoqué [1] d'instiller son idéologie: la pensée unique selon laquelle l'homme en tant que tel (homo sapiens) détruit la nature dont les magiciens AL MONSANTO GORE, TOTAL NICOLAS EDF HULOT POULENC et autres groupe PPR YAB déroulent le spectacle merveilleux sous nos regards contrits. Mais ce spectacle de nature en danger n'a pas grand chose à voir avec la nature réelle à laquelle nous appartenons. Et ce sont ces mêmes promoteurs de « homo capitalistus industrialis », de l'industrie qui empoisonne l'écosystème humain, qui nous font payer leurs ravages de nos propres vies.

Car c'est nous, c'est l'humanité qui est en danger de mort, atteinte de cette pathologie suicidaire qui s'appelle le capitalisme, à commencer par ses couches inférieures qui n'ont pas les moyens de se protéger. C'est ainsi que 6 milliards d'habitants surnuméraires sur la Planète doivent être éliminés afin que les 500 millions restant aient un meilleur niveau de vie, selon les plans du club de milliardaires réuni par DAVID ROCKEFELLER Jr et BILL GATES [2].  

Les mobiles du crime étant à peu près identifiés, examinons maintenant les faits

Jusqu'au début des années 2000, ces histoires de perturbation du climat par l'activité humaine n'avait pas de quoi attirer particulièrement mon attention dans la mesure où j'étais entièrement absorbée par le problème de gaspillage énergétique dont le stade industriel où il était rendu, à mesure que grandissaient les problèmes de ce qu'on appelait l'environnement, allant de son empoisonnement nucléaire, bactériologique et chimique à la perspective d'un proche épuisement des ressources fossiles, en passant par une agriculture devenue folle ne sachant plus produire que famines et suicides; me faisait apparaître de manière de plus en plus saillante une seule et même cause à tous ces problèmes: la prédation industrielle relevant d'une économie qui considère que la nature est un bien libre, donc gratuit, donc inépuisable... Erreur qui découle d'une absence d'identification des conditions aux limites et d'un manque de discernement entre stock et flux, respectivement entre énergie fossile finie et énergie solaire à intensité limitée mais constante, et qui viole ainsi les principes de la thermodynamique avec pour conséquence une explosion de la production d'entropie interne du système thermodynamique fermé que constitue la planète Terre avec la complexité de sa biosphère qui fait sa singularité.

Après avoir formalisé ce constat dans mon théorème d'économie cosmoénergétique [3], les solutions qui en découlent pour l'économie humaine visent la fin de l'exploitation de ressources fossiles d'énergie pour ne plus utiliser d'énergie que d'origine solaire extraite et renouvelée à une échelle de temps humain (typiquement la vie d'un arbre). Cela implique que ces solutions ne peuvent se développer qu'au sein d'une économie humaine libérée du capital et de son arme de prédation massive qu'est l'industrie. Un corollaire est la fin de l'agriculture industrielle: dans une économie cosmoénergétique, l'agriculture est de l'énergie 100% solaire, c'est à dire biologique, extensive et diversifiée.

Dans un tel tableau, une perturbation du climat par l'activité humaine, si elle était établie, proviendrait de même du caractère capitaliste et industriel de cette activité. Dès lors que ce caractère est appelé à disparaître pour guérir l'humanité d'une catastrophe écologique (donc sociale) avérée, la question de la réalité même de cette perturbation devient sans objet. Une telle perturbation humaine du climat existerait-elle que, dans une économie cosmoénergétique, elle serait abolie et non marchandée au poker menteur comme actuellement avec les crédits carbone. L'explosion conjuguée des cancers et maladies dégénératives en tous genres, des famines, des guerres etc. nous montrent que cette catastrophe est bien là. Pourtant la climatocratie a besoin de nous menacer de châtiments à venir bien plus terribles encore pour nous mobiliser sur ce problème virtuel et nous détourner des solution aux problèmes réels dont elle est responsable.

L'idée d'une injection industrielle de gaz à effet de serre (GES) dans l'atmosphère, équivalant à une perturbation des cycles naturels de l'eau et du carbone, était à priori évidente et le dénoncer irait dans le sens d'une économie cosmoénergétique; du moins, tant qu'elle restait un détail dans le champ de ruines laissé par le capitalisme dans son sillage. Mais la climatomania réchauffiste vient de loin et de haut, comme nous venons de le voir, et s'est instituée en climatocratie mondiale. Elle vient jusque dans nos associations nous sommer, toutes affaires cessantes, de « sauver le climat » (sic! comme si nous n'avions pas plus urgent que de courir après des moulins à vent) avec le capital pour seule planche de salut, de rengainer notre social et son milieu naturel pour les soumettre au dieu Économie dans la grand messe du développement durable, Amen!

Ainsi, j'étais encore dans l'association locale du réseau SORTIR DU NUCLéAIRE où nous essayions de glaner laborieusement des informations et tisser des liens de compréhension sur les innombrables anomalies qui ressortaient des opérations de démantèlement de la centrale de Brennilis, quand nous fûmes invités à participer à l'AG de création du réseau (un de plus!) finistérien d'initiatives action climat (RIAC-29). Je me suis rendue au nom de mon association à cette réunion pour poser la question: pourquoi créer un réseau sur une question aussi spécialisée, et pour moi pas centrale dans le problème global, alors qu'il existe dans le département nombre d'associations environnementalistes aux spécialités diverses et parfois pointues qui ont besoin d'une mise en réseau pour croiser leurs problématiques dont l'incidence, elle, est bien globale ? La réponse négative à ma proposition tenait en ce que le sujet était porteur et cette création répondait à une attente d'un public non encore sensibilisé, exprimée lors de réunions d'essaimage du RACF. Je préfère laisser à TOQUEVILLE le soin de traduire une telle position:

« Les complications fatiguent l'esprit humain et il se repose volontiers avec une sorte d'orgueil dans l'idée d'une seule cause produisant à elle seule une infinité de grands effets. »
C'est tellement vrai que j'entendais récemment, dans l'émission de France Culture consacrée aux sciences, un allergologue expliquer sans rire, après avoir fustigé les bouleaux, que la recrudescence d'allergies au printemps était due à l'apparition précoce des pollens due réchauffement climatique!

Lorsque j'ai appris il y a à peine un an que le RIAC-29 s'était auto-dissout, j'ai naïvement cru que son assemblée générale avait constaté l'extinction de son objet. Hélas, on apprenait au printemps 2009 la naissance d'un nouveau RIAC-BREIZH. Il s'agissait sans doute de faire peau neuve en vue du grand carnaval de Copenhague de décembre 2009. Tout récemment, lors d'une réunion dans une salle mal chauffée, je disais en plaisantant que Copenhague avait été vraiment efficace pour faire chuter aussi spectaculairement la température. On me rétorqua sans rire que la TV avait dit qu'il ne faillait pas confondre la météo avec le climat, ce n'était pas la même chose! Décidément, les mythes ont la peau dure!  

Quelle réalité scientifique un tel acharnement médiatique peut-il bien cacher?

Celui qui croyait au GIEC, celui qui n'y croyait pas...

Au début, comme la majorité des gens, y compris de scientifiques illustres [4], j'admettais donc sans me poser de questions l'idée que ça se réchauffe et qu'une injection industrielle de GES dans l'atmosphère puisse en être la cause. Toutefois ce n'était qu'un corollaire à la prédation industrielle dont les éventuels effets néfastes n'ont rien d'évident contrairement à ceux avérés et très graves dont je viens de parler. Mais l'agitation réchauffiste étant venue à la rescousse du « développement durable », une autre tarte à la crème en perte de vitesse, elle envahit nos champs de vie et d'action au point de nous en détourner, il ne m'était plus suffisant ni tenable de dire que je n'avais pas besoin d'un hypothétique réchauffement climatique pour justifier la nécessité d'arrêter de brûler l'énergie de la Terre. Je me vois donc acculée à me colleter avec ce fichu effet de serre.

On parle des gaz à effet de serre, mais dans les faits on les réduit tous au seul qui n'est que le cinquième gaz à effet de serre, alors que le premier c'est la vapeur d'eau ?

Au moment où j'ai quitté le cabinet d'audit énergétique où j'œuvrais depuis 25 ans, début 2004, l'ADEME commençait à nous imposer de produire, dans les diagnostics, en plus de l'équivalent en tep, l'équivalent en carbone évité par l'économie d'énergie induite par nos prescriptions, en imposant pour ce faire des coefficients à appliquer forfaitairement et dont les valeurs laissaient soupçonner un mode de calcul encore plus exotique que pour les tep. Le méthane et autres GES (lesquels ?) étaient parait-il pris en compte dans ces coefficients dont la recette (car je découvris plus tard qu'il s'agit bien là de cuisine) demeure semble-t-il secrète.

Mais il n'a jamais été question de la vapeur d'eau (v.e.) qui est pourtant l'agent de 55% (selon MÉTÉO FRANCE) à 95% (selon MARCEL LEROUX [5]) de l'effet de serre! La première explication du GIEC que j'ai trouvée sur Internet expliquait que la v.e. n'était pas prise en compte car son temps de vie dans l'atmosphère n'est que de 8 jours, alors que celui du serait pile-poil de 100 ans! ce qui est invérifiable et controversé. Évidemment une « durée de vie » en atmosphère de 100 ans est très pratique pour caler sur le l'importance relatives des autres GES et évacuer en même temps ceux qui, comme le vent,« ne font que passer » (même s'ils sont l'absolue majorité!) et notamment la si encombrante v.e.. Cet argument présageait la fumisterie, car évidemment une molécule de ou de n'ajuste pas son spectre d'absorption des rayons infrarouges selon son ancienneté dans l'atmosphère, il est intrinsèque à la nature de la molécule ou !

Autre problème, quand on cherche un sens au discours réchauffiste,

c'est la notion même de température moyenne globale, celle que les lobbys et l'ONU ont soutirée au GIEC pour que l'ADEME puisse nous bassiner « faisons vite ça chauffe! ». La température est une grandeur thermodynamique intensive, c'est à dire qu'elle ne dépend pas de l'extension du système. Dès lors, si on peut faire la moyenne de la température d'un même lieu sur une durée de temps, par exemple un hiver, on peut en tirer un écart de température moyen (intérieur - extérieur intégré dans le temps), qui multiplié par la déperdition d'un bâtiment (en ) et le nombre d'heures de chauffage dans l'hiver donnera une estimation juste des à dépenser pour chauffer le bâtiment car on on s'est contenté de moyenner dans le temps une fonction d'état intensive d'un même système thermique, en un seul lieu climatique; par contre faire la moyenne (donc additionner) des températures de systèmes de natures différentes (terrestre et maritime), de tailles (maillage) différentes, de microclimats hétérogènes etc. revient à additionner les températures de certaines parties (en ignorant les autres!) d'un système hors équilibre, non homogène. C'est bien sûr mathématiquement possible, mais c'est une faute physique fondamentale des modèles numériques du GIEC. Ça n'a aucune signification physique, c'est une ineptie thermodynamique.

Nous pourrions donc nous arrêter là en concluant avec MARCEL LEROUX [10,11,12], un [vrai] climatologue français décédé en 2008 dans l'ignorance générale et au grand soulagement des « climatologues numériciens » dont il dénonçait les absurdités:

« Il n'y a pas de climat global, donc il n'y a pas de réchauffement global. Ça n'existe pas. Ce n'est pas parce qu'on utilise ces courbes moyennes de températures... on additionne des torchons et des serviettes. » [5].

Cependant, de nouveaux clous sont venus dernièrement s'enfoncer dans le cercueil du GIEC/IPCC.

On savait depuis un moment que la fameuse courbe de températures en crosse de hockey avait subi quelques coups de marteau pour redresser le manche, notamment pour aplatir la bosse de l'optimum médiéval, époque à laquelle les chars à bancs n'émettaient pas de GES (aire rouge sur la courbe du bas); et combler la dépression du petit âge glaciaire qui a suivi (aire bleu sur la courbe du bas).  

La suite sur le site de Nicole Jacquin (avec notes, tableaux et schémas).