01. Loi Martiale et Militarisation de la santé publique:
le programme mondial de vaccination
contre la grippe H1N1
Michel Chossudovsky
« La saison de la grippe est à nos portes. Quel type de grippe nous préoccupera cette année et quelle sorte de vaccin nous recommandera-t-on? Vous rappelez-vous de la panique autour de la grippe porcine en 1976? C’est l’année où le gouvernement étatsunien nous a affirmé que cette grippe pourrait s’avérer mortelle et se propager à travers le pays, et Washington avait décidé que chaque homme, femme et enfant de la nation devrait être vacciné afin de prévenir une épidémie à l’échelle nationale, une pandémie. » (Mike Wallace, CBS, 60 Minutes, 4 novembre 1979)
« Les fonctionnaires fédéraux et des représentants de l’industrie s’étaient rassemblés pour discuter d’une nouvelle étude troublante soulevant des questions inquiétantes sur l’innocuité d’un hôte présent dans les vaccins infantiles communs administré aux enfants et aux jeunes enfants. Selon un épidémiologiste du Centre for Disease Control (CDC), Tom Verstraeten, qui a analysé l’importante base de données de l’agence contenant les dossiers médicaux de 100 000 enfants, un agent de conservation à base de mercure présent dans les vaccins le thimérosal semblait être responsable d’une hausse dramatique des cas d’autisme, ainsi que la cause d’autres troubles neurologiques chez les enfants […].»
« Il est difficile de calculer les dommages causés à notre pays et aux efforts internationaux visant à éradiquer les maladies épidémiques si les nations du tiers-monde en viennent à croire que l’initiative d’aide à l’étranger la plus claironnée des États-Unis empoisonne leurs enfants. Il n’est pas difficile de prédire comment ce scénario sera interprété par les ennemis des États-Unis à l’étranger. » (Robert F. Kennedy Jr., Vaccinations: Deadly Immunity, juin 2005)
« Les vaccins sont censés améliorer notre santé. Toutefois, en 25 ans comme infirmière, je n’ai jamais vu autant d’enfants esquintés et malades. Il arrive quelque chose de très mauvais à nos enfants. » (Patti White, infirmière scolaire, discours devant le House Government Reform Committee, 1999, cité dans Robert F. Kennedy Jr., Vaccinations: Deadly Immunity, juin 2005)
« Sur la base des données factuelles disponibles et de leur évaluation par ces spécialistes, les critères scientifiques définissant une pandémie de grippe sont remplis. J’ai donc décidé d’élever le niveau d’alerte à la pandémie de grippe de la phase 5 à la phase 6. La pandémie de grippe 2009 a maintenant commencé. » (Margaret Chan, directrice générale de l’Organisation mondiale de la Santé (OMS),point de presse 11 juin 2009)
« Jusqu’à 2 milliards de personnes pourraient êtres infectés dans les deux prochaines années, soit près d’un tiers de la population mondiale. » (OMS, citée par les médias occidentaux, juillet 2009)
« La grippe porcine pourrait toucher jusqu’à 40 pour cent des Étatsuniens dans les deux prochaines années et plusieurs centaines de milliers de personnes pourraient mourir si une campagne de vaccination et d’autres mesures s’avèrent inefficaces. » (Énoncé officiel du gouvernement étatsunien, Associated Press, 24 juillet 2009).
« Les États-Unis prévoient que 160 millions de doses de vaccin contre la grippe porcine seront disponibles durant le mois d’octobre » (Associated Press, 23 juillet 2009)
« Dans le meilleur des scénarios, les fabricants de vaccins pourraient produire annuellement 4,9 milliards de vaccins antigrippaux contre la pandémie. (Margaret Chan, directrice générale de l’OMS, citée par Reuters, 21 juillet 2009)
« Les pays les plus riches, comme les États-Unis et la Grande-Bretagne, paieront un peu moins de 10 $ par dose [du vaccin antigrippal H1N1]. […] Pour les pays en développement, le prix sera moindre. » [Il s’agit d’environ 400 milliards de dollars pour Big Pharma] (Business Week, juillet 2009)
Une guerre sans frontières, une grande dépression, une aventure militaire au Moyen-Orient et une énorme concentration de la richesse provenant de la restructuration du système financier mondial.
Les désordres économiques et sociaux qui se manifestent sont profonds. »
Des vies sont détruites.»
Le monde est au seuil de la plus grande crise de l’histoire moderne.»
Les faillites, le chômage de masse et l’effondrement des programmes sociaux en sont les conséquences passées sous silence.
Mais l’opinion publique doit continuer à ignorer les causes de la crise mondiale.
« Le pire de la récession est derrière nous »;
« De plus en plus de signes démontrent une reprise économique »;
« La guerre au Moyen-Orient est une "guerre juste" », une entreprise humanitaire;
Les forces de la coalition prennent part au « maintien de la paix », nous « combattons le terrorisme avec la démocratie » ;
« Nous devons nous défendre contre des attaques terroristes »
Les chiffres concernant les morts civiles sont manipulés. Des crimes de guerre sont occultés.
On induit les gens en erreur sur la nature et l’histoire du nouvel ordre mondial.
Les vraies causes et conséquences de cet effondrement économique et social planétaire demeurent voilées. Les réalités sont sens dessus dessous. La « vraie crise » doit être obscurcie par des mensonges politiques et la désinformation médiatique.
Il est dans l’intérêt des courtiers politiques en énergie et des principaux acteurs de la finance de détourner l’attention du public de toute compréhension de la crise mondiale.
Quel est le meilleur moyen d’atteindre cet objectif?
En créant de façon factice un climat de peur et d’intimidation servant à affaiblir et désarmer la dissidence organisée dirigée contre l’ordre économique et politique établi.
Le but est de miner toute forme d’opposition et de résistance sociale.
Nous faisons face à un projet diabolique. Le public ne doit pas uniquement demeurer dans l’obscurité : alors que la crise s’aggrave, alors que les gens s’appauvrissent, les vraies raisons doivent être remplacées par un ensemble de relations fictives.
On annonce une crise sur de faux fondements : « la guerre mondiale au terrorisme » est essentielle pour induire le public en erreur sur la guerre au Moyen-Orient, laquelle est une bataille pour le contrôle de réserves importantes de pétrole et de gaz naturel.
Le mouvement antiguerre est affaibli, les gens sont incapables de réfléchir. Ils appuient sans équivoque le consensus de la « guerre au terrorisme », ils acceptent les mensonges politiques. Dans leur for intérieur, les terroristes menacent leur subsistance.
Dans ce contexte, l’occurrence de « désastres naturels », de « pandémies » et de « catastrophes environnementales » joue également un rôle politique utile. Elle déforme les vraies causes de la crise et justifie une urgence sanitaire publique mondiale sur des bases humanitaires.
La pandémie mondiale de grippe porcine H1N1 : vers une urgence sanitaire publique mondiale?
La pandémie mondiale de grippe porcine H1N1 sert à tromper l’opinion publique.
La pandémie de 2009 qui a débuté au Mexique en avril tombe à point : elle coïncide avec une dépression économique qui s’intensifie et se produit à l’heure d’une escalade militaire.
Les données épidémiologiques sont fabriquées, falsifiées et manipulées. Selon l’OMS, une épidémie à l’échelle mondiale est maintenant imminente et menace la subsistance de millions de personnes.
Une « catastrophe » est en préparation. L’OMS et le CDC des États-Unis sont des organismes qui font autorité, pourquoi mentiraient-ils? Bien que sujettes aux erreurs accidentelles, il est inimaginable que les informations communiquées par ces organisations soient falsifiées ou manipulées.
Les gens croient que la crise de santé publique à l’échelle mondiale est réelle et que les fonctionnaires du milieu de la santé « travaillent pour le bien public »
La presse confirme l’intention du gouvernement étatsunien d’implanter un programme de vaccination H1N1 de masse pour la période automne-hiver 2009. Un contrat important pour l’obtention de 160 millions de doses a été conclu avec Big Pharma, une quantité suffisante pour inoculer plus de la moitié de la population des États-Unis. Des plans similaires sont en cours dans d’autres pays occidentaux, dont la France, le Canada et le Royaume-Uni.
On recrute des volontaires pour tester le vaccin contre la grippe porcine pendant le mois d’août, dans le but d’implanter un programme de vaccination national à l’automne.
Manipulations de données
Il existe suffisamment de preuves, documentées dans de nombreux reportages, que l’alerte de niveau 6 de l’OMS est basée sur des preuves fabriquées et une manipulation des chiffres concernant la mortalité et la morbidité résultant de la grippe porcine H1N1.
Les données utilisées à l’origine pour justifier l’alerte mondiale de l’OMS de niveau 5 en avril 2009 étaient extrêmement rares. L’OMS a fait valoir sans preuves qu’une « épidémie mondiale de la maladie [était] imminente ». L’organisation a falsifié les données mexicaines sur la mortalité relatives à la pandémie de grippe porcine. La directrice générale, Dre Margaret Chan, déclarait le 29 avril : « Jusqu’à présent, 176 personnes sont mortes au Mexique. » De quoi? D’où prend-elle ces chiffres? Cent cinquante-neuf décès ont été attribués à l’influenza, dont sept seulement sont dus la souche H1N1 et ont été corroborés par des analyses en laboratoire selon le ministère de la Santé du Mexique.
De même, en avril à New York, des centaines d’enfants auraient été infectés par l’influenza H1N1. Pourtant, dans aucun de ces cas le diagnostic n’a été corroboré par un test en laboratoire.
« Dr Frieden a dit que les autorités sanitaires sont arrivées à une conclusion préliminaire après avoir effectué des recherches virologiques sur des prélèvements de nez et de gorge provenant de huit élèves, ce qui leur a permis d’éliminer les autres souches de grippe. »
Des tests ont été effectués chez des élèves de Queen, mais ces derniers n’étaient pas concluants : aucun rapport d’analyse en laboratoire n’a permis d’identifier la présence du virus d’influenza parmi ces « centaines d’élèves ». En fait, les rapports sont contradictoires : selon ceux-ci, le CDCP situé à Atlanta est le « seul laboratoire au pays pouvant confirmer la présence de la nouvelle souche de grippe porcine, appelée H1N1. » (Michel Chossudovsky, Political Lies and Media Disinformation regarding the Swine Flu Pandemic, Global Research, mai 2009. La dernière citation est du New York Times, 25 avril 2009)
L’influenza est une maladie commune. Sans un examen approfondi en laboratoire, on ne peut pas confirmer l’identité du virus.
De nombreux cas d’influenza saisonnière sont recensés annuellement aux États-Unis. «Selon le Journal de l'Association médicale canadienne, la grippe tue jusqu’à 2500 Canadiens et 36 000 États-uniens chaque année. Le nombre de décès attribués à la grippe dans le monde se situe entre 250 000 et 500 000 par an. » (Thomas Walkom, Toronto Star, 1er mai 2009)
Le CDCP et l’OMS reclassent couramment un nombre élevé de cas commun d’influenza dans la catégorie de la grippe porcine H1N1.
« En raison du nombre croissant de cas dans de nombreux pays, où l’on assiste à une transmission communautaire durable du virus, il est extrêmement difficile, voire impossible, pour les pays d’essayer de confirmer les cas en laboratoire. En outre, dans ces pays, le recensement des cas n’est désormais plus essentiel pour contrôler le niveau ou la nature du risque que représente le virus pandémique, ou pour orienter l’application des mesures les plus appropriées pour y faire face. » (Note d’information de l’OMS, 2009)
L’OMS admet l’absence fréquente de tests en laboratoire au niveau national, tout en soulignant que des confirmations en laboratoire ne sont pas nécessaires à la collecte de données afin de déterminer la propagation de la maladie :
« Une stratégie axée sur la détection, la confirmation en laboratoire et l’étude de l’ensemble des cas, y compris les cas bénins, exige énormément de ressources. Dans certains pays, cette stratégie absorbe la quasi-totalité des moyens des laboratoires et des capacités de riposte, laissant peu de ressources pour le suivi et l’étude des cas graves et des autres événements exceptionnels. […] Pour toutes ces raisons, l’OMS ne publiera plus de tableaux indiquant le nombre total de cas confirmés dans l’ensemble des pays. Cependant, afin de continuer à rendre compte de la propagation mondiale de la pandémie A (H1N1), des informations seront régulièrement communiquées sur la situation dans les pays nouvellement touchés. L’OMS continuera à demander à ces pays de notifier les premiers cas confirmés et, dans la mesure du possible, de fournir le nombre hebdomadaire cumulé de cas et de décrire l’épidémiologie des premiers cas. » (Ibid)
Lors d’une conférence de presse de l’OMS en juin 2009, on a soulevé la question des tests en laboratoire :
« Marion Falco, CNN Atlanta : Ma question est peut-être élémentaire, mais si vous ne et je m’en excuse si vous n’exigez pas de tests dans les pays où de nombreux cas ont été confirmés, comment faites-vous la distinction entre la grippe saisonnière et cette grippe particulière. Comment allez-vous séparer les chiffres?
Dr Fukuda, OMS, Genève : Nous ne recommandons pas de ne faire aucun test. En fait, lorsque les directives seront annoncées, elles suggèreront aux pays d’adapter leurs tests de façon à ne pas essayer de tester tout le monde, mais bien sûr de continuer à tester certaines personnes exactement pour les raisons que vous évoquez. Lorsque les gens seront atteints de maladies semblables à l’influenza, il sera important pour nous de savoir si elles sont causées par le virus pandémique ou les virus saisonniers. Nous suggérons que même si l’on diminue la quantité de tests, nous serons malgré tout capables de saisir le tout et donc nous n’avons pas besoin de tester tout le monde dans ce but, mais nous continuerons à recommander un certain niveau de tests à un niveau moindre, chez les personnes dont la maladie persiste. (Voir la transcription de la conférence virtuelle de l’OMS, Dr Keiji Fukuda, Sous-directeur général chargé de la sécurité sanitaire et de l’environnement, OMS, Genève, juillet 2009, c’est nous qui soulignons) f
« Saisir le tout »? Ce que suggère le précédent énoncé de l’OMS est que :
1) L’OMS ne collecte pas de données sur la propagation du virus H1N1 basées sur des confirmations systématiques en laboratoire.
2) En fait l’OMS dissuade les fonctionnaires nationaux de la santé d’effectuer des détections et des confirmations en laboratoire, tout en faisant pression sur les autorités nationales de santé publique pour qu’elles livrent à l’OMS les données relatives aux cas de H1N1 sur une base hebdomadaire.
3) Dans sa déclaration, l’OMS ne fait référence qu’aux « cas confirmés ». Elle ne fait pas la distinction entre les cas confirmés et les cas non confirmés. Il semblerait que les cas « non confirmés » sont classés dans les cas confirmés et que les chiffres sont ensuite utilisés par l’OMS pour prouver que la maladie se propage. (Voir les tableaux de l’OMS : http://www.who.int/csr/don/2009_07_06/en/index.html)
Les symptômes de la grippe porcine sont les mêmes que ceux de l’influenza saisonnière : fièvre, toux et maux de gorge. L’incidence généralisée de la grippe commune est utilisée pour générer des rapports livrés à l’OMS relativement à la grippe porcine H1N1. Néanmoins, dans le communiqué cataloguant les données nationales, l’OMS utilise les termes « nombre de cas confirmés en laboratoire », tout en admettant que ces cas sont, dans bien des cas, non confirmés.
Pandémie Mondiale
L’OMS détermine des tendances sur la propagation de la maladie en utilisant essentiellement des données non confirmées. En se basant sur ces extrapolations, l’OMS déclare maintenant, en l’absence de confirmation en laboratoire, que « près de 2 milliards de personnes pourraient être infectées dans les deux prochaines années, soit près du tiers de la population mondiale. » Aux États-Unis, le CDC situé à Atlanta suggère pour sa part que « la grippe porcine pourrait toucher jusqu’à 40 pour cent des États-uniens dans les deux prochaines années et plusieurs centaines de milliers de personnes pourraient mourir si une campagne de vaccination et d’autres mesures s’avèrent inefficaces. » (AP, 24 juillet 2009).
Comment en sont-ils venus à ces chiffres?
L’estimation du CDC n’a rien à voir avec une évaluation de la propagation du virus H1N1. Elle est basée sur l’extrapolation technique au pro rata de tendances sous-jacentes à la pandémie de 1957, dont 70 000 personnes sont mortes aux États-Unis. Cette présomption veut que la grippe H1N1 ait « la même voie de transmission » que la pandémie de 1957.
Créer une crise lorsqu'il n'y a pas de crise
L’intention politique latente est d’utiliser la phase 6 de l’OMS, dite de pandémie, afin de détourner l’attention du public d’une crise sociale imminente et profonde, laquelle est due en grande partie à une grave dépression économique mondiale.
« Sur la base des données factuelles disponibles et de leur évaluation par des spécialistes, les critères scientifiques définissant une pandémie de grippe sont remplis. J’ai donc décidé d’élever le niveau d’alerte à la pandémie de grippe de la phase 5 à la phase 6. La pandémie de grippe 2009 a maintenant commencé. […] Dire qu’il s’agit d’une pandémie lance également un signal à la communauté internationale. C’est une période où les pays du monde, riches ou pauvres, grands ou petits, doivent s’unir au nom de la solidarité mondiale afin de s’assurer qu’aucun pays, qu’aucun peuple, ne soit abandonné et sans aide en raison de ressources précaires. […] L’OMS est en contact avec des communautés donatrices, des partenaires de développement, des pays aux maigres ressources ainsi qu’avec des compagnies pharmaceutiques et des fabricants de vaccins. (Margaret Chan, directrice générale de l’OMS, point de presse, 11 juin 2009)
Y a-t-il un meilleur moyen de soumettre les citoyens de la nation, de refréner le ressentiment des gens devant l’accroissement du chômage?
Créer une pandémie mondiale, instaurer un climat d’anxiété et d’intimidation, démobilisant une action publique organisée significative contre l’enrichissement programmé d’une minorité de la société. La pandémie de grippe est utilisée afin de prévenir la résistance organisée contre les politiques économiques du gouvernement en faveur des élites financières. Cela procure à la fois un prétexte et une justification pour adopter des procédures d’urgence. Sous la législation actuelle des États-Unis, la loi martiale, signifiant la suspension du gouvernement constitutionnel, pourrait être invoquée en cas de « catastrophe », incluant une pandémie de grippe porcine H1N1.
La loi martiale
La législation héritée de l’administration Clinton, sans parler des Patriot Acts I et II post-11 septembre, permettent à l’armée d’intervenir dans les activités impliquant l’application de la loi. En 1996, une législation a été adoptée, laquelle permettait à l’armée d’intervenir en cas d’urgence nationale. En 1999 le Defense Authorization Act (DAA) de Clinton a étendu ces pouvoirs (ceux de la législation de 1996) en créant une exception au Posse Comitatus Act, qui permet à l’armée de prendre part aux affaires civiles « même s’il n’y a pas d’urgence ». (Voir ACLU)
Toutefois, dans la législation de l’ère Clinton, les grandes lignes sur la question d’une pandémie ou d’une urgence touchant la santé publique n’ont pas été explicitement exposées.
Le désastre de Katrina (2005) représente une délimitation, un point tournant menant de facto à la militarisation de l’aide d’urgence :
« Le désastre qui a frappé la Nouvelle-Orléans et le sud de la côte du Golfe a donné lieu à la plus vaste mobilisation militaire en sol étatsunien de l’histoire moderne. Près de 65 000 militaires étatsuniens sont maintenant déployés dans la zone du désastre, transformant ainsi la ville portuaire dévastée en une zone de guerre. » (Bill Van Auken, Wsws.org, septembre 2005)
Les ouragans Katrina (août 2005) et Rita (septembre 2005) ont contribué à justifier le rôle de l’armée lors de désastres naturels. Ils ont également contribué à modeler la formulation des directives présidentielles et les législations subséquentes. Le président Bush a appelé l’armée à devenir « l’agence principale » de secours en cas de catastrophe :
« […] L’autre question que j’ai posé était bien sûr s’il y a une circonstance dans laquelle le département de la Défense devient l’agence principale. Il est clair que ce serait le cas advenant une attaque terroriste, mais existe-t-il un désastre naturel d’une certaine envergure qui pourrait permettre au département de la Défense de devenir la principale agence à coordonner et mener l’intervention. Le Congrès devra y réfléchir sérieusement. (Conférence de presse, 25 septembre 2005)
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