Carte de l’Empire d’Alexandre

Montrant les Origines du Mouvement Gnostique

John Lamb Lash

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Traduction par Dominique Guillet

Le triangle noir marque le Plateau Urmien, là où se trouve la Montagne Blanche de Seir, la matrice géographique du Mouvement Gnostique. La croix grise situe ce lieu au centre générateur de toute la région montrée par la carte. Le bras horizontal s'étend de la Grèce à l'ouest à Gandhara à l'est. Le bras vertical est parallèle au Croissant Fertile et à son extension méridionale extrême, il marque Eridu, l'ancien port Sumérien sur la Mer d'Arabie.

Bien que les théocraties du Proche Orient émergèrent dans le Croissant Fertile, l'agence directrice à l'arrière-scène était l'Ordre des Mages dont l'origine se trouve sur le Plateau Urmien. A partir de là, les Mages Zoroastriens, appelés plus tard les Illuminatis, se répandirent vers le sud et vers l'est (lignes bleues), établissant les premiers états théocratiques. Du même endroit, une branche différente de l'Ordre des Mages, comprenant les Telestai, ou Gnostiques tels qu'on les appelle de nos jours, se répandit vers l'est et vers l'ouest (ligne brunes), établissant le réseau très étendu des Mystères.


Détails notables:

L'extension extrême des Telestai dans le Proche Orient est Ephèse (cercle à l'extrémité occidentale du bras horizontal), célèbre pour sa statue d'Artémis aux multiples seins. La Syrie fut une place forte du Gnosticisme pré-Chrétien et plus tard du Gnosticisme anti-Chrétien. Du Levant, le mouvement s'étendit dans les Iles Grecques, en Grèce, en Italie et encore plus à l'ouest. Le réseau des Mystères s'étendit également vers l'ouest le long du bord méridional de la Méditerranée, vers Carthage. A noter que le mouvement couvrait de vastes territoires des deux côtés de la Mer Morte, c'est à dire Jérusalem et Qumran à l'ouest et Nabatea (la Jordanie moderne) à l'est ainsi que vers le Désert de Negev au sud de la Mer Morte qui fut fertile jusqu'au 3 ème millénaire avant EC. Le Negev était autrefois appelé Seir, en raison de la densité des groupes Gnostiques dans cette région.

La civilisation Egyptienne fut profondément imprégnée par le mouvement Gnostique à partir du Plateau Urmien mais elle n'était pas fondée sur le modèle théocratique des Mages; c'était plutôt un modèle différent, dérivé des religions animistes Indigènes d'Afrique. Il se peut que l'un des derniers avant-postes du mouvement ait été le Temple d'Hathor à Dendera sur la courbe du Nil près de Nag Hammadi (boucle brune).

L'extension orientale du mouvement Gnostique atteignit Bactria et l'Hindou Kush où la culture intellectuelle et l'art Grecs fusionnèrent avec le Bouddhisme pour former un genre unique, l'art Gandharéen.

Les Mages apportèrent leur programme d'état patriarcal et leur modèle maître/esclave de contrôle social vers le sud dans le Croissant Fertile et vers l'est en Turquie. Dans un cas précis, le régime théocratique des Mages se termina abruptement et violemment (ligne bleue en T) avec l'Empire Hittite au centre de la Turquie. Il y avait à proximité Catal Huyuk, une société préhistorique orientée vers la Déesse, un exemple de culture non-théocratique à grande proximité d'une culture théocratique. Catal Huyuk précéda les Hittites de plusieurs millénaires, bien sûr. (Selon Mellart, la société pré-urbaine, et orientée vers la Déesse, d'Anatolie “représente l'apogée d'un processus qui doit avoir commencé au Paléolithique Supérieur, environ 35 000-10 000 avant EC”. The Archeology of Ancient Turkey). Après 2000 avant EC, les tyrans théocratiques menés par les prêtres Mages imposèrent le modèle patriarcal de plus en plus agressivement sur les cultures gylaniques survivantes. C'est la période de l'invasion des Rois de la Mer du Japon et bien sûr aussi l'époque d'Abraham. ( Voir R. A. Boulay, Flying Serpents and Dragons).

La ligne bleue qui s'étend au nord du Plateau Urmien montre l'extension de l'Ordre des Mages dans les montagnes du Caucase où l'Empire des Khazars émergea plus tard, autour de 740 EC. Très longtemps avant cette époque, cette région était habitée par la branche nordique des Sumériens, appelés Touraniens. La division entre le Touran (cis-Caucase) et l'Iran (trans-Caucase) se passa probablement autour de 6000 avant EC (Age des Gémeaux, époque de Zoroastre). Selon le préhistorien Steinerien Gunther Wachsmuth (Evolution de l'Humanité), la culture Touranienne était pathologiquement violente, ses leaders étaient focalisés sur la conquête par la force brutale tandis que l'ancienne culture Iranienne était fondée sur un modèle pacifique de civilisation agricole. Il compare les Touraniens aux Aztèques, assoiffés de sang, de la Méso-Amérique. Ces deux cultures partagent la même théologie de dualisme de source divisée.

Le cis-Caucase était l'ancienne matrice culturelle et géographique des Juifs Ashkenazi, une race Européenne de couleur blanche totalement distincte des Juifs Bibliques. Le Touran est l'origine lointaine et la “Khazarie” une manifestation plus tardive, du crypto-fascisme brutal du Nouvel Ordre Mondial dont les idéologues et les exécutants sont souvent des Juifs Ashkenazi. Dans le Nouvel Ordre Mondial, les politiques Sionistes et la religion rédemptionniste sont au service du plan de domination selon des voies qui n'ont rien à voir avec les traditions religieuses authentiques des anciens Hébreux et de leurs vrais descendants, les Juifs Séfarades.

La Khazarie est l'origine peu connue d'une grande partie du conflit global moderne, et plus particulièrement de la guerre orchestrée des idéologies entre l'Islam et le Christianisme. Le chapitre de David Icke sur les Khazars abonde en recherches très bien documentées sur les Khazars. Le complexe Touranien-Khazar-Ashkenazi est l'intense contexte historique des Illuminati qui opèrent, de nos jours, au travers de la manipulation militaire, politique et religieuse. Une de leurs stratégies privilégiées est la théorie de la conspiration Juive. La recherche menée par Icke explique comment les Illuminati faux-Juifs jouent sur les deux côtés à la fois: ils promeuvent de fausses rumeurs de conspiration Juive (par exemple “les Protocoles de Sion) et, en même temps, ils promeuvent, cyniquement et malicieusement, le Sionisme comme une cause sacrée même si les Juifs Ashkenazi ne possèdent aucune connexion raciale, religieuse ou culturelle avec le Judaïsme Biblique authentique.

John Lash

Traduction de Dominique Guillet